Charles Dickens - David Copperfield – Tome II
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CHAPITRE III
Bonheur
Durant tout ce temps-là, j'avais continué d'aimer Dora plus que jamais. Son souvenir me servait de refuge dans mes contrariétés et mes chagrins, il me consolait même de la perte de mon ami. Plus j'avais compassion de moi-même et plus j'avais pitié des autres, plus je cherchais des consolations dans l'image de Dora. Plus le monde me semblait rempli de déceptions et de peines, plus l'étoile de Dora s'élevait pure et brillante au-dessus du monde. Je ne crois pas que j'eusse une idée bien nette de la patrie où Dora avait vu le jour, ni de la place élevée qu'elle occupait par sa nature dans l'échelle des archanges et des séraphins; mais je sais bien que j'aurais repoussé avec indignation et mépris la pensée qu'elle pût être simplement une créature humaine comme toutes les autres demoiselles.
Si je puis m'exprimer ainsi, j'étais absorbé dans Dora. Non- seulement j'étais amoureux d'elle à en perdre la tête, mais c'était un amour qui pénétrait tout mon être. On aurait pu tirer de moi, ceci est une figure, assez d'amour pour y noyer un homme, et il en serait encore resté assez en moi et tout autour de moi pour inonder mon existence tout entière.
La première chose que je fis pour mon propre compte en revenant, fut d'aller pendant la nuit me promener à Norwood, où, selon les termes d'une respectable énigme qu'on me donnait à deviner dans mon enfance, «je fis le tour de la maison, sans jamais toucher la maison»: Je crois que cet incompréhensible logogriphe s'appliquait à la lune. Quoi qu'il en soit, moi, l'esclave lunatique de Dora, je tournai autour de la maison et du jardin pendant deux heures, regardant à travers des fentes dans les palissades, arrivant par des effets surhumains à passer le menton au-dessus des clous rouillés qui en garnissaient le sommet, envoyant des baisers aux lumières qui paraissaient aux fenêtres, faisant à la nuit des supplications romantiques pour qu'elle prit en main la défense de ma Dora… je ne sais pas trop contre quoi, contre le feu, je suppose; peut-être contre les souris, dont elle avait grand'peur.
Mon amour me préoccupait tellement, et il me semblait si naturel de tout confier à Peggotty, lorsque je la retrouvai près de moi dans la soirée avec tous ses anciens instruments de couture, occupée à passer en revue ma garde-robe, qu'après de nombreuses circonlocutions, je lui communiquai mon grand secret. Peggotty y prit un vif intérêt; mais je ne pouvais réussir à lui faire considérer la question du même point de vue que moi. Elle avait des préventions audacieuses en ma faveur, et ne pouvait comprendre d'où venaient mes doutes et mon abattement. «La jeune personne devait se trouver bien heureuse d'avoir un pareil adorateur, disait-elle, et quant à son papa, qu'est-ce que ce monsieur pouvait demander de plus, je vous prie?»
Je remarquai pourtant que la robe de procureur et la cravate empesée de M. Spenlow imposaient un peu à Peggotty, et lui inspiraient quelque respect pour l'homme dans lequel je voyais tous les jours davantage une créature éthérée, et qui me semblait rayonner dans un reflet de lumière pendant qu'il siégeait à la Cour, au milieu de ses dossiers, comme un phare destiné à éclairer un océan de papiers. Je me souviens aussi que c'était une chose qui me passait, pendant que je siégeais parmi ces messieurs de la Cour, de penser que tous ces vieux juges et ces docteurs ne se soucieraient seulement pas de Dora s'ils la connaissaient, qu'ils ne deviendraient pas du tout fous de joie si on leur proposait d'épouser Dora: que Dora pourrait, en chantant, en jouant de cette guitare magique, me pousser jusqu'aux limites du la folie, sans détourner d'un pas de son chemin un seul de tous ces êtres glacés!
Je les méprisais tous sans exception. Tous ces vieux jardiniers gelés des plates-bandes du coeur m'inspiraient une répulsion personnelle. Le tribunal n'était pour moi qu'un bredouilleur insensé. La haute Cour me semblait aussi dépourvue de poésie et de sentiment que la basse-cour d'un poulailler.
