Honoré Balzac - La Comédie humaine, Volume 4
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Esquissons ici les quatre saisons de ce bonheur. Il est nécessaire de montrer que la théorie du mariage au treizième arrondissement en enveloppe également tous les administrés. Soyez marquis et quadragénaire, ou sexagénaire et marchand retiré, six fois millionnaire ou rentier (Voir Un Début dans la Vie ), grand seigneur ou bourgeois, la stratégie de la passion, sauf les différences inhérentes aux zones sociales, ne varie pas. Le cœur et la caisse sont toujours en rapports exacts et définis. Enfin, vous estimerez les difficultés que la duchesse devait rencontrer dans l'exécution de son plan charitable.
On ne sait pas quelle est en France la puissance des mots sur les gens ordinaires, ni quel mal font les gens d'esprit qui les inventent. Ainsi, nul teneur de livres ne pourrait supputer le chiffre des sommes qui sont restées improductives, verrouillées au fond des cœurs généreux et des caisses par cette ignoble phrase: — Tirer une carotte !.. Ce mot est devenu si populaire qu'il faut bien lui permettre de salir cette page. D'ailleurs, en pénétrant dans le treizième arrondissement, il faut bien en accepter le patois pittoresque. Monsieur de Rochefide, comme tous les petits esprits, avait toujours peur d'être carotté . Le substantif s'est fait verbe. Dès le début de sa passion pour madame Schontz, Arthur fut sur ses gardes, et fut alors très rat , pour employer un autre mot aux ateliers de bonheur et aux ateliers de peinture. Le mot rat , quand il s'applique à une jeune fille, signifie le convive, mais appliqué à l'homme, il signifie un avare amphitryon. Madame Schontz avait trop d'esprit et connaissait trop bien les hommes pour ne pas concevoir les plus grandes espérances d'après un pareil commencement. Monsieur de Rochefide alloua cinq cents francs par mois à madame Schontz, lui meubla mesquinement un appartement de douze cents francs à un second étage rue Coquenard, et se mit à étudier le caractère d'Aurélie qui lui fournit aussitôt un caractère à étudier en s'apercevant de cet espionnage. Aussi Rochefide fut-il heureux de rencontrer une fille douée d'un si beau caractère; mais il n'y vit rien d'étonnant: la mère était une Barnheim de Bade, une femme comme il faut! Aurélie avait été d'ailleurs si bien élevée!.. Parlant l'anglais, l'allemand et l'italien, elle possédait à fond les littératures étrangères. Elle pouvait lutter sans désavantage contre les pianistes du second ordre. Et, notez ce point! elle se comportait avec ses talents comme les personnes bien nées, elle n'en disait rien. Elle prenait la brosse chez un peintre, la maniait par raillerie, et faisait une tête assez crânement pour produire un étonnement général. Par désœuvrement, durant le temps où elle dépérissait sous-maîtresse, elle avait poussé des pointes dans le domaine des sciences; mais sa vie de femme entretenue avait couvert ces bonnes semences d'un manteau de sel, et naturellement elle fit honneur à son Arthur de la floraison de ces germes précieux, recultivés pour lui. Aurélie commença donc par être d'un désintéressement égal à la volupté, qui permit à cette faible corvette d'attacher sûrement ses grappins sur ce vaisseau de haut bord. Néanmoins, vers la fin de la première année, elle faisait des tapages ignobles dans l'antichambre avec ses socques en s'arrangeant pour rentrer au moment où le marquis l'attendait, et cachait, de manière à le bien montrer, un bas de sa robe outrageusement crotté. Enfin, elle sut si parfaitement persuader à son gros papa que toute son ambition, après tant de hauts et bas, était de conquérir honnêtement une petite existence bourgeoise que, dix mois après leur rencontre, la seconde phase se déclara.
