Henry Adams - The Life of Albert Gallatin

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The remainder of this letter is lost, and the loss is the more unfortunate because the next movements of the two travellers are somewhat obscure. They appear to have wasted a year at Machias quite aimlessly, with possibly some advantage to their facility of talking, but at a serious cost to their slender resources. In the war, though they were on the frontier, and no doubt quite in the humor for excitement of the kind, they had little opportunity to take part. “I went twice as a volunteer,” says Mr. Gallatin, in a letter written in 1846, 5 5 Letter to John Connor, 9th January, 1846. Writings, vol. ii. p. 621. “to Passamaquoddy Bay, the first time in November, 1780, under Colonel Allen, who commanded at Machias and was superintendent of Indian affairs in that quarter. It was then and at Passamaquoddy that I was for a few days left accidentally in command of some militia, volunteers, and Indians, and of a small temporary work defended by one cannon and soon after abandoned. As I never met the enemy, I have not the slightest claim to military services.” But what was of much more consequence, he advanced four hundred dollars in supplies to the garrison at Machias, for which he was ultimately paid by a Treasury warrant, which, as the Treasury was penniless, he was obliged to sell for what it would bring, namely, one hundred dollars. Nevertheless he found Machias and the Lesderniers so amusing, or perhaps he felt so little desire to throw himself again upon the world, that he remained all the following summer buried in this remote wilderness, cultivating that rude, free life which seems to have been Serre’s ideal even more than his own. They came at length so near the end of their resources that they were forced to seek some new means of support. In October, 1781, therefore, they quitted Machias and returned to Boston, where Gallatin set himself to the task of obtaining pupils in French. None of his letters during this period have been preserved except the fragment already given, and the only light that can now be thrown on his situation at Boston is found in occasional references to his letters by his correspondents at home in their replies.

1781.
MLLE. PICTET TO GALLATIN

No. 5.

Genève, 5 février, 1782.

J’ai reçu, mon cher ami, ta lettre de Boston du 18e décembre, 1781, qui m’a fait grand plaisir. Je suis bien aise que vous ne soyez plus dans l’espèce de désert où vous avez passé l’hiver précédent et où je ne voyais rien à gagner pour vous mais beaucoup à perdre par la mauvaise compagnie à laquelle vous étiez réduit. Je suis content aussi de l’aveu naïf que tu fais de ton ennui; … vous n’êtes peut-être pas beaucoup mieux à Boston, n’y étant connu de personne; mais il n’est pas impossible de faire quelques bonnes connaissances si vous y passez quelque tems. Je t’y adressai une lettre le 6e janvier, 1782, No. 4, sous le couvert de M. le Docteur Samuel Cooper, à laquelle je joignis un mémoire pour lui demander à s’informer de vous à Machias, où je vous croyais encore, de vouloir bien vous protéger soit à Machias soit à Boston. Je lui contais votre histoire … et lui disais que M. Franklin, son ami, devait le charger de te remettre mille livres, … qu’on remettrait ici à M. Marignac, chez lequel M. Johannot son petit-fils est en pension. C’est ce jeune homme, que nous voyons souvent, qui voulut bien envoyer le tout dans une lettre de recommandation pour vous à son grand-père… La lettre par laquelle M. Johannot te recommande à son ami et le charge de te payer mille livres … n’arrivera vraisemblablement qu’en même tems que celle-ci, ce dont je suis très-fâchée, ne doutant pas que tu n’aies grand besoin d’argent. J’ai peine à croire que les leçons de Français que vous donnez suffisent à vos besoins… Si ton oncle le cadet consent, je t’enverrai à Philadelphie les 800 livres, … puisque tu dis que tu veux y aller au printems.

1782.
MLLE. PICTET TO GALLATIN

No. 8.

14 novembre, 1782.

… Enfin le jeune Johannot vient de recevoir une lettre de M. son grand-père qui lui parle de toi; il t’a fait obtenir une place de Professeur en langue française dans l’académie de Boston…

MLLE. PICTET TO GALLATIN

No. 9.

30 novembre, 1782.

Je reçois, mon cher ami, ta lettre du 5e septembre, 1782, No. 3… Elle m’a fait d’autant plus de plaisir que je l’ai trouvée mieux que les précédentes; elle est sensée et dépouillée d’enthousiasme; il me semble que tu commences à voir les choses sous leur vrai point de vue… Je vois avec grand plaisir que tu ne penses plus au commerce… Je ne puis m’empêcher de te répéter que tu dois te défier de l’imagination et de la tête de Serre; il l’a légère; l’imagination a plus de part à ses projets que le raisonnement…

MLLE. PICTET TO GALLATIN

No. 10.

