Jules Delaborde - Charlotte de Bourbon, princesse d'Orange
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- Название:Charlotte de Bourbon, princesse d'Orange
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Quatre ans plus tard, ce déplorable chef de famille montra, de nouveau, combien, au foyer domestique, il était dépourvu de toute délicatesse de sentiments et de procédés. En effet, rompant avec le respect qu'il devait à la mémoire de sa femme et aux impressions qui, dans le cœur de ses enfants, survivaient à la perte de leur mère, il eut la téméraire prétention, en se remariant à l'âge de cinquante-cinq ans, de leur imposer, comme devant remplacer, vis-à-vis d'eux, Jacqueline de Long-Vic, une jeune fille de dix-neuf ans 28 28 «Quoy que le duc de Montpensier eût eu de la duchesse, sa femme, un fils et plusieurs filles, il ne laissa pas de songer à un second mariage, à l'âge de cinquante-cinq ans passés; et ayant fait choix de Catherine de Lorraine, fille de François de Lorraine, duc de Guise, et d'Anne d'Este, pour lors âgée seulement de dix-huit ans, le traité en fut passé à Angers, le 4 février 1570.» (Coustureau, Vie du duc de Montpensier , addit., p. 179). – Brantôme dit de Catherine de Lorraine que «bien tendrette d'aage, elle espousa son mary qui eût pu estre son ayeul». (Édit. L. Lal., t. IX, p. 646). – Le Laboureur (addit. aux Mém. de Castelnau , t. II, p. 735) allant au fond des choses, n'hésite pas à dire: «Le duc de Montpensier se maria, en premières noces à Jacqueline de Long-Vic, pour profiter du crédit de l'admiral Chabot, qui avoit épousé Françoise de Long-Vic, sa sœur aînée; et ce fut pour la mesme considération qu'il prit pour seconde femme Catherine de Lorraine, sœur du duc de Guise, auquel cette alliance fut plus utile pour achever de détacher ce prince des intérêts de sa maison, et pour le discréditer parmi des siens, qu'elle ne lui fut avantageuse… Il apprit par les suites des différends qu'il eut à la cour et par la conduite que cette seconde femme tint avec lui, qu'on n'avoit eu d'autre dessein que de désunir sa maison… en luy donnant pour le veiller une femme fort entreprenante et qui luy donna bien des affaires.»]
, sans consistance morale, appartenant à cette funeste maison de Guise, contre l'ambition et les haines invétérées de laquelle la défunte duchesse s'était naguère noblement élevée.
Insulter ainsi au passé de celle qui n'existait plus, c'était, de la part du duc, blesser au cœur ses enfants.
C'en fut trop pour Charlotte de Bourbon! A dater du jour où son père voulut lui donner pour seconde mère Catherine de Lorraine, elle sentit qu'elle n'avait plus qu'à briser, dès qu'elle le pourrait, l'insupportable joug sous lequel il la tenait, à Jouarre, asservie depuis tant d'années. Libre de tout engagement, légalement maîtresse de sa personne et de ses actions, elle se décida à quitter pour toujours l'abbaye et à se ménager une retraite honorable hors de France.
Confiant alors à sa sœur, la duchesse de Bouillon, et à la reine de Navarre le secret de la résolution qu'elle avait prise et que ces femmes de cœur ne pouvaient qu'approuver, elle leur demanda conseil sur le choix des moyens propres à en assurer l'exécution.
La duchesse de Bouillon lui fit savoir, qu'elle et le duc, son mari, étaient prêts à la recevoir, et que leur affectueux dévouement lui était acquis, plus que jamais.
