Gustave Aimard - Les trappeur de l'Arkansas
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- Название:Les trappeur de l'Arkansas
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Celui-ci le suivit des yeux tant qu’il put l’apercevoir, puis il rentra à grands pas dans l’hacienda.
– Nô Eusébio, dit-il au mayoral, sonnez la cloche pour réunir tous les péons ainsi que les autres serviteurs de l’hacienda.
Le mayoral, après avoir regardé son maître avec étonnement, se hâta d’exécuter l’ordre qu’il avait reçu.
– Qu’est-ce que tout cela signifie ? dit-il.
Au bruit de la cloche, les employés de la ferme s’empressèrent d’accourir, ne sachant à quoi attribuer cette convocation extraordinaire.
Ils furent bientôt réunis tous dans la grande salle qui servait de réfectoire. Le plus complet silence régnait parmi eux. Une angoisse secrète leur serrait le cœur. Ils avaient le pressentiment d’un événement terrible.
Après quelques minutes d’attente, doña Jesusita entra entourée de ses enfants, à l’exception de Rafaël, et fut prendre place sur une estrade préparée à l’un des bouts de la salle.
Ses traits étaient pâles, ses yeux rougis montraient qu’elle avait pleuré.
Don Ramon parut.
Il avait revêtu un costume complet de velours noir, sans broderies, une lourde chaîne d’or pendait sur sa poitrine, un chapeau de feutre noir à large bord, orné d’une plume d’aigle, couvrait sa tête, une longue épée à garde en fer bruni pendait à son côté gauche.
Son front était chargé de rides, ses sourcils étaient froncés au-dessus de ses yeux noirs qui semblaient lancer des éclairs.
Un frisson de terreur parcourut les rangs de l’assemblée. Don Ramon Garillas avait revêtu son costume de justicier.
Justice allait donc être faite ?
Mais de qui ?
Lorsque don Ramon eut pris place à la droite de sa femme, il fit un signe.
Le mayoral sortit et rentra un instant après suivi de Rafaël.
Le jeune homme était nu-tête, il avait les mains attachées derrière le dos.
Les yeux baissés, le visage pâle, il se plaça devant son père, qu’il salua respectueusement.
À l’époque où se passe notre histoire, surtout dans les pays éloignés des centres, et exposés aux continuelles incursions des Indiens, les chefs de famille avaient conservé dans toute sa pureté cette autorité patriarcale, que les efforts de notre civilisation dépravée tendent de plus en plus à amoindrir et à faire disparaître.
Un père était souverain dans sa maison, ses jugements étaient sans appel et exécutés sans murmures et sans résistance.
Les gens de la ferme connaissaient le caractère ferme et la volonté implacable de leur maître, ils savaient qu’il ne pardonnait jamais, que son honneur lui était plus cher que la vie, ce fut donc avec un sentiment de crainte indéfinissable qu’ils se préparèrent à assister au drame terrible qui allait se jouer devant eux entre le père et le fils.
Don Ramon se leva, promena un regard sombre sur l’assistance, et jetant son chapeau à ses pieds :
– Écoutez tous, dit-il d’une voix brève et profondément accentuée, je suis d’une vieille race chrétienne dont les ancêtres n’ont jamais failli ; l’honneur a toujours dans ma maison été considéré comme le premier bien, cet honneur que mes aïeux m’ont transmis intact et que je me suis efforcé de conserver pur, mon fils premier-né, l’héritier de mon nom, vient de le souiller d’une tache indélébile. Hier, à Hermosillo, à la suite d’une querelle dans un tripot, il a mis le feu à une maison au risque d’incendier toute la ville, et comme un homme voulait s’opposer à sa fuite, il l’a tué d’un coup de poignard. Que penser d’un enfant qui, dans un âge aussi tendre, est doué de ces instincts de bête fauve ? Justice doit être faite, vive Dieu ! je la ferai sévère !
Après ces paroles, don Ramon croisa les bras sur sa poitrine et sembla se recueillir.
Nul n’osait hasarder un mot en faveur de l’accusé ; les fronts étaient baissés, les poitrines haletantes.