Madame Schontz obtint alors un bel appartement, rue Neuve-Saint-Georges. Arthur, ne pouvant plus dissimuler sa fortune à madame Schontz, lui donna des meubles splendides, une argenterie complète, douze cents francs par mois, une petite voiture basse à un cheval, mais à location, et il accorda le tigre assez gracieusement. La Schontz ne sut aucun gré de cette munificence, elle découvrit les motifs de la conduite de son Arthur et y reconnut des calculs de rat. Excédé de la vie de restaurant où la chère est la plupart du temps exécrable, où le moindre dîner de gourmet coûte soixante francs pour un, et deux cents francs quand on invite trois amis, Rochefide offrit à madame Schontz quarante francs par jour pour son dîner et celui d'un ami, tout compris. Aurélie accepta. Après avoir fait accepter toutes ses lettres de change de morale, tirées à un an sur les habitudes de monsieur de Rochefide, elle fut alors écoutée avec faveur quand elle réclama cinq cents francs de plus par mois pour sa toilette, afin de ne pas couvrir de honte son gros papa dont les amis appartenaient tous au Jockey-club. « – Ce serait du joli, dit-elle, si Rostignac, Maxime de Trailles, d'Esgrignon, La Roche-Hugon, Ronquerolles, Laginski, Lenoncourt, et autres, vous trouvaient avec une madame Everard! D'ailleurs, ayez confiance en moi, mon gros père, vous y gagnerez!» En effet, Aurélie s'arrangea pour déployer de nouvelles vertus dans cette nouvelle phase. Elle se dessina dans un rôle de ménagère dont elle tira le plus grand parti. Elle nouait, disait-elle, les deux bouts du mois sans dettes avec deux mille cinq cents francs, ce qui ne s'était jamais vu dans le faubourg Saint-Germain du treizième arrondissement, et elle servait des dîners infiniment supérieurs à ceux de Rothschild, on y buvait des vins exquis à dix et douze francs la bouteille. Aussi, Rochefide émerveillé, très heureux de pouvoir inviter souvent ses amis chez sa maîtresse en y trouvant de l'économie, disait-il en la serrant par la taille: « – Voilà un trésor!..» Bientôt il loua pour elle un tiers de loge aux Italiens, puis il finit par la mener aux premières représentations. Il commençait à consulter son Aurélie en reconnaissant l'excellence de ses conseils, elle lui laissait prendre les mots spirituels qu'elle disait à tout propos et qui, n'étant pas connus, relevèrent sa réputation d'homme amusant. Enfin il acquit la certitude d'être aimé véritablement et pour lui-même. Aurélie refusa de faire le bonheur d'un prince russe à raison de cinq mille francs par mois. « – Vous êtes heureux, mon cher marquis, s'écria le vieux prince Galathionne en finissant au club une partie de whist. Hier, quand vous nous avez laissés seuls, madame Schontz et moi, j'ai voulu vous la souffler; mais elle m'a dit: «Mon prince, vous n'êtes pas plus beau, mais vous êtes plus âgé que Rochefide; vous me battriez, et il est comme un père pour moi, trouvez-moi là le quart d'une bonne raison pour changer?.. Je n'ai pas pour Arthur la passion folle que j'ai eue pour des petits drôles à bottes vernies, et de qui je payais les dettes; mais je l'aime comme une femme aime son mari quand elle est honnête femme. Et elle m'a mis à la porte.» Ce discours, qui ne sentait pas la charge , eut pour effet de prodigieusement aider à l'état d'abandon et de dégradation qui déshonorait l'hôtel de Rochefide. Bientôt, Arthur transporta sa vie et ses plaisirs chez madame Schontz, et il s'en trouva bien; car, au bout de trois ans, il eut quatre cent mille francs à placer.