Les dispositions de la reine de Navarre n'étaient pas moins favorables. Tout en émettant l'avis que Charlotte de Bourbon devait se rendre directement auprès de sa sœur et de son beau-frère, elle estima que peut-être, quel que fût leur bon vouloir, elle ne se trouverait pas suffisamment en sûreté à Sedan, et que dès lors il serait prudent de lui procurer, au loin, un asile, à la cour de l'électeur palatin, Frédéric III. Aussi en écrivit-elle à ce prince, qui déclara consentir à recevoir la protégée de la reine. Il y eut plus: le séjour que Charlotte ferait à Heydelberg, ne devait être, dans la pensée de Jeanne d'Albret, qu'un moyen à l'aide duquel elle espérait obtenir du duc de Montpensier qu'il laissât sa fille se retirer définitivement en Béarn et y vivre auprès d'elle. Quoi de plus touchant que cette dernière partie du plan ainsi conçu par Jeanne d'Albret en faveur de sa jeune amie! Ajoutons que l'amiral de Coligny et sa famille, qui soutenaient alors, à La Rochelle, d'intimes rapports avec la reine de Navarre, approuvèrent sans réserve son plan, à l'exécution duquel le gendre de l'amiral, Téligny, se chargea de concourir en une certaine mesure.
Voilà ce que nous révèle la lettre suivante, à peine connue jusqu'ici 29 29 British museum, mss. Harlay, 1.582, fo 367.
:
«Ma cousine, écrivait Jeanne d'Albret à Charlotte de Bourbon, j'ay receu vostre lettre et suis infiniment marrye que je ne vous puis servir comme je le désire; vous priant ne doubter point de mon affection, laquelle ne manquera jamais, à vostre endroict; mais vostre affaire est de telle importance, qu'il ne fault faire qu'une petite faulte pour tout gaster; et, puisque ce porteur m'a assuré vous faire rendre mes lettres bien seurement, je vous diray que nous ne trouvons point de meilleur expédient pour vous, que celuy que vous avons mandé , d'aller vers madame de Bouillon, vostre sœur, et delà en Allemagne. Et si avez besoing que j'en escrive encores au seigneur dont il est question, vous me le manderez, où je dresseray vostre voyage par mes lettres; car je ne doubte point que monsieur vostre père, sçachant que serez en pays estranger, ne trouve bien, pour vous en retirer, que veniez plustost en mes païs et avec moy; ce que je desire infiniment, pour vous monstrer l'affection que je vous porte, et que soyez avec moy comme ma fille; car, si je puis parvenir à cela, je vous feray office de mère en tout ce qui concernera vostre grandeur et contentement. Il faut, ma cousine, que ceci soit mené bien sagement et secrètement. Je vous prie, par le moyen de monsieur de Telligny , qui me fera seurement tenir voz lettres, me mander ce que vous voulez que je face, et faire estat de mon amitié. Et sur ceste asseurance, je prieray Dieu, ma cousine, qu'il vous donne accroissement de ses sainctes grâces. De La Rochelle, ce 28 de juillet 1571.
»Vostre bien bonne cousine et perpétuelle amye, »Jehanne.Charlotte de Bourbon accueillit avec gratitude les directions et l'affectueux patronage que mentionnait cette lettre.
Depuis sa réception, six mois s'écoulèrent en prudentes combinaisons et démarches, avant que la jeune princesse pût mettre à exécution son projet d'évasion.
Forte de l'appui que lui prêtaient sa sœur et la reine de Navarre, elle accepta, d'accord avec l'une et l'autre, celui d'un homme recommandable, François Daverly, seigneur de Minay, dont le dévouement était à la hauteur des devoirs que lui imposait le rôle de protecteur d'une noble fugitive, pendant le long et difficile trajet qu'elle allait entreprendre.
Ce fut en février 1572 que Charlotte de Bourbon quitta l'abbaye, d'où sortirent, en même temps qu'elle, deux de ses religieuses. Toutes trois étaient accompagnées par François Daverly et par son frère.
On croyait, en voyant l'abbesse de Jouarre et son entourage franchir l'enceinte du cloître, qu'il ne s'agissait que d'une simple visite à rendre à l'abbesse du Paraclet.
En réalité Charlotte de Bourbon s'acheminait vers Sedan, comme vers un lieu de refuge inaccessible à la persécution. Mais, là même, à en juger par certains indices d'hostiles menées, récemment ourdies en France, la persécution pouvait l'atteindre: aussi, presque aussitôt, des conseils inspirés par l'affection et la vigilance d'autrui la détournèrent-ils, à son vif regret et à celui de la duchesse, sa sœur, de son projet de résidence à Sedan, et la décidèrent-ils à se rendre directement à Heydelberg, où il lui était affirmé qu'elle serait en pleine sûreté, auprès de l'électeur Frédéric III et de l'électrice.
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