Rafaël était aimé des serviteurs de son père, à cause de son intrépidité qui ne connaissait pas d’obstacles, de son adresse à manier un cheval et à se servir de toutes les armes, et plus que tout pour la franchise et la bonté qui faisaient le fond de son caractère. Dans ce pays surtout, où la vie d’un homme est comptée pour si peu de chose, chacun était intérieurement disposé à excuser le jeune homme et à ne voir dans l’action qu’il avait commise que la chaleur du sang et l’emportement de la colère.
Doña Jesusita se leva ; toujours elle avait sans murmurer courbé sous les volontés de son mari, que depuis de longues années elle était accoutumée à respecter ; l’idée seule de lui résister l’effrayait et faisait courir un frisson dans ses veines, mais toutes les forces aimantes de son âme s’étaient concentrées dans son cœur, elle adorait ses enfants, Rafaël surtout, dont le caractère indomptable avait plus que les autres besoin des soins d’une mère.
– Monsieur, dit-elle à son mari d’une voix pleine de larmes, songez que Rafaël est votre premier-né, que sa faute, quelque grave qu’elle est, ne doit pas cependant être inexcusable à vos yeux, que vous êtes son père, et que moi ! moi ! fit-elle en tombant à genoux et en joignant les mains en éclatant en sanglots, j’implore votre pitié ; grâce, monsieur ! grâce pour mon fils !
Don Ramon releva froidement sa femme dont les pleurs inondaient le visage, et après l’avoir obligée à reprendre sa place sur son fauteuil :
– C’est surtout comme père, dit-il, que mon cœur doit être sans pitié !… Rafaël est un assassin et un incendiaire, il n’est plus mon fils !
– Que prétendez-vous faire ? s’écria doña Jesusita avec effroi.
– Que vous importe, madame ? répondit brusquement don Ramon, le soin de mon honneur me regarde seul ; qu’il vous suffise de savoir que cette faute est la dernière que votre fils commettra.
– Oh ! fit-elle avec horreur, voulez-vous donc être son bourreau !…
– Je suis son juge, répliqua l’implacable gentilhomme d’une voix terrible. Nô Eusébio, préparez deux chevaux.
– Mon Dieu ! mon Dieu ! s’écria la pauvre femme en se précipitant vers son fils, qu’elle enlaça étroitement de ses bras, nul ne viendra-t-il donc à mon secours ?
Tous les assistants étaient émus. Don Ramon lui-même ne put retenir une larme.
– Oh ! s’écria la mère avec une joie folle, il est sauvé ! Dieu a amolli le cœur de cet homme de fer !
– Vous vous trompez, madame, interrompit don Ramon en la repoussant brusquement en arrière ; votre fils n’est plus à moi, il appartient à ma justice !
Alors, fixant sur son fils un regard froid comme une lame d’acier :
– Don Rafaël, dit-il d’une voix dont l’accent terrible fit malgré lui tressaillir le jeune homme, à compter de cet instant vous ne faites plus partie de cette société que vos crimes ont épouvantée ; c’est avec les bêtes fauves que je vous condamne à vivre et à mourir.
À cet arrêt terrible, doña Jesusita fit quelques pas en chancelant et tomba à la renverse.
Elle était évanouie.
Rafaël jusqu’à ce moment avait à grand-peine renfermé dans son cœur les émotions qui l’agitaient, mais à cette dernière péripétie, il ne put se contenir plus longtemps ; il s’élança vers sa mère en fondant en larmes et en poussant un cri déchirant :
– Ma mère ! ma mère !
– Venez ! lui dit don Ramon en lui posant la main sur l’épaule.
L’enfant s’arrêta, chancelant comme un homme ivre.
– Voyez, monsieur ! mais voyez donc ! s’écria-t-il avec un sanglot déchirant, ma mère se meurt !
– C’est vous qui l’avez tuée, répondit froidement l’hacendero.
Rafaël se retourna comme si un serpent l’avait piqué ; il lança à son père un regard d’une expression étrange, et les dents serrées, le front livide, il lui dit :
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