La troisième phase commença. Madame Schontz devint la plus tendre des mères pour le fils d'Arthur, elle allait le chercher à son collége et l'y ramenait elle-même; elle accabla de cadeaux, de friandises, d'argent cet enfant qui l'appelait sa petite maman , et de qui elle fut adorée. Elle entra dans le maniement de la fortune de son Arthur, elle lui fit acheter des rentes en baisse avant le fameux traité de Londres qui renversa le ministère du 1 ermars. Arthur gagna deux cent mille francs, et Aurélie ne demanda pas une obole. En gentilhomme qu'il était, Rochefide plaça ses six cent mille francs en actions de la Banque, et il en mit la moitié au nom de mademoiselle Joséphine Schiltz. Un petit hôtel, loué rue de la Bruyère, fut remis à Grindot, le célèbre architecte, avec ordre d'en faire une voluptueuse bonbonnière. Rochefide ne compta plus dès lors avec madame Schontz, qui recevait les revenus, et payait les mémoires. Devenue sa femme… de confiance, elle justifia ce titre en rendant son gros papa plus heureux que jamais; elle en avait reconnu les caprices, elle les satisfaisait comme madame de Pompadour caressait les fantaisies de Louis XV. Elle fut enfin maîtresse en titre, maîtresse absolue. Aussi se permit-elle alors de protéger de petits jeunes gens ravissants, des artistes, des gens de lettres nouveau-nés à la gloire qui niaient les anciens et les modernes et tâchaient de se faire une grande réputation en faisant peu de chose. La conduite de madame Schontz, chef-d'œuvre de tactique, doit vous en révéler toute la supériorité. D'abord, dix à douze jeunes gens amusaient Arthur, lui fournissaient des traits d'esprit, des jugements fins sur toutes choses, et ne mettaient pas en question la fidélité de la maîtresse de la maison; puis ils la tenaient pour une femme éminemment spirituelle. Aussi ces annonces vivantes, ces articles ambulants firent-ils passer madame Schontz pour la femme la plus agréable que l'on connût sur la lisière qui sépare le treizième arrondissement des douze autres. Ses rivales, Suzanne Gaillard qui, depuis 1838, avait sur elle l'avantage d'être devenue femme mariée en légitime mariage, pléonasme nécessaire pour expliquer un mariage solide, Fanny-Beaupré, Mariette, Antonia répandaient des calomnies plus que drolatiques sur la beauté de ces jeunes gens et sur la complaisance avec laquelle monsieur de Rochefide les accueillait. Madame Schontz, qui distançait de trois blagues , disait-elle, tout l'esprit de ces dames, un jour à un souper donné par Nathan chez Florine, après un bal de l'Opéra, leur dit, après leur avoir expliqué sa fortune et son succès, un « – Faites-en autant?..» dont on a gardé la mémoire. Madame Schontz fit vendre les chevaux de course pendant cette période, en se livrant à des considérations qu'elle devait sans doute à l'esprit critique de Claude Vignon, un de ses habitués. « – Je concevrais, dit-elle un soir après avoir longtemps cravaché les chevaux de ses plaisanteries, que les princes et les gens riches prissent à cœur l'hippiatrique; mais pour faire le bien du pays, et non pour les satisfactions puériles d'un amour-propre de joueur. Si vous aviez des haras dans vos terres, si vous y éleviez des mille à douze cents chevaux, si chacun faisait courir les meilleurs élèves de son haras, si tous les haras de France et de Navarre concouraient à chaque solennité, ce serait grand et beau; mais vous achetez des sujets comme des directeurs de spectacle font la traite des artistes, vous ravalez une institution jusqu'à n'être plus qu'un jeu, vous avez la Bourse des jambes comme vous avez la Bourse des rentes!.. C'est indigne. Dépenseriez-vous par hasard soixante mille francs pour lire dans les journaux: «Lélia, à monsieur de Rochefide, a battu d'une longueur Fleur-de-Genêt, à monsieur le duc de Rhétoré »?.. Il vaudrait mieux alors donner cet argent à des poëtes, ils vous feraient aller en vers ou en prose à l'immortalité, comme feu Monthyon!» A force d'être taonné, le marquis reconnut le creux du turf , il réalisa cette économie de soixante mille francs, et l'année suivante madame Schontz lui dit: « – Je ne te coûte plus rien, Arthur!» Beaucoup de gens riches envièrent alors madame Schontz au marquis et tâchèrent de la lui enlever; mais, comme le prince russe, ils y perdirent leur vieillesse. « – Écoute, mon cher, avait-elle dit quinze jours auparavant à Finot devenu fort riche, je suis sûre que Rochefide me pardonnerait une petite passion si je devenais folle de quelqu'un, et l'on ne quitte jamais un marquis de cette bonne-enfance-là pour un parvenu comme toi. Tu ne me maintiendrais pas dans la position où m'a mise Arthur, il a fait de moi une demi-femme comme il faut, et toi tu ne pourrais jamais y parvenir, même en m'épousant.» Ceci fut le dernier clou rivé qui compléta le ferrement de cet heureux forçat. Le propos parvint aux oreilles absentes pour lesquelles il fut tenu.
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