Noémie Dondel Du Faouëdic - Voyages loin de ma chambre t.2
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Il voit encore défiler Charles-Quint qui séjourna quelques jours à Blois en allant à Chambord, Jeanne d’Albret, Isabelle de France, Marie Stuart, Coligny, Mademoiselle de Montpensier, la grande Mademoiselle, Charles II, le prétendant à la couronne d’Angleterre, Louis XIV, qui s’y arrêta quelques jours en se rendant à Saint-Jean-de-Luz, pour épouser l’infante d’Espagne. C’est là qu’il vit pour la première fois Mademoiselle de La Vallière.
Voilà la chambre où Valentine de Milan (dont l’histoire a enregistré la tendresse conjugale) vint avec ses enfants, pleurer son époux, assassiné en 1407. C’est là, dans ce vieux château de Blois, qu’elle prit pour emblème, une chantepleure (arrosoir), entre deux S, initiales de soupir et de soucy , avec la mélancolique devise restée célèbre: «Plus ne m’est rien, rien ne m’est plus» que l’on voyait répétée sur toutes les tentures noires qui garnissaient sa chambre. C’est en vain qu’elle demanda justice. Elle ne put survivre à sa douleur et au triomphe de son ennemi, et mourut à Blois, à l’âge de trente-huit ans, après avoir donné l’exemple de la plus chaste vertu, au milieu de la cour licencieuse d’Isabeau de Bavière. «Le quatrième jour de décembre, dit Juvénal des Ursins, mourut de courroux et de deuil, la duchesse d’Orléans.»
C’est encore dans l’enceinte fortifiée du château de Blois que Jeanne d’Arc (avril 1429), fit son entrée aux acclamations de la multitude. Elle y séjourna plusieurs jours, en attendant les renforts promis par le roi. Pendant ce temps là, Jeanne priait et écoutait ses voix, sainte Catherine et sainte Marguerite qui lui dirent: « Prends l’étendard de par le Roi du Ciel et fait quérir l’épée de Charles-Martel .»
C’est donc à Blois et non à Poitiers comme l’ont prétendu quelques écrivains, que Jeanne fit faire l’étendard qui devait la conduire au triomphe.
Quant à l’épée, voici son histoire.
On croit que l’église primitive de la paroisse Sainte-Catherine, dans l’arrondissement de Chinon, fut fondée par Charles Martel, en 732, après la bataille gagnée sur Abdérame et à l’endroit où l’on avait cessé de poursuivre les Sarrazins. Il y déposa l’épée dont il s’était servi durant le combat, et ce fut cette même épée que Jeanne d’Arc envoya chercher (1429) comme un signe de victoire.
La cœur s’émeut au souvenir de ces preux héroïques, de ces fiers chevaliers qui, conduits par Jeanne, guerroyaient pour le roi et sauvaient la patrie!..
C’est encore au château de Blois, dans l’un de ces appartements majestueux, que Charles d’Orléans, le prince le plus accompli de son temps, charmé des beautés de la nature, en un jour de printemps, écrivit ce charmant rondel, qui le place en tête des poètes du XV esiècle:
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s’est vestu de broderye,
De soleil raiant 2 2 Rayonnant.
cler et beau.
Il n’y a beste, ne oiseau
Qui en son jargon ne chante ou crye:
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d’argent, d’orfèvrerie;
Chacun s’abille de nouveau,
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.
En 1462, le 27 juin, Louis XII, fils de Charles d’Orléans et de Marie de Clèves, naquit au château de Blois. Louis XI fut son parrain et lui donna son nom. «Il eut à cette occasion de grandes chères à merveille, dit saint Gelais, trop longues à mettre par escrit .» Ce qui nous prive encore une fois de tous ces détails intimes de la vie au moyen-âge, dont nous sommes si friands aujourd’hui. C’est au château de Blois que le filleul de Louis XI apprit, dans la nuit du 7 avril 1498, l’évènement qui le faisait roi, c’est-à-dire la mort imprévue de Charles VIII au château d’Amboise. C’est aussi dans ce même château que Louis XII, parlant à la Trémoïlle, prononça ces paroles mémorables: «Ce n’est pas au Roi de France, à venger les injures du duc d’Orléans.»
Le célèbre Machiavel fit deux séjours au château de Blois, en 1501 et en 1510, pour prendre part à des conférences diplomatiques, comme ambassadeur de la république florentine, alliée de Louis XII.
C’est au château de Blois, que naquit le 25 octobre 1510, la seconde fille de Louis XII et de Anne de Bretagne. Elle reçut le nom de Renée, qu’elle devait illustrer un jour, dit Dom Lobineau, par son savoir et par la protection qu’elle accorda aux lettres.
C’est encore ici que Jeanne d’Albret entourée d’une brillante escorte, vint préparer le mariage de son fils avec Marguerite de Valois.
Sans les chroniqueurs du temps, il serait impossible de se faire une idée du somptueux intérieur des châteaux royaux et princiers du moyen-âge; des plaisirs variés: tournois, comédies, musique, bals et festins qu’on y donnait, avec «grande ordonnance» et grand souci du cérémonial et du décorum qui régnait déjà parmi les dames et les demoiselles d’honneur, les pages, les chevaliers. On le voit, de tous temps, M. Protocole et Mme Etiquette ont fait des leurs.
Le château de Blois eut donc ses jours de fêtes et ses jours de deuil. Joies et douleurs, sourires et larmes, n’est-ce pas la vie?
Anne de Bretagne mourut au château de Blois le 9 janvier 1514. «Louis XII, dit Seyssel, qui l’avait si tant aimée, qu’il avait déposé en elle tous ses plaisirs et toutes ses délices, la pleura amèrement. Il voulut porter le deuil en noir, contre l’usage, et resta trois jours enfermé dans son cabinet, sans vouloir voir personne. Il serait difficile aussi de peindre le chagrin de ses dames d’honneur et de ses chevaliers bretons; car c’est à tort qu’on a attribué à François I erl’introduction des dames d’honneur à la cour, c’est à la reine de France, Anne de Bretagne, qu’on doit cette institution.
La reine Anne habita souvent le château de Blois après son second mariage, avec Louis XII, qui avait une prédilection marquée pour ce château.
La cour de la reine Anne, dit Brantôme, était une fort belle école pour les dames et les demoiselles qui, pouvant se façonner sur le modèle de la reine, restaient sages et vertueuses.
Anne est la première reine de France qui ait eu ses gardes particuliers; usant de ses prérogatives de duchesse de Bretagne, elle avait en plus des gentilhommes ordinaires de la cour, cent chevaliers, tous bretons, qui l’accompagnaient aux offices et dans ses promenades. Si ses chevaliers appartenaient aux premières familles de la Bretagne, ses dames et demoiselles d’honneur portaient les plus beaux noms de France: Charlotte d’Aragon, Anne de Bourbon, Catherine et Germaine de Foix, Blanche de Montgazon, Jeanne de Rohan-Guémenée, Catherine de Barres, Louise de Bourdeille, tante de Brantôme, et bien d’autres. Ces dames se réunissaient autour de la reine pour travailler ensemble à des ornements d’église. On garde à Blois le souvenir d’une chape, ruisselante de perles et d’or, destinée au Pape. Les bonnes mœurs, l’esprit et la grâce, qui régnaient alors à la cour de France, étaient en grande réputation dans toute l’Europe.
Mais je m’oublie, il en est toujours ainsi quand je parle de notre bonne duchesse, quand je me rappelle sa vie si courte par les années, si longue par ses œuvres et ses bienfaits.
Ce fut aussi au château de Blois, que la princesse Claude de France, sa fille, trépassa à vingt-cinq ans, le 20 juillet 1524. «Fatale année pour la France, dit un historien, car elle perdit le duché de Milan, deux armées et sa reine.»
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