Pietro Aretino - L'oeuvre du divin Arétin, première partie

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L'oeuvre du divin Arétin, première partie: краткое содержание, описание и аннотация

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Néanmoins, l'Arétin échappe, quant à son ouvrage même des Caprices , à tout reproche d'imitation et de plagiat, de même que Francisque Délicat ne peut être appelé un imitateur de la Célestine , bien qu'elle ait été le modèle de la Lozana Andaluza dont elle diffère de toutes les façons. Mes hypothèses sur l'influence et les ouvrages de Francisque Délicat n'infirment point, du reste, mes opinions touchant la Putain , la Zafetta et le Tarif qui me semblent devoir être remis au compte de l'imagination féconde du Divin. Il ne s'est caché de les avoir écrits que parce qu'à Venise, attaquer nommément la renommée des mérétrices de la République et même des courtisanes romaines, cela pouvait être infiniment plus dangereux que de se moquer du roi de France, et surtout cela ne devait rien rapporter.

On a pensé que le Divin, dont le nom est populaire en France, y était trop mal connu, et l'on a choisi pour le faire connaître les ouvrages dans lesquels sa personnalité s'est affirmée le plus et qui lui font une place à part parmi les écrivains de tous les temps. On n'a donné ici que les seize Sonnets luxurieux qui paraissent être de l'Arétin. On sait que ces sonnets ont été portés jusqu'à 26, nombre qui ne répond pas à celui des figures de Jules Romain.

Il n'existe pas encore de travail définitif touchant l'histoire de ces sonnets; néanmoins celui 15 15 Les sonnets luxurieux du divin Pietro Aretino , texte italien, le seul authentique et traduction littérale par le traducteur des Ragionamenti , avec une notice sur les sonnets luxurieux, l'époque de leur composition, les rapports de l'Arétin avec la Cour de Rome et sur les dessins de Jules Romain, gravés par Marc-Antoine. Imprimé à cent exemplaires pour Isidore Liseux et ses amis. (Paris, 1882) du savant Alcide Bonneau, à l'érudition élégante et inépuisable duquel on doit la plupart des travaux publiés par Liseux, fait autorité. Pour ce qui a trait aux fameux dessins de Jules Romain, gravés par Marc-Antoine Raimondi, ils ont complètement disparu. On a donné récemment une réimpression des sonnets, copiée sur l'édition de Liseux. On y a ajouté les fac-similés d'une série de calques datant du xviiie siècle et qui auraient été faits sur les gravures de Marc-Antoine 16 16 Les sonnets luxurieux de l'Arétin (I sonnetti lussuriosi di Pietro Aretino) , texte italien et traduction en regard accompagnée de la notice et de commentaires de Is. Liseux ( la notice et les commentaires sont en réalité d'Alcide Bonneau ) et publiés pour la première fois avec la suite complète des dessins de Jules Romain d'après des documents originaux (Paris, 1904), pet. in-4º oblong, cartonné, imprimé en deux couleurs, encadrements typographiques. 160 pages de texte, 16 fac-similés et 17 gravures en taille douce. Ces 17 gravures comprennent un frontispice et les gravures achevées par un artiste moderne d'après les calques. Il me semble que dans l'exemplaire que j'ai vu en 1904, on donnait le fac-similé de la grandeur des soi-disant calques originaux. Il me semble aussi que le fac-similé de chaque calque se trouvait en regard de la gravure achevée, médiocre d'ailleurs. Dans l'exemplaire que je viens d'avoir entre les mains, les figures ne sont reproduites qu'à mi grandeur des soi-disant originaux. . Mais n'y a-t-il pas là-dessous quelque supercherie? Ces images coïncident presque entièrement avec la description qu'avait donnée Bonneau de l'apparence que devaient avoir les gravures disparues. Mais sont-ce bien là des calques datant du xviiie siècle ou bien ne s'agirait-il pas plutôt d'une habile reconstitution faite d'après la description de Bonneau et où l'on a mis quelques différences pour que l'authenticité des calques parût moins discutable? Je ne sais. Toujours est-il que cette publication a été saisie après son apparition et son éditeur poursuivi.