26 décembre, 1782.

… Tu me dis que ta santé est bonne; je trouve que tu la mets à de terribles épreuves, et quoique ta vie soit moins pénible que quand tu étais coupeur de bois à Machias, la quantité de leçons que tu es obligé de donner me paraît une chose bien fatigante et bien ennuyeuse. J’espère que tu seras devenu un peu moins difficile et moins sujet à l’ennui…

SERRE TO BADOLLET
Cambridge, 13 décembre, 1782.

Mon cher ami, ma foi! je perds patience et je n’ai pas tout à fait tort. Tu conviendras avec nous qu’après t’avoir écrit une douzaine de lettres sans recevoir aucune réponse, il nous est bien permis d’être un peu en colère. Au nom de Dieu, dis-nous où es-tu, que fais-tu, es-tu mort ou en vie? Comment serait-il possible que tu n’eusses reçu aucune de nos lettres, ou qu’en ayant reçu, tu te fusses si peu embarrassé de nous; toi sur qui nous comptions si fort! Non; j’aime mieux croire que tu te souviens encore de nous, et attribuer ta négligence apparente au mauvais sort de tes lettres.

Je ne vais point te faire ici le détail de toutes nos aventures dans ce pays, qui sont assez curieuses et intéressantes. Nous avons visité toute la côte septentrionale des États-Unis depuis Boston jusqu’à Pasmacadie, quelquefois séparés l’un de l’autre, mais le plus souvent ensemble; nous avons habité parmi les sauvages, voyagé avec eux, par tems dans leurs canots d’écorce, couché dans leurs cabanes et assisté à un de leurs festins; nous nous sommes trouvés rassemblés cinq Genevois à Machias pendant un hiver, au milieu des bois et des Indiens. Combien de fois nous avons pensé à toi alors; combien de fois nous t’avons désiré pour venir avec nous couper du bois le matin et le transporter dans notre chaumière pour nous en chauffer. Mr. Lesdernier avec qui nous demeurions a été fermier à Russin, et quoique depuis trente ans dans ce pays il a conservé en entier cette humeur joviale et franche et cet esprit libre qui caractérisent nos habitans de la campagne. La première fois que je le vis je me sentis ému de joie, j’aurais voulu lui sauter au cou et l’embrasser; je me crus à Genève parmi nos bons bourgeois de la campagne et il me semblait voir en lui un ancien ami.

Partout où nous avons été nous t’avons toujours regretté. De tous les jeunes gens de notre connoissance à qui nous avons pensé, tu es le seul que nous ayons toujours désiré pour compagnon de fortune et dont le caractère se plairoit le plus à notre genre de vie. Si tu pouvais t’imaginer la liberté dont nous jouissons et tous les avantages qui l’accompagnent, tu n’hésiterais pas un instant à venir la partager avec nous. Nous ne courons point après la Fortune. L’expérience nous a appris qu’elle court souvent après l’homme à qui elle crie: Arrête; mais son ardente ambition le rend sourd et la lui représente toujours comme fuyant devant lui. Alors croyant l’atteindre à force de courses et de fatigues, le malheureux s’en éloigne et lui échappe. De quels regrets ne doit-il pas être consumé si après tant de peines et de travaux il vient à connaître son erreur, misérable par sa faute et trop faible pour retourner sur ses pas. Je ne m’étonnerais point que le désespoir de s’être si cruellement trompé, le portât à se délivrer d’un reste d’existence que le souvenir de sa faute et la pensée rongeante de son ambition déçue lui rendrait insupportable. Ignorant donc si la fortune nous suit ou si elle nous précède, nous ne risquerons point notre bonheur pour la joindre, et nous aimons mieux un état qui procure une jouissance modérée mais présente et continue, que celui qui demande des souffrances préliminaires et n’offre en retour qu’un avenir plus séduisant, il est vrai, mais éloigné et incertain. Et même en le supposant certain, le grand avantage pour un homme qui a employé toute sa jeunesse (c’est à dire toute la partie de sa vie susceptible de jouissance) en veilles et en fatigues, de posséder dans un âge avancé des richesses qui lui sont alors inutiles et superflues! Ce n’est pas lorsqu’il est devenu incapable de sentir, qu’il a perdu presque toute la vivacité de ses sens et de ses passions, qu’il a besoin de l’instrument pour les satisfaire; le plaisir le plus vif que ressent un vieillard est le ressouvenir de ceux de la jeunesse, mais celui-ci n’aura que celui de ses peines passées et cette réflexion le rendra triste et mélancolique.

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