Henry Adams - The Life of Albert Gallatin
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No. 2.
Boston, 14 septembre, 1780.Mon cher ami, je t’ai déjà écrit une lettre il y a quatre jours, mais elle a bien des hazards à courir, ainsi je vais t’en récrire une seconde par une autre occasion, et je vais commencer par un résumé de ce que je te disais dans ma première.
Nous partîmes le 27e mai de Lorient, après avoir payé 60 louis pour notre voyage, les provisions comprises. Notre coquin de capitaine, aussi frippon que bête et superstitieux, nous tint à peu près tout le tems à viande salée et à eau pourrie. Le second du vaisseau, plus frippon et plus hypocrite que le premier, nous vola 6 guinées dans notre poche, plus la moitié de notre linge, plus le 3½ pour 100 de fret de notre thé. (Il avait demandé 5 pr. cent. de fret pour du thé que nous embarquions, et il a exigé 8½.) Au reste, point de tempête pour orner notre récit, peu malades, beaucoup d’ennui, et souvent effrayés par des corsaires qui nous ont poursuivis. Enfin nous arrivâmes le 14e juillet au Cap Anne à huit lieues de Boston où nous nous rendîmes le lendemain à cheval.
Ce qui suit n’étoit pas dans [ma première lettre].
Boston est une ville d’environ 18 mille âmes, bâtie sur une presqu’île plus longue que large. Je la crois plus grande que Genève, mais il y a des jardins, des prairies, des vergers au milieu de la ville et chaque famille a ordinairement sa maison. Ces maisons out rarement plus d’un étage ou deux. Elles sont de briques ou de bois, couvertes de planches et d’ardoises, avec des terrasses sur les toits et dans beaucoup d’endroits avec des conducteurs qui ont presque tous trois pointes. Une ou deux rues tirées au cordeau, point d’édifices publics remarquables, un hâvre très-vaste et défendu par des îles qui ne laissent que deux entrées très-étroites, une situation qui rendrait la ville imprenable si elle était fortifiée, voilà tout ce que j’ai à te dire de Boston. Les habitans n’ont ni délicatesse ni honneur ni instruction, et il n’y a rien de trop à l’égard de leur probité, non plus qu’à l’égard de celles des Français qui sont établis ici et qui sont fort haïs des naturels du pays. On s’ennuye fort à Boston. Il n’y a aucun amusement public et beaucoup de superstition, en sorte que l’on ne peut pas le dimanche chanter, jouer du violon, aux cartes, aux boules, &c. Je t’assure que nous avons grand besoin de toi pour venir augmenter nos plaisirs. En attendant, donne-nous de tes nouvelles et fais-nous un peu part de la politique de Genève. Je vais te payer en te disant quelque chose de ce pays…
Then follow four close pages of statistical information about the thirteen colonies, of the ordinary school-book type, which may be omitted without injury to the reader; at the end of which the letter proceeds:
On m’a dit beaucoup de mal de tous les habitans de la Nouvelle-Angleterre; du bien de ceux de la Pensilvanie, de la Virginie, du Maryland, et de la Caroline Septentrionale; et rien des autres.
J’en viens à l’Etat de Massachusetts, que je connais le mieux et que j’ai gardé pour le dernier.
