Вальтер Скотт - Ivanhoe. 3. Le retour du croisé

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Ivanhoe. 3. Le retour du croisé: краткое содержание, описание и аннотация

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Ainsi préparée contre les maux qui la menaçaient, elle avait acquis la fermeté nécessaire pour agir convenablement lorsqu'ils arriveraient. Sa situation actuelle exigeait toute sa présence d'esprit, et elle l'appela à son secours.

Son premier soin fut de visiter son appartement; mais elle ne vit que peu d'espoir de s'évader ou de se garantir de tout danger. Il n'y avait ni passage secret, ni trappe, et, excepté à l'endroit où la porte par laquelle elle était entrée joignait le bâtiment principal, l'appartement paraissait circonscrit par le mur extérieur de la tour. La porte n'avait en dedans ni barre, ni verrou. L'unique fenêtre de la chambre donnait sur un espace crénelé qui s'élevait au dessus de la tour, ce qui fit d'abord concevoir à Rébecca l'espoir de s'échapper; mais elle reconnut bientôt qu'il n'avait de communication avec aucune autre partie des remparts, et que ce n'était qu'un balcon ou une plate-forme isolée, fortifiée comme à l'ordinaire par un parapet et des embrasures, et où l'on pouvait poster quelques archers pour défendre la tour et flanquer par leurs traits la muraille du château de ce côté.

Il ne lui restait nulle ressource si ce n'est un courage passif et cette confiance en Dieu, naturelle aux âmes grandes et généreuses. Quoique instruite à donner une fausse interprétation aux promesses que l'Écriture fait au peuple choisi du ciel, Rébecca n'était point dans l'erreur en croyant que l'état actuel de ce peuple était un état d'épreuve, ou en espérant qu'un jour viendrait que les enfans de Sion seraient admis à participer avec les Gentils à la même plénitude de gloire et de prospérité. En attendant, tout ce qu'elle voyait autour d'elle lui démontrait que l'état actuel était un état de châtiment et d'épreuve, et qu'il était spécialement du devoir de chacun de s'y soumettre sans pécher. Ainsi, se considérant comme une victime du malheur, Rébecca avait réfléchi de bonne heure sur sa situation et avait fortifié son âme contre les dangers qu'elle aurait probablement à courir.

Cependant la captive trembla et changea de couleur quand elle entendit quelqu'un monter l'escalier, et que, la porte de sa chambre s'ouvrant lentement, elle vit entrer un homme d'une grande taille et vêtu comme un de ces brigands auxquels elle attribuait son infortune. Après être entré il ferma la porte derrière lui; son bonnet couvrait ses sourcils et cachait la partie supérieure de son visage; et il tenait son manteau croisé de manière à ne laisser rien apercevoir de la partie inférieure de son corps. Dans ce costume, comme s'il se fût préparé à faire quelque action dont la seule pensée le faisait rougir, il se présenta devant sa prisonnière effrayée; cependant, tout brigand qu'il sembla par son costume, il paraissait embarrassé pour expliquer le motif de sa visite, en sorte que Rébecca, faisant un effort sur elle-même, eut le temps d'anticiper sur cette explication. Elle avait déjà détaché deux riches bracelets et un collier; elle s'empressa de les présenter au brigand supposé, pensant naturellement que satisfaire sa cupidité serait un moyen de se concilier sa faveur.

«Prends ceci, mon ami, dit-elle, et pour l'amour de Dieu aie pitié de mon vieux père et de moi! Cette parure est précieuse, mais ce n'est qu'une bagatelle auprès de ce que nous te donnerions pour obtenir d'être renvoyés de ce château libres et sans qu'il nous fût fait aucun mal.»

«Belle fleur de la Palestine, répondit le brigand, ces perles orientales le cèdent en blancheur à vos dents; les diamans sont brillans, mais il n'ont pas l'éclat de vos yeux; et depuis que j'ai commencé ce métier, j'ai fait voeu de préférer la beauté aux richesses.»

«Ne te fais pas tort à toi-même, dit Rébecca, accepte une rançon et aie pitié de nous; l'or te procurera le plaisir, nous maltraiter ne te donnera que des remords. Mon père satisfera volontiers à tous tes désirs; et si tu es sage, tu pourras, avec l'or que tu obtiendras, te procurer les moyens de rentrer dans la société, obtenir le pardon de tes erreurs passées et te mettre à l'abri de la nécessité d'en commettre de nouvelles.»

«C'est fort bien parler, dit le brigand en français, trouvant probablement difficile de soutenir la conversation en saxon, ainsi que Rébecca l'avait commencée; mais sache, lis éblouissant de la vallée de Bacca, que ton père est déjà entre les mains d'un savant alchimiste qui saurait convertir en or et en argent jusqu'aux barreaux rouillés d'une grille de prison. Le vénérable Isaac est soumis à l'action d'un alambic qui distillera de lui tout ce qu'il a de plus cher, sans le secours de mes demandes ni de tes supplications. Ta rançon doit être payée par l'amour et la beauté, et je ne l'accepterai qu'en cette monnaie.»

«Tu n'es pas un brigand de nos forets, répondit Rébecca dans la même langue. Jamais brigand ne refusa de pareilles offres; pas un d'eux ne parle le dialecte dans lequel tu t'exprimes. Tu n'es pas un brigand, mais un Normand; peut-être un Normand d'une noble naissance. Qu'elle se manifeste aussi dans tes actions, et jette loin de toi ce masque affreux d'outrage et de violence.»

«Et toi, qui sais si bien deviner, dit Brian de Bois-Guilbert en baissant le manteau qui lui couvrait le visage, tu n'es pas une vraie fille d'Israël, mais en tout, sauf la jeunesse et la beauté, une véritable magicienne d'Endor. Je ne suis donc pas un brigand, belle rose de Saron, mais je suis un chevalier qui aura plus de plaisir à parer ton cou et tes mains de perles et de diamans, qui te vont si bien, qu'à te priver de ces bijoux.»

«Que peux-tu attendre de moi, dit Rébecca, si ce n'est mes richesses? Il ne peut y avoir rien de commun entre vous et moi. Tu es chrétien; moi je suis juive. Notre union serait contraire aux lois de l'Église et de la synagogue.»

«Oui, sans doute, répliqua le templier en riant; épouser une juive! non, de par dieu! fût-elle la reine de Saba elle-même; et sache d'ailleurs, charmante fille de Sion, que, si le roi très chrétien m'offrait sa fille très chrétienne en mariage avec le Languedoc pour dot, je ne pourrais l'épouser. Je suis templier; vois la croix de mon ordre.»

«Oses-tu bien en appeler à ce signe, dit Rébecca, dans un moment comme celui-ci?»

«Eh bien! que t'importe? dit le templier; tu ne crois point à ce signe bienheureux de notre salut.»

«Je crois ce que mes pères m'ont appris à croire, dit Rébecca, et je prie Dieu de me pardonner, si ma croyance est erronée. Mais vous, sire chevalier, quelle est la vôtre, quand vous en appelez sans scrupule à ce qu'il y a de plus sacré à vos yeux, à l'instant même où vous vous proposez de violer le plus solennel de vos voeux, comme chevalier et comme religieux?»

«Très bien et très gravement prêché, ô fille de Sirah! répondit le templier. Mais, ma douce Ecclésiastica, les préjugés étroits de la nation juive t'aveuglent sur nos hauts priviléges. Le mariage serait un crime horrible chez un templier, mais pour toute autre folie moins criminelle dont je puis me rendre coupable, je puis en aller promptement recevoir l'absolution à la préceptorerie voisine. Le plus sