George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3
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- Название:Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3
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91. Cependant des foules de pélerins viendront, sans jamais se lasser, visiter les débris de ta splendeur passée. Long-tems le voyageur, au souffle du vent d'Ionie, viendra saluer la terre brillante des exploits héroïques et de la poésie. Long-tems encore tes annales et ta langue immortelle rempliront de ta gloire le cœur de la jeunesse de toutes les nations. Orgueil du vieillard! étude du jeune homme! vénérée du sage, adorée par les poètes, comme si Minerve et les Muses y dévoilaient encore leurs divins et glorieux enseignemens.
92. Le cœur de celui qui voyage soupire pour sa patrie, quand un être qui le chérit l'attend dans ses foyers paternels; mais celui qu'aucun lien n'y rappelle ou n'y retient, qu'il vienne visiter la Grèce, et contempler avec délices une terre son égale en tristesses. Cette terre de la Grèce n'est pas une terre destinée aux joies du monde; mais que celui qui se plaît dans la mélancolie vienne y passer ses jours; à peine regrettera-t-il sa terre natale lorsqu'il s'égarera dans l'enceinte sacrée de l'antique Delphes, lorsqu'il contemplera les plaines qui furent le tombeau des Grecs et des Perses.
93. Qu'il approche de cette terre consacrée et traverse en paix son magique désert; mais qu'il épargne ses débris. – Que sa main avide ne vienne point dépouiller une contrée déjà trop dépouillée! Ces autels ne furent point destinés à de telles profanations. Révérez ce que les nations autrefois ont révéré, et puisse ainsi le nom de notre patrie ne pas être déshonoré! Puissiez-vous aussi retourner heureusement aux lieux de votre enfance, et y trouver tous les délices de l'amour et toutes les satisfactions de la vie!
94. Pour toi qui, dans un chant trop prolongé, viens de distraire tes heures de loisir par des vers obscurs, ta voix se perdra bientôt dans la foule des ménestrels dont les accens retentissent de nos jours avec tant d'éclat. Cède-leur un périssable laurier. – Il le disputerait mal celui qui ne s'inquiète ni des traits acérés de la critique, ni des éloges de partisans moins sévères depuis que le froid de la mort a glacé tous les cœurs dont il aurait pu envier les suffrages. Il n'est personne à qui on puisse chercher à plaire quand il ne reste personne à aimer.
95. Toi aussi, tu n'es plus! toi qui fus si aimable et si aimée! Toi que me rendaient si chère les douces affections de notre jeunesse! qui fus pour moi ce que personne n'a été depuis, et qui ne m'abandonnas point quoique je fusse devenu indigne de toi! Qu'est-ce que ma vie est maintenant, puisque tu as cessé d'être! Tu n'es plus là pour accueillir avec transport ton voyageur à son retour; il ne lui reste qu'à gémir sur des heures qui ne reviendront plus pour lui. – Oh! que n'ont-elles jamais été, s'il ne devait plus les revoir! Il ne serait point revenu dans sa patrie pour trouver un motif de s'éloigner de nouveau!
96. O toi, toujours aimante, toujours aimable et toujours aimée! Comme le chagrin personnel rappelle le passé et se complaît dans des pensées qui sont d'autant moins amères qu'elles sont plus éloignées! mais le tems peut-être arrachera de mon imagination ton ombre chérie. Implacable trépas! tout ce que tu pouvais me ravir, tu me l'as ravi; une mère, un ami et enfin un être qui était pour moi plus qu'un ami. Jamais tes flèches pour personne ne furent si promptes et si cruelles, et la douleur succédant à la douleur m'a privé des faibles jours que la vie aurait pu m'accorder.
97. Dois-je alors me précipiter de nouveau dans la foule, et rechercher tout ce que dédaigne le repos de l'ame? Suivrai-je l'appel de la débauche dans les banquets joyeux, où le rire faux et bruyant laisse froid le cœur, contracte les joues creuses, et ne laisse dans l'ame abattue qu'un plus profond abattement? Vainement des traits empreints d'une gaîté forcée, veulent-ils feindre le plaisir, et cacher le secret dépit; les sourires ne font que précéder le cours de larmes futures, ou donner à la lèvre une expression mal dissimulée de dédain.