Il est divisé en huit comtés et chaque comté en plusieurs villes. Car il n’y a point de bourgs. Dès qu’un certain nombre de familles veulent s’aller établir dans un terrain en friche et qu’elles consentent à entretenir un ministre et deux maîtres d’école, on leur donne un espace de deux lieues en quarré nommé township et l’établissement obtient le nom de ville et en a tous les privilèges. Les habitans de toutes les villes au-dessus de vingt-et-un ans et qui possèdent en Amérique un bien excédant trois livres sterling de revenu, s’assemblent une fois l’an pour élire un gouverneur et un sénat de la province, composé de six membres, dont on remplace deux membres par an. On compte les suffrages dans chaque ville et ceux qui out la pluralité des villes sont élus. Car les suffrages de chaque ville sont égaux. Boston n’a pas plus de droit qu’un village de deux cents hommes. Le sénat élit un conseil au gouverneur et chaque ville envoye le nombre de députés à Boston qu’elle veut. Cela forme la chambre des représentans et l’on prend toujours les suffrages par ville. Environ deux cents villes envoient des députés et plus de cent ne sont pas assez riches pour en entretenir. Il faut le consentement de ces trois corps pour faire une loi, repartir les impôts (car c’est le Congrès Général qui les fixe sur chaque province, qui décide la paix ou la guerre, &c.), &c. Chaque ville élit les magistrats de police. Tout homme croyant un Dieu rémunérateur et une autre vie est toléré chez lui; et nombre de sectes ont des églises. Il y a cent ans qu’on y persécutait les Anglicans. Tel est le nouveau plan de gouvernement qui a eu l’approbation des villes après que deux autres ont été rejetés et qui sera en vigueur dans trois mois. Cette province est la plus commerçante de toutes et une des plus peuplées. Elle ne produit guère que du maïs, des patates, du poisson, du bois et des bestiaux. Ce sont actuellement ses corsaires qui la soutiennent. On fait ici d’excellent voiliers. Mais il n’y a aucune fabrique (excepté des toiles grossières). Il y a un collége et une académie et une bibliothèque à Cambridge, petite ville à une lieue de Boston. Je n’ai pas encore pu voir cela. Il n’y a aucune ville considérable excepté Boston dans cet état. A l’égard du comté de Main, les Anglais y ont un fort nommé Penobscot où les Américains se sont fait brûler 18 vaisseaux l’année dernière en voulant l’attaquer. Il est à peu près au milieu du comté. Au nord sont des tribus de sauvages; au nord-est, l’Acadie ou Nouvelle-Ecosse; et au nord-ouest, le Canada. Je te dirai plus de choses de ce pays dans peu de tems, car nous y allons faire un petit voyage pour commercer en pelleteries. Nous allons à Machias (on prononce Maitchais) qui est la dernière place au nord. Aye la bonté de t’informer de toutes les particularités que tu pourras apprendre sur les manufactures des environs de Bordeaux, sur la difficulté qu’il y aurait à en transporter des ouvriers ici, de même que des agriculteurs, sur le prix des marchandises qui doivent y être à bon compte tant parcequ’on les y fabrique que parcequ’elles y arrivent aisément, sur ce que coûtent les pendules de bois en particulier, &c. J’espère que nous te verrons dans peu auprès de nous. Cela se fera sur un vaisseau que nous pourrons t’indiquer. Nous aurons fait marché avec le capitaine et j’espère que tu pourras faire la traversée plus agréablement et économiquement que nous. Adieu, mon bon ami. Pense aussi souvent à nous que nous à toi et écris-nous longuement et très-souvent, car il y a bien des vaisseaux de pris.
“A Monsieur Badollet, Etudiant en Théologie.”
Whoever gave the writer his information in regard to the Massachusetts constitution was remarkably ill informed. But this is a trifle. The next letter soon follows:
No. 3.
