Alfred Assollant - Les aventures du capitaine Corcoran

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«Papa, demanda-t-il, as-tu vu mon portrait?

– Quel portrait? dit Corcoran étonné.

– Le mien et celui de maman. Tu verras comme Scindiah est beau de profil.

– Où donc est le peintre? demanda Corcoran.

– Cher seigneur, interrompit Sita, c'est un étranger qui est venu en ton absence, et nous a offert ses services.»

Le maharajah fronça légèrement les sourcils.

«Qu'on me l'amène, dit-il.... Quant à toi, ma douce et charmante Sita, tu ne peux rien faire que de bon; mais ton âme candide ne croit pas au mal, et l'on peut aisément te surprendre.»

A ce moment l'Allemand entra. Ses lunettes bleues qui cachaient son visage ne plurent pas à Corcoran.

«Qui êtes-vous?» demanda-t-il.

L'autre raconta l'histoire qu'il avait déjà dite à Sita, et ajouta que le glorieux maharajah....

«C'est bon! c'est bon! interrompit Corcoran avec une certaine impatience. Je sais d'avance ce qu'on dit aux rois quand on est devant eux, et ce qu'on en dit quand ils ont le dos tourné.... D'où vient que vous parlez l'allemand avec un léger accent anglais?

– Seigneur, répliqua le photographe, ma mère était Anglaise, et moi-même j'ai passé une partie de ma vie en Angleterre. Mais je suis fort connu des frères Schlagintweit, qui voyagent en ce moment dans l'Himalaya; du docteur Vogel, de Berlin, et du célèbre Humboldt.

– Vous pourriez le prouver?

– Oui, seigneur, et j'avais même une lettre d'introduction de M. de Humboldt auprès de Votre Majesté; mais je l'ai perdue dans un naufrage avec beaucoup de livres et de papiers précieux, et il ne m'est resté qu'une lettre de sir Samuel Barrowlinson, de Londres, qui a bien voulu me recommander à vous.

– Oui, je connais beaucoup sir Samuel, dit Corcoran avec un sourire, et, quoique ses lettres de recommandation ne m'aient pas servi à grand'chose, je ferai volontiers honneur à sa signature.... Voyons cette lettre.»

Il la prit et la lut avec attention. Sir Samuel Barrowlinson recommandait, en effet, son protégé à Corcoran avec beaucoup de chaleur et le désignait comme un des savants les plus illustres de toute l'Europe, ou du moins comme un de ceux qui le deviendraient bientôt.

«Excusez la sévérité de cet interrogatoire, dit Corcoran; j'ai le droit de me défier des Anglais, et au premier abord j'ai cru.... mais la lettre de sir Samuel me rassure, et je veux désormais vous considérer comme un ami. Vous aurez une maison dans Bhagavapour. N'épargnez rien pour vos recherches. Demandez-moi des éléphants, des voitures, des chevaux, des serviteurs, une escorte et tout ce qu'il vous plaira. Mon palais est le vôtre, et je serai heureux de voir à ma table un illustre savant.»

En même temps il le congédia sans attendre les remercîments dont l'autre allait être prodigue.

«Et toi, Sougriva, continua Corcoran quand l'Allemand fut parti, ne le perds pas de vue. Je ne sais pourquoi.

Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille.

Du reste, ne lui refuse ni argent ni renseignements, de quelque nature que ce soit. Si c'est un espion, sa trahison en sera plus noire et plus indigne de pardon; si, au contraire, comme je le souhaite, c'est un honnête homme, je ne veux pas qu'il puisse se plaindre de mon hospitalité.»

Sougriva s'inclina et dit:

«Seigneur, votre volonté sera faite.

– Voilà, se dit Corcoran quand il fut seul, une de ces occasions où ma pauvre Louison aurait fait merveilles. En dix minutes elle aurait reconnu l'espion sous la peau du savant, si c'est réellement un espion. Par Brahma et Vichnou, elle faisait admirablement ma police; mais où est-elle maintenant? Dans les bois sans doute, avec son grand nigaud de tigre. Ah! Louison, Louison, vous n'êtes qu'une ingrate!»

Il oubliait sa propre ingratitude. Au reste, il était plus près de revoir Louison qu'il ne le croyait.