98. Quel est le plus cruel des malheurs qui menacent la vieillesse? Quel est celui qui laisse sur le front les traces les plus profondes? C'est de voir tout ceux qu'on a aimés effacés du livre de la vie, et d'être seul sur la terre, comme moi maintenant. Je me prosterne humblement devant celui qui châtie, dont le bras s'est appesanti sur des cœurs divisés et a détruit toutes mes espérances. Roulez, passez rapidement, jours inutiles! vous n'emporterez pas mes regrets, puisque la mort a enlevé tout ce qui attachait mon ame, et condamné mes jeunes années à toutes les afflictions de la vieillesse.
ADDITIONS AUXQUELLES RENVOIE LA NOTE 33
I
Avant de rien dire d'une ville dont tout le monde, voyageur ou non, a cru nécessaire de dire quelque chose, je prierai Miss Owenson, si elle choisit bientôt une héroïne athénienne pour ses quatre volumes, d'avoir la bonté de la marier à quelqu'un de meilleure condition qu'un Disdar-Aga (qui, par parenthèse, n'est pas un aga), le plus impoli de tous les petits officiers, et le plus grand patron de rapine qu'Athènes ait jamais vu (excepté lord Elgin). C'est le plus indigne des habitans de l'Acropolis, qui reçoit un traitement annuel de 150 piastres (8 livres sterling), outre lequel on lui donne encore de quoi payer sa garnison, le corps le plus indiscipliné de tous les corps indisciplinés de l'empire ottoman. Je dis ceci par amitié, me rappelant que je fus autrefois la cause que le mari de l' Ida d'Athènes manqua de recevoir la bastonnade. Le dit Disdar est un turbulent mari qui bat sa femme, tellement que je supplie Miss Owenson de solliciter une séparation de corps pour son Ida . Ayant donné ces préliminaires, aux lecteurs de romans, sur une matière de cette importance, j'abandonne Ida pour parler de son lieu de naissance.
Mettant de côté la magie des noms et toutes ces associations d'idées qu'il serait pédantesque et superflu de récapituler, la seule situation d'Athènes suffirait pour la rendre la favorite de tous les hommes qui ont des yeux pour admirer l'art et la nature. Le climat, à moi du moins, paraît un printems perpétuel; pendant huit mois, je n'ai pas passé un jour sans monter plusieurs heures à cheval; la pluie est extrêmement rare, la neige ne séjourne jamais dans les plaines, et un jour nuageux est une agréable rareté. En Espagne, en Portugal, et dans tous les lieux de l'Orient que j'ai visités, excepté l'Ionie et l'Attique, je n'ai point trouvé de climat d'une telle supériorité au nôtre; et à Constantinople, où je passai mai, juin, et une partie de juillet (1810), on peut damner le climat et se plaindre du spleen cinq jours au moins sur sept.
L'air de la Morée est pesant et malsain; mais, du moment où vous passez l'isthme dans la direction de Mégare, le changement est très-sensible. Je crains bien qu'Hésiode ne soit encore trouvé exact dans sa description d'un hiver béotien.
Nous avons trouvé à Livadie un esprit fort , dans la personne d'un évêque grec. Ce digne hypocrite se moquait de sa propre religion avec une grande intrépidité (mais non pas devant son troupeau), et se riait de la messe comme d'une coglioneria . Il était impossible d'avoir meilleure idée de lui pour cela; mais, pour un Béotien, il était vif avec toute son absurdité. Ce phénomène (à l'exception de Thèbes, des ruines de Chéronée, de la plaine de Platée, d'Orchomène, de Livadie, et de sa grotte de Trophonius) fut la seule chose remarquable que nous vîmes avant de passer le mont Cythéron.
La fontaine de Dircé fait tourner un moulin: du moins mon compagnon (qui, ayant résolu d'être tout à la fois propre et classique, se baigna dans ses flots) assura que c'était la fontaine de Dircé, et toute personne qui le jugera convenable pourra le contredire. À Castri, nous goûtâmes de l'eau d'une demi-douzaine de petits ruisseaux (qui, dans quelques-uns, n'était pas des plus pures) avant de décider à notre satisfaction quelle était celle de Castalie; et celle sur laquelle notre choix s'arrêta avait un goût désagréable, qui venait probablement de l'alimentation des neiges; cette expérience ne nous jeta point dans une fièvre épique comme ce pauvre Dr. Chandler.
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