Machias, 29 8re, 1780.Mon cher ami, tu ne t’attendais sans doute pas à recevoir des lettres datées d’un nom aussi baroque, mais c’est celui que les sauvages y ont mis, et comme ils sont les premiers possesseurs du pays, il est juste de l’appeler comme eux. (On prononce Maitchais.) C’est ici que nous allons passer l’hiver. Nous avons préféré les glaces du nord au climat tempéré qu’habitent les Quakers, et si nous t’avions avec nous pour célébrer l’Escalade et pour vivre avec nous, je t’assure que nous serions fort contens de notre sort actuel. Car jusqu’à présent notre santé et nos affaires pécuniaires vont fort bien; quand je dis fort bien, c’est qu’à l’égard du dernier article nous ne sommes pas trop ambitieux. Je vais te détailler tout l’état de nos affaires. Dans la maison où nous demeurions à Boston nous rencontrâmes une Suissesse qui avait épousé un Genevois nommé de Lesdernier de Russin et dont je crois t’avoir dit deux mots dans une de mes lettres précédentes. Il y avait trente ans qu’il était venu s’établir dans la Nouvelle-Ecosse. Tu sais que cette province et le Canada sont les seules qui soient restées sous le joug anglais. Une partie des habitons de la première essaya cependant de se révolter il y a deux ou trois ans. Mais n’ayant pas été soutenus ils furent obligés de s’enfuir dans la Nouvelle-Angleterre. Parmi eux était un des fils de de Lesdernier. Il vint dans cette place où il fut fait lieutenant. Il fut ensuite fait prisonnier et mené à Halifax (la capitale de la Nouvelle-Ecosse). Son père l’alla voir en prison et la lui fit adoucir jusqu’à ce qu’il fut échangé. Mais il essuya beaucoup de désagrémens de la part de ses amis qui lui reprochaient d’avoir un fils parmi les rebelles. Il eut ensuite une partie de ses effets pris par les Américains tandis qu’il les faisait transporter sur mer d’une place à une autre où il allait s’établir. L’espérance de les recouvrer s’il venait à Boston jointe au souvenir de l’affaire de son fils l’engagea à quitter la Nouvelle-Ecosse avec un autre de ses fils (trois autres sont au service du roi d’Angleterre) et sa femme. Quand nous vinmes à Boston, n’ayant rien pu recouvrer, il était allé jusqu’à Baltimore dans le Maryland voir s’il ne trouverait rien à faire; et à l’arrivée de la flotte française à Rhode Island, il y alla et y prit un Capucin pour servir de missionnaire parmi les sauvages dans cette place. Car ils sont tous catholiques et du parti des Français. Dans ce même temps ayant de la peine à vendre notre thé et voyant beaucoup de difficultés pour le commerce du côté de la Pensilvanie, nous échangeâmes notre thé contre des marchandises des îles, et nous résolûmes de venir ici acheter du poisson et faire la traite de la pelleterie avec les sauvages. Machias est la dernière place au nord-est de la Nouvelle-Angleterre, à environ cent lieues de Boston, dans le comté de Main qui est annexé à l’état de Massachusetts Bay. Il n’y a que quinze ans qu’on y a formé un établissement qui est fort pauvre à cause de la guerre et qui ne consiste qu’en 150 familles dispersées dans un espace de 3 à 4 lieues. Nous sommes dans le chef-lieu, où est un fort, le colonel Allan commandant de la place et surintendant de tous les sauvages qui sont entre le Canada, la Nouvelle-Ecosse et la Nouvelle-Angleterre, et tous les officiers. Lesdernier le fils, chez qui nous logeons, est un très-joli garçon. Nous y passerons l’hiver et probablement nous prendrons des terres le printems prochain, non pas ici mais un peu plus au nord ou au sud où elles sont meilleures. On les a pour rien, mais elles sont en friche et assez difficiles à travailler. Ajoute à cela le manque d’hommes. C’est pourquoi je te le répète, informe-toi des conditions auxquelles des paysans voudraient venir ici. Celles que nous pourrions accorder à peu près seraient de les faire transporter gratis, de les entretenir la première année, après quoi la moitié du revenu des terres qu’ils défricheraient en cas que ce fussent des bleds, ou le quart si c’étaient des pâturages, leur resteraient pendant dix, quinze ou vingt ans suivant les arrangemens (le plus longtems serait le mieux), et au bout de ce tems la moitié ou le quart des terres leur appartiendrait à perpétuité sans qu’ils fussent obligés de cultiver davantage l’autre moitié ou les autres trois quarts. En cas que tu en trouvasses, écris-nous le avec les conditions, le nombre, &c.
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