V. La famille de Louison.

Quelques jours après, l'Allemand était déjà le compagnon inséparable du maharajah. Bon convive, très-gai, plein de belle humeur, il montait parfaitement à cheval, chassait à merveille, discutait théologie, théogonie, cosmogonie, histoire naturelle avec une verve extraordinaire, ne contredisant qu'avec modération,– juste assez pour animer le discours, pas assez pour l'aigrir; enfin, il était pour le petit Rama d'une complaisance inépuisable: il jouait avec lui à la main chaude, il lui construisait des vaisseaux de guerre en bois et lui montrait la lanterne magique et le diable qui tire la queue du cochon, et le pauvre homme qui tire la queue du diable; bref, c'était un homme universel, et personne ne pensait plus à le surveiller.

Une occasion se présenta cependant où Corcoran conçut de nouveau quelques soupçons; mais ce jour-là il lui arriva un événement si heureux et si inespéré que toute inquiétude disparut dans la joie de cet événement.

C'était un matin du mois de janvier 1860. Corcoran partit à cheval pour chasser le rhinocéros. Le docteur Ruskaert l'accompagnait avec une vingtaine de serviteurs chargés de traquer l'animal. Tous deux étaient bien armés et bons cavaliers, de sorte que la chasse du rhinocéros, qui n'est jamais sans danger, à cause de la force prodigieuse du quadrupède, de son aveugle impétuosité et de son impénétrable cuirasse, ne paraissait cependant pas pouvoir mal tourner.

Sita regarda Corcoran partir du haut du perron du palais, et retint avec peine le petit Rama, qui criait et voulait monter sur Scindiah pour chasser, lui aussi, le rhinocéros.

Enfin, les chasseurs disparurent au tournant de la route, et Rama, tout affligé, alla se consoler en montant sur les épaules de Scindiah, après quoi il dit qu'il était plus grand que les plus grands arbres et qu'il décrocherait la lune, s'il voulait.

Mais il ne la décrocha pas, et sa mère l'admira pour avoir dit une si belle chose, comme elle l'admirait quand il avait déjeuné de bon appétit ou quand il se laissait moucher sans crier, ou quand il chantait en criant, ou quand il criait en chantant, ou quand il avait la colique, ou quand il buvait de l'huile de ricin, ou quand il prenait un lavement, ou quand il ne prenait rien. Sita l'admirait toujours, et c'est une bénédiction de Dieu que d'avoir donné aux mères une admiration si constante et si infatigable pour ces petits morveux.

Pour revenir à Corcoran et à son compagnon, ils s'enfoncèrent dans la forêt et allèrent se poster à l'entrée d'un carrefour par où devait passer nécessairement le rhinocéros. Cependant les traqueurs s'avançaient avec de grands cris dans les jungles et jetaient de grosses pierres pour effrayer l'animal et le faire sortir de sa retraite. Tout à coup ces cris changèrent de nature. En cherchant le rhinocéros, ils avaient éveillé un tigre royal de la plus grande espèce, qui dormait tranquillement à l'ombre.

Il se leva lentement, étira ses quatre membres et jeta autour de lui un regard distrait. Il entendit le bruit des tam-tams et, soit qu'il fût effrayé de cette musique étrange, soit, ce qui est probable, qu'il fût amateur de mélodies plus douces et plus harmonieuses, il s'élança tout à coup dans la direction du carrefour et, par bonds immenses, arriva sans être vu jusqu'à Corcoran lui-même. Celui-ci, à cheval, le doigt sur la détente de sa carabine, attendait le rhinocéros et regardait en face de lui. De l'autre côté, le docteur Ruskaert voyait venir le tigre et aurait dû avertir son compagnon; mais il n'en fit rien; était-il troublé par la peur, ou plutôt, comme le maharajah le présuma plus tard, aurait-il été bien aise de sa mort?

Tout à coup un poids énorme tomba sur la croupe du cheval de Corcoran et la fit plier jusqu'à terre. C'était le tigre qui venait l'attaquer par derrière. Comme le Malouin avait le doigt sur la détente, le choc du tigre fit partir en l'air le coup de sa carabine, et il se trouva désarmé. De plus, le cheval blessé mortellement, s'abattit d'une façon si malheureuse que le cavalier demeura immobile, ayant une jambe engagée sous le corps de sa monture. Il s'écria aussitôt:

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