Dino Dorothée - Chronique de 1831 à 1862, Tome 2 (de 4)
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Chronique de 1831 à 1862, Tome 2 (de 4): краткое содержание, описание и аннотация
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Lady Jersey a donné ordre qu'on lui envoyât copie de sa correspondance avec lady Pembroke. Il paraît que c'est au delà de tout ce qu'on peut imaginer, en style de servante. Elle veut aussi que M. de Talleyrand lise tous ces factums.
J'ai une lettre de la princesse Louise de Prusse, ma marraine, extrêmement favorable pour les jeunes Princes français. La princesse Louise est une femme d'esprit, et d'un jugement naturellement ironique et sévère, ce qui donne encore plus de prix à son appréciation. M. de Valençay m'écrit qu'il a été frappé de la beauté des Princesses, de leurs pierreries et de l'élégance de leur toilette. M. de Humboldt avait conduit les Princes et leur suite voir les musées et les ateliers d'artistes. Le Prince Royal de Prusse, qui a le goût des arts, a donné, à cet égard, un grand élan à Berlin. M. le duc d'Orléans a fait une chose qui a plu beaucoup, c'est de commander une statue à Rauch, le premier sculpteur de la Prusse et le protégé du Roi.
La timidité de la Reine des Pays-Bas est encore plus grande que celle du duc de Nemours. Cette disposition semblable les a rapprochés, car on assure que la Reine a pris le jeune Prince en amitié et qu'il y a, entre eux, de longues conversations.
Valençay, 29 mai 1836. – J'ai lu, hier, la nouvelle pièce de M. Casimir Delavigne, Une famille au temps de Luther . Il y a de beaux vers, mais rien n'est moins fait pour la scène, et plus froid que ces discussions théologiques, même lorsqu'elles finissent par un crime; et puis, on est un peu fatigué de ces formes de fanatisme, qui ne sont plus de notre temps. Enfin, on est las même de l'horrible boucherie de la Saint-Barthélemy, et la meilleure preuve qu'elle a perdu son horreur, aussi bien que les atrocités des Atrides, c'est qu'on les chante et qu'on les danse!
Madame Adélaïde mande à M. de Talleyrand que la princesse Royale de Prusse a écrit à sa mère, la Reine douairière de Bavière, qu'elle était forcée de convenir de la distinction des Princes français et que c'était un bien bon ami du Roi Louis-Philippe qui leur avait donné le conseil de se montrer.
Voilà le Roi de Naples parti de chez lui, les uns disent pour aller épouser une princesse de Modène, d'autres, pour faire sa cour à la fille de l'archiduc Charles, et d'autres enfin pour venir regarder les jeunes Princesses à Paris.
Le Roi fait faire pour Valençay un portrait en pied de François I er, qui a bâti le château, et un autre de la Grande Mademoiselle, qui y est venue, et qui l'a loué dans ses Mémoires . Le Roi envoie aussi à M. de Talleyrand le fauteuil qui servait à rouler Louis XVIII et il nous a fait dire par Madame que, s'il allait à Bordeaux, ce qui serait possible, il passerait ici.
Valençay, 31 mai 1836. – Il paraît que ni l'esprit ni l'âge ne mettent à l'abri des folies: celle de M. Ancillon en épousant Mlle de Verquignieulle en est une grande, d'après ce que l'on écrit de Berlin. M. de Valençay me mande aussi que la fête donnée par M. Bresson 21 21 M. Bresson était alors ministre de France à Berlin.
et à laquelle le Roi de Prusse a assisté, a été fort brillante: tous les valets étaient en grande livrée, bleu, rouge et or, et Bresson lui a dit: «Ce sont mes couleurs.» Cela n'est-il pas amusant et digne du temps actuel? «A la bonne heure!» comme dit M. de Talleyrand.
Valençay, 1 erjuin 1836. – Les jeunes Messieurs français qui étaient allés à Prague sont revenus; ils y sont restés fort peu. Ce qui les a frappés le plus, c'est l'atmosphère d'ennui au milieu de laquelle on doit y vivre. Ils ont trouvé un très bon visage au duc de Bordeaux, mais la taille peu agréable, l'esprit peu développé, comme celui d'un enfant élevé au milieu de vieillards.