J'avais pris en main, avec un certain orgueil, le maniement des affaires de Peggotty, j'avais prouvé l'identité du testament, j'avais tout réglé avec le bureau des legs, je l'avais même menée à la Banque; enfin, tout était en bon train. Nous apportions quelque variété dans nos affaires légales, en allant voir des figures de cire dans Fleet-Street (j'espère qu'elles sont fondues, depuis vingt ans que je ne les ai vues), en visitant l'exposition de miss Linwood, qui reste dans mes souvenirs comme un mausolée au crochet, favorable aux examens de conscience et au repentir; enfin, en parcourant la tour de Londres, et en montant jusqu'au haut du dôme de Saint-Paul. Ces curiosités procurèrent à Peggotty le peu de plaisir dont elle pût jouir dans les circonstances présentes; pourtant il faut dire que Saint-Paul, grâce à son attachement pour sa boîte à ouvrage, lui parut digne de rivaliser avec la peinture du couvercle, quoique la comparaison, sous quelques rapports, fût plutôt à l'avantage de ce petit chef- d'oeuvre: c'était du moins l'avis de Peggotty.
Ses affaires, qui étaient ce que nous appelions à la Cour des affaires de formalités ordinaires, genre d'affaires, par parenthèse, très-facile et très-lucratif, étant finies, je la conduisis un matin à l'étude pour régler son compte. M. Spenlow était sorti un montent, à ce que m'apprit le vieux Tiffey, il était allé conduire un monsieur qui venait prêter serment pour une dispense de bans; mais comme je savais qu'il allait revenir tout de suite, attendu que notre bureau était tout près de celui du vicaire général, je dis à Peggotty d'attendre.
Nous jouions un peu, à la Cour, le rôle d'entrepreneurs de pompes funèbres, lorsqu'il s'agissait d'examiner un testament, et nous avions habituellement pour règle de nous composer un air plus ou moins sentimental quand nous avions affaire à des clients en deuil. Par le même principe, autrement appliqué, nous étions toujours gais et joyeux quand il s'agissait de clients qui allaient se marier. Je prévins donc Peggotty qu'elle allait trouver M. Spenlow assez bien remis du coup que lui avait porté le décès de M. Barkis, et le fait est que lorsqu'il entra, on aurait cru voir entrer le fiancé.
Mais ni Peggotty ni moi nous ne nous amusâmes à le regarder, quand nous le vîmes accompagné de M. Murdstone. Ce personnage était très-peu changé. Ses cheveux étaient aussi épais et aussi noirs qu'autrefois, et son regard n'inspirait pas plus de confiance que par le passé.
«Ah! Copperfield, dit M. Spenlow, vous connaissez monsieur, je crois?»
Je saluai froidement M. Murdstone. Peggotty se borna à faire voir qu'elle le reconnaissait. Il fut d'abord un peu déconcerté de nous trouver tous les deux ensemble, mais il prit promptement son parti et s'approcha de moi.
«J'espère, dit-il, que vous allez bien?
– Cela ne peut guère vous intéresser, lui dis-je. Mais, si vous tenez à le savoir, oui.»
Nous nous regardâmes un moment, puis il s'adressa à Peggotty.
«Et vous, dit-il, je suis fâché de savoir que vous ayez perdu votre mari.
– Ce n'est pas le premier chagrin que j'aie eu dans ma vie, monsieur Murdstone, répliqua Peggotty en tremblant de la tête aux pieds. Seulement, j'ose espérer qu'il n'y a personne à en accuser cette fois, personne qui ait à se le reprocher.
– Ah! dit-il, c'est une grande consolation, vous avez accompli votre devoir?
– Je n'ai troublé la vie de personne, dit Peggotty. Grâce à Dieu! Non, monsieur Murdstone, je n'ai pas fait mourir de peur et de chagrin une pauvre petite créature pleine de bonté et de douceur.»
Il la regarda d'un air sombre, d'un air de remords, je crois, pendant un moment, puis il dit en se retournant de mon côté, mais en regardant mes pieds au lieu de regarder mon visage.
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