George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3
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- Название:Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3
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Du fort de Phylé, dont les ruines considérables existent encore, la plaine d'Athènes, le Pentélique, l'Hymette, l'Acropolis, et la mer Égée, apparaissent tout ensemble aux regards. Selon moi, cette perspective est plus magnifique encore que celle de Cintra et de Constantinople. La vue même de la Troade, qui embrasse l'Ida, l'Hellespont et le mont Athos dans le lointain, ne pourrait l'égaler, quoique supérieure en étendue.
J'avais beaucoup entendu parler de la beauté de l'Arcadie; mais, en exceptant la vue du monastère de Mégaspélion (qui est inférieur à Zitza pour dominer la contrée), et celle de la descente des montagnes sur la route de Tripolitza à Argos, l'Arcadie n'a guère que son nom de bien remarquable.
Sternitur, et dulces moriens reminiscitur Argos .
Virgile n'aurait pu mettre ce vers que dans la bouche d'un Argien; et (je le remarque avec respect) Argos ne mérite pas maintenant l'épithète. Si le Polynice de Stace: in mediis audit duo littora campis , pouvait actuellement entendre les bruits des deux rivages en traversant l'isthme de Corinthe, il aurait de meilleures oreilles qu'il n'en a jamais été porté depuis dans ce voyage.
«Athènes, dit un célèbre géographe, est encore la cité la plus polie de la Grèce.» Cela peut être de la Grèce , mais non des Grecs , car Yanina, dans l'Épire, est universellement regardée, même par eux, comme supérieure en richesse, en raffinement de luxe, en instruction, et par le dialecte de ses habitans. Les Athéniens sont remarquables par leur astuce; et les basses classes ne sont pas seules caractérisées dans ce proverbe qui les range parmi les juifs de Salonique et les Turcs de Négrepont.
Parmi les différens étrangers résidant à Athènes, Français, Italiens, Allemands, Ragusains, etc., il n'y eut jamais de différence d'opinion sur leur appréciation du caractère des Athéniens, quoique, sur tous les autres sujets, ils disputent avec une grande acrimonie.
M. Fauvel, consul français, qui a passé trente ans principalement à Athènes, et aux talens et aux manières duquel, comme artiste et comme homme de distinction, aucune des personnes qui l'ont connu ne refusera un public hommage, a souvent dit en ma présence que les Grecs ne sont pas dignes d'être émancipés; et il fondait son raisonnement sur les motifs de leur dépravation individuelle et nationale ; tandis qu'il oublie que cette dépravation doit être attribuée aux causes qui peuvent seulement être éloignées par la mesure qu'il réprouve.
M. Roque, respectable marchand français qui habite depuis long-tems Athènes, me disait avec la plus amusante gravité: «Monsieur, c'est la même canaille qu'aux tems de Thémistocle!» Les anciens Grecs bannirent Thémistocle, et les modernes trompent M. Roque: c'est ainsi que les grands hommes ont toujours été traités!
En un mot, tous les Franks qui sont fixés dans ce pays, et la plupart des Anglais, des Allemands, des Danois, etc., qui ne font que passer, arrivent par degrés à la même opinion, avec autant de fondement qu'un Turk, venu en Angleterre, condamnerait la nation en masse, parce qu'il aurait été friponné par son laquais, ou surfait par sa blanchisseuse.
Certainement, ce n'est point un petit motif d'être ébranlé, quand les sieurs Fauvel et Lusieri, les deux plus grands démagogues du jour, qui se partagent entre eux le pouvoir de Périclès et la popularité de Cléon, et qui tourmentent le pauvre waiwode par leurs perpétuels différends, s'accordent à condamner les Grecs en général comme un peuple nulla virtute redemptum , et les Athéniens en particulier.
Pour moi, je n'ose hasarder mon humble opinion, sachant, comme je le sais, qu'il y a maintenant en manuscrit non moins de Cinq Tours 80, de la première dimension et du plus menaçant aspect dans leur habillement typographique, faits par des personnes d'esprit et d'honneur, et qui prendront place au répertoire régulier des livres de cette espèce. Mais, si je puis exprimer mon opinion sans offenser personne, il me semble dur de déclarer si positivement, et si opiniâtrement, comme la plupart des personnes l'ont fait, que les Grecs, parce qu'aujourd'hui ils ne valent rien, ne seront jamais meilleurs.