A un dîner, donné le 22 mai aux deux Princes français chez le Prince Royal de Prusse, la princesse Albert 22 22 La princesse Albert de Prusse était une princesse des Pays-Bas.
, à la grande rage de Bresson, au grand mécontentement du Roi et au grand effroi de tous les assistants, avait paru avec une énorme guirlande de lys dans ses cheveux; jusque-là, cependant, elle avait été convenable.
Les cadeaux faits par M. le duc d'Orléans à Berlin ont été énormes; tant en argent qu'en diamants, cela a été de plus de cent mille francs!.. plutôt trop que pas assez. Le prince Wittgenstein a reçu une boîte, non seulement avec le portrait du Prince Royal, mais encore avec ceux du Roi et de la Reine. Ceci est une attention très marquée. M. Ancillon, bardé de la grande croix de la Légion d'honneur, se boursouflait et se pavanait. Il avait l'air de vouloir marcher sur le corps de tout le monde. Bourgeois et calviniste; cela s'explique.
On se quitte s'adorant, les uns aimant les Princes comme leurs fils, les autres comme des frères, enfin, jamais succès n'a été plus complet; toutes les femmes sont frappées de la beauté de M. le duc d'Orléans. Mes autorités ne sont pas suspectes, car ce n'est pas seulement M. de Valençay que je cite, mais encore d'autres lettres arrivées ici hier, et de Berlinois même. L'accident, qui a failli arriver au duc d'Orléans à la manœuvre, tenait à des politesses qu'il faisait aux Princesses, près desquelles il caracolait, c'est dans ce moment-là qu'il a failli être renversé, mais l'adresse avec laquelle il s'en est tiré lui a valu force compliments, et, à ce sujet-là, voici ce que m'écrit la duchesse de Cumberland: «Jugez ce que nous serions devenus, s'il lui était arrivé du mal; je voudrais laisser mon corps malade dans mon lit, et me transformer en ange gardien, pour planer sur eux pendant leur séjour à Berlin, et répondre ainsi à la confiance de votre Reine, qui, dans une lettre charmante, m'a priée de traiter ses fils comme les miens.»
Le jour où nos Princes ont reçu le Corps diplomatique, M. de Ribeaupierre, le ministre de Russie, s'est fait excuser, sous prétexte d'une joue enflée. Contre l'ancienne étiquette de Berlin, tout le Corps diplomatique a été invité à un bal chez le prince Guillaume, frère du Roi. Voici aussi ce qu'on m'écrit: «La fête donnée à la mission de France, par ordre du Roi Louis-Philippe, a très bien réussi; les Princes français ont eu le tact parfait d'en faire eux-mêmes les honneurs, et ont reçu le Roi et les Princesses au bas de l'escalier.»
Valençay, 2 juin 1836. – La princesse de Lieven est arrivée hier ici, assez languissante. Elle est établie et soignée du mieux que nous pouvons, mais j'ai déjà, vers le soir, cru sentir qu'elle avait le pressentiment de s'ennuyer, et que si ce voyage était à refaire, elle hésiterait. Je le conçois. Elle n'aura ici ni nouvelles, ni lanterne magique humaine, deux choses de première nécessité dans sa vie. La nouveauté des objets matériels, les souvenirs, les traditions historiques, les beautés du site, la vie intérieure domestique, la lecture, la réflexion, l'ouvrage, rien de tout cela n'est à son usage, et Valençay n'a jamais été plus réduit, sous d'autres rapports, qu'en ce moment.
Les vers que M. de Peyronnet m'a adressés ne sont pas bien bons, mais ce point est insignifiant dans la question et la circonstance actuelles. Pendant l'hiver, j'ai fait beaucoup de démarches pour ces pauvres gens, et j'ai obtenu, pour le plus malade, M. de Peyronnet, des adoucissements matériels qui lui ont été très agréables; j'espère mieux encore, tout de suite après la session. C'est cette œuvre de charité qui m'a valu les vers en question 23 23 Il nous a été impossible de les retrouver.
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Ma sœur m'écrit de Vienne pour me dire qu'on y fait les plus grands préparatifs pour recevoir les Princes français, Paul Esterhazy surtout: ils auront une fête chez lui à Eisenstadt. Malheureusement, il y a déjà beaucoup de monde à la campagne, et beaucoup de deuils.
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