Roger Dombre - Un tuteur embarrassé
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J'aimerais mieux cela, je l'avoue.
Il paraît (c'est Valère, mon mari, qui me tient au courant de la chose) que la fortune de notre nièce est fort compromise.
Ce ne peut être l'appréhension d'une future pauvreté qui "travaille" la pauvre enfant, puisqu'elle ne s'en doute même pas.
Vaguement elle sait qu'un étranger, son parent au soixantième degré, lui conteste des biens qu'elle croit tout à fait à elle; elle n'y voit pas plus loin que le bout de son petit nez blanc, et se figure être aussi riche que par le passé.
Nous ne lui parlons pas affaires, du reste; à quoi bon assombrir cette jeunesse si insouciante!
Pour moi, je voudrais lui voir conserver cette fortune, qui deviendrait l'apanage de mon Robert; en bonne mère, n'est-ce pas? et en bonne tante aussi, il m'est bien permis de le souhaiter.
Enfin, il en sera ce que Dieu voudra."
VI
Notes de Betrande.
"Seigneur, je vous offre, en expiation de mes fautes, toutes les impatiences que suscite en moi la conduite de ma nièce Odette.
Quand on pense qu'elle ose me tenir tête, à moi, sa tante Bertrande! à moi que personne n'a jamais encore contredite, pas même un époux, puisque je n'ai jamais voulu en prendre.
Et je ne puis que blâmer tout bas mon neveu Robert, qui continue à n'avoir d'yeux que pour cette petite diablesse.
Mon Dieu, encore une fois, je vous l'offre!
J'ai insinué à Valère et à Germaine que cet exemple peut être pernicieux pour leurs filles; ils font la sourde oreille.
Combien grande sur eux est la puissance de cette enfant gâtée!
Moi aussi, je l'aime, seulement je n'encourage pas ses faiblesses.
Elle était si mignonne quand elle nous est arrivée de province, après la mort de ses parents; elle est si câline, si délicatement attentionnée, quand elle le veut!
Mais aujourd'hui, Dieu du ciel! Que s'est-il passé en elle?
C'est à croire que depuis sa crise de léthargie qui nous a tous si fort effrayés, elle demeure possédée d'un démon et qu'il faudrait l'exorciser pour nous rendre l'Odette d'autrefois."
VII
Notes de Jeanne.
"Certainement, Blanche est comme moi bien heureuse que Nénette soit revenue en ce monde, mais combien on l'aimait mieux avant… sa mort!
Quelle mouche l'a donc piquée et que lui avons-nous fait pour qu'elle nous traite tous avec une telle désinvolture?"
Notes de Gui.
"Pour un cousin embêté, je suis un cousin embêté! Mais, aussi, mettez-vous à ma place.
J'avais une cousinette gentille à croquer, même quand elle trépignait et se mettait en colère… (il y a bien quelque vingt mois que cela ne lui arrivait plus); pleine d'esprit, pétillante d'humour, qui montait à bicyclette comme un ange et jouait au tennis comme un séraphin…
Et puis, crac! on nous la change, non pas en nourrice, mais dans l'autre monde où elle est allée fourrer son petit nez pendant quelques heures, si je sais, diable, pourquoi?
A quel propos nous en veut-elle, cette petite créature si jolie et si méchante que nous avons toujours gâtée beaucoup et dont nous avons fêté la résurrection récente avec tant de joie?
Moi, je sais bien que si je répondais seulement le quart du quart des impertinences qu'elle débite aux auteurs de mes jours, on me flanquerait à la porte, et l'on aurait bien raison!
Mais, voir Nénette grincheuse, non, c'est à n'y pas croire!"
Notes de Robert.
"Que se passe-t-il dans le coeur ou dans la tête de notre chérie?
On lui pardonne, d'abord parce qu'elle est femme et mignonne à ravir, ensuite, parce que, un instant, nous avons cru l'avoir perdue.
Mon Dieu! penser qu'elle aurait pu mourir là, sous nos yeux! que son joli sourire n'aurait plus lui; que ses lèvres si fines auraient pu être fermées à jamais; que cette voix si fraîche n'aurait plus résonné par ici!
Heureusement, cela n'a été qu'une fausse alerte.