Eton et Sonnini ont faussé notre opinion par leurs projets et leurs panégyriques; mais, d'un autre côté, de Paw et Thornton ont rabaissé les Grecs au-delà de leurs démérites.
Les Grecs ne seront jamais indépendans; ils ne seront jamais souverains comme autrefois, et Dieu les empêche de le devenir! Mais ils peuvent être sujets sans être esclaves. Nos colonies ne sont pas indépendantes; mais elles sont libres et industrieuses; la Grèce peut devenir ainsi par la suite.
Maintenant, comme les catholiques d'Irlande et les Juifs qui couvrent la terre, ainsi que tout autre peuple hétérodoxe ou bâtonné, les Grecs souffrent tous les maux physiques et moraux qui peuvent affliger l'humanité. Leur vie est un combat contre la vérité; ils sont vicieux pour leur propre défense. Ils sont si peu habitués à être traités avec humanité, que, lorsqu'il leur arrive par hasard d'en ressentir les effets, ils soupçonnent celui qui l'emploie envers eux, comme un chien souvent battu mord la main qui essaie de le caresser. «Ils sont ingrats notoirement, et d'une ingratitude abominable!» Tel est le cri général; mais, au nom de Némésis! pour qui doivent-ils avoir de la reconnaissance? Où est la créature humaine qui a jamais accordé un bienfait à un Grec, ou aux Grecs? Ils doivent être sans doute reconnaissans envers les Turks pour les fers qu'ils leur imposent, et aux Franks pour leurs promesses violées et leurs conseils perfides! Ils doivent être reconnaissans envers l'artiste qui arrache leurs ruines et l'antiquaire qui les emporte; envers le voyageur qui les fait flageller par son janissaire, et l'écrivain qui les insulte dans son journal! C'est là le montant de leurs obligations envers les étrangers.
II
Au couvent Franciscain, à Athènes, 23 janvier 1811.
Parmi les restes de la politique barbare des premiers âges, on trouve les traces de l'esclavage qui subsiste encore dans différentes contrées, dont les habitans, quoique divisés dans leur religion et leurs habitudes, s'accordent presque tous dans l'oppression qu'ils exercent.
Les Anglais ont eu enfin compassion de leurs nègres; et, sous un gouvernement un peu moins empreint de bigoterie, le jour arrivera 81où ils affranchiront aussi leurs frères catholiques; mais l'intervention seule des étrangers peut émanciper les Grecs, qui, autrement, paraissent avoir peu de chances d'émancipation de la part des Turks, comme les Juifs de la part du genre humain en général.
Nous connaissons de reste les Grecs anciens; au moins les jeunes gens de l'Europe consacrent à l'étude de leurs écrits et de leur histoire une grande partie de leur tems, qu'ils pourraient employer plus utilement à étudier leurs propres écrivains et leur propre histoire. Pour les Grecs modernes, nous les négligeons peut-être plus qu'ils ne le méritent; et tandis que chaque individu de quelque prétention au savoir passe sa jeunesse, et souvent son âge mûr, dans l'étude de la langue et des harangues des démagogues athéniens en faveur de la liberté, les descendans réels ou supposés de ces fiers républicains sont abandonnés à la tyrannie actuelle de leurs maîtres, quoique un léger effort de la part des nations européennes pût suffire pour briser leurs chaînes.
De croire, comme les Grecs le font, au retour de leur ancienne supériorité, ce serait une prétention ridicule. Il faudrait pour cela que le reste du monde rentrât dans son ancienne barbarie, après avoir reconnu la souveraineté de la Grèce; mais il ne paraît pas y avoir de grands obstacles, excepté dans l'apathie des Franks, à ce que la Grèce devînt une utile dépendance de l'empire ottoman, ou même un état libre avec de convenables garanties. Cependant je n'avance cela que sauf correction, car beaucoup de personnes bien informées doutent que ce que je propose puisse être jamais mis en pratique.
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