On ne comprend pas bien dans ces conditions pourquoi la Bibliothèque nationale n'en possède pas un exemplaire. Sans doute, l'institution du Dépôt légal ne fonctionne pas avec toute la régularité désirable; mais un ouvrage ayant été saisi, le premier geste de l'autorité devrait être d'en pourvoir la Bibliothèque, dont on se désintéresse trop. On dit que les magistrats, en cas de saisie comme celle dont il est question ici, s'empressent de compléter leurs collections. Et sans doute il y a trop de collectionneurs dans la magistrature pour que d'un ouvrage saisi il ne reste un seul exemplaire destiné à la Nationale.

On a dit que l'éditeur était parvenu à se faire rendre son édition. Cependant, je crois qu'elle ne lui a pas été rendue, mais qu'il en a tiré une nouvelle, les exemplaires que l'on vend maintenant me paraissant plus petits et moins beaux que ceux que j'ai vus en 1904. Néanmoins, je ne pourrais pas affirmer le fait, parce qu'en 1904, ne m'occupant pas encore de l'Arétin, je n'ai pas regardé avec beaucoup d'attention la publication qui venait de paraître.

En se servant du recueil du Cosmopolite 17 17 Alcide Bonneau fait remarquer que: «dans ce Recueil, les Sonnets sont intitulés Corona di Cazzi; Sonnetti (sic) Divi Aretini .» Cela n'est pas tout à fait exact; dans le Cosmopolite on trouve: Divi Aretini Sonnetti , et ce mauvais latin qui choquait. Alcide Bonneau devient plus macaronique encore au titre du premier Sonnet: Divi Aretini Sonnetto primo . Le recueil dit du Cosmopolite est peu connu. En voici le titre: Recueil des pièces choisies rassemblées par les soins du Cosmopolite. A Anconne, chez Vriel Bandant, à l'enseigne de la liberté, MDCCXXXV . J'en ai vu une réimpression (1835?) qui présente quelques différences dans le titre et dans le texte. L'exemplaire ancien que j'ai lu portait cette note manuscrite: «Ce recueil a été formé par M. le Duc d'Aiguillon, père du dernier mort imprimé par lui et chez lui en sa terre de Verets, en Touraine et tiré au nombre de douze exemplaires seulement. La femme de son intendant qu'il avait fait prote et qui était dans un entresol où elle travaillait, lui cria un jour: Monsieur le Duc, faut-il deux R au mot F…? Il répondit gravement, il en vaudrait bien la peine; mais l'usage est de n'y en mettre qu'un . L'Épître à Madame de Miramion qui est à la tête de l'ouvrage, ainsi que la Préface, sont de M. de Moncrif. On trouve à la fin du volume une traduction en vers français des Noëls Bourguignons qui n'existe que là. Ce recueil d'ordures est sans contredit le plus complet et le plus rare qu'il y ait, il renferme beaucoup de Pièces qu'on rechercherait, bien inutilement ailleurs.» , Alcide Bonneau a pu reconstituer avec beaucoup de vraisemblance l'ouvrage fescennin du Divin. Ce n'est pas que parmi les autres sonnets il n'y en ait pas qui puissent être aussi attribués à l'Arétin. Ainsi le sonnet qui sert de préambule à la Corona de Cazzi , comme on a appelé postérieurement les Sonnets luxurieux , peut fort bien être également de l'Arétin. Le premier quatrain est aussi le premier du sonnet qui sert de poème à la Tariffa delle Puttane di Venegia , que, pour ma part, j'attribue à l'Arétin.

Pour ce qui regarde les Ragionamenti , on a traduit ici la première partie qui se compose de trois Journées. Il y manque l'Avertissement dans lequel l'Arétin dédie son ouvrage à sa guenon en jouant sans doute sur le mot mona 18 18 On connaît le sens de moniche . qui avait à Venise un autre sens que l'on entend assez si l'on a parcouru les priapées que le Vénitien Baffo composa au xviiie siècle. La troisième Journée est la plus célèbre. Dès le xvie siècle, elle était imitée plutôt que traduite en français, et aussi en espagnol (1549). C'est d'après cette paraphrase intitulée Colloquio de las Damas et due à Fernand Xuarès que Gaspard Barth composa sa fameuse traduction latine intitulée Pornodidascalus .

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