Mais que l'Odette d'aujourd'hui ressemble peu à l'Odette d'avant… le malheur!
Mon Dieu! j'ai tant souffert quand je l'ai portée sur son lit, déjà la croyant morte subitement! Sans oser l'effleurer d'un dernier baiser fraternel, je regardais, comme hébété, ce corps inanimé. A la violence de mon chagrin, j'ai compris la force de ma tendresse pour elle, mesuré la place qu'elle tient dans mon coeur. Mais, je n'en ai rien montré, et personne n'aura deviné ce qui se passait alors en moi, Oui, je crois que je l'ai aimée fillette, dès qu'elle est apparue sous notre toit… Et maintenant, bien qu'elle n'ait pas encore seize ans accomplis, je sens que mon plus cher désir est qu'elle réponde vraiment à ma tendresse et soit mienne à jamais. Or, jusqu'à ce jour funeste, où nous avons pleuré sur elle, je me figurais qu'elle éprouvait pour moi une affection plus que fraternelle… Aujourd'hui, hélas! je doute."
VIII
– Pourquoi, mon bijou, n'êtes-vous plus la même depuis que vous avez été quasiment morte?
– Ca, ma bonne Euphranie, je ne saurais te le dire. Avoue, au moins, qu'avec toi je n'ai pas changé.
– Non, faut en convenir, demoiselle, faut en convenir. Vous êtes toujours câline avec votre vieille bonne qui vous aime tant.
– Et d'une façon désintéressée, toi du moins, Nanie.
– Comment ça, désintéressée? fit la bonne femme en ouvrant tout grand ses petits yeux bridés.
– Oui, tu m'aimes pour moi-même, toi, Nanie.
– Ben, naturellement; parce que vous êtes tout plein gentille et mignonne.
– N'est-ce pas? pour cela seulement.
– Et aussi parce que vous me faites des petits cadeaux à chaque instant.
– Ah! voilà, fit amèrement Mlle d'Héristel. Ton affection ressemble à celle des autres.
La vieille femme réfléchit une minute, puis branla la tête et dit carrément:
– Comprend pas.
La jeune fille soupira:
– Mais moi, je m'entends, et cela suffit.
– Ben oui, répéta la servante, revenue à son idée, on vous aime pour votre petit coeur si généreux.
– Et si je ne donnais rien?
– On vous aimerait quand même pour vos autres qualités, ma mignonne; c'est qu'alors vous seriez pauvre et ne pourriez plus faire plaisir aux autres.
– Ah! fit encore Odette, qui eût voulu interroger davantage la vieille femme, mais qui n'osait.
Hélas! oui, comme le déclaraient, chacun dans son for intérieur, tous les Samozane, la jeune ressuscitée n'était plus du tout la charmante et rieuse fille du temps passé.
D'abord contente de revenir au monde bien portante, de revoir tous les siens, elle avait ensuite peu à peu, réfléchi, se remémorant les paroles entendues pendant sa léthargie et les commentant à sa façon, la pauvre fillette. Sa vive imagination aidant, elle en vint à se grossir les choses, à interpréter bizarrement les propos recueillis et à se forger mille chimères.
Elle les avait bien entendus, ces propos, tendres et désolés pour la plupart, mais elle n'avait pu voir la mimique sincèrement navrée qui les accompagnait.
Mon Dieu! oui, le tuteur un peu maniaque avait bien murmuré:
– J'avais toujours dit que celle petite n'était pas comme les autres.
Mais, en prononçant ces mots, il avait l'oeil humide et la voix chevrotante.
Mme Samozane avait dit, en effet:
– Elle nous en a fait voir de dures, la pauvre enfant, que le bon Dieu lui pardonne!
Mais quoi de plus vrai? cette idée venait simplement à l'esprit de l'excellente femme dont "la trépassée" n'apercevait pas le visage bouleversé.
De même pour tante Bertrande, bien meilleure dans le fond que ne le comportait son apparence bourrue.
Un peu insignifiantes, les demoiselles Samozane se sentaient réellement navrées de perdre leur cousine qui les taquinait souvent, mais que leur coeur étroit et superficiel n'eût guère plus aimée si elle eût été leur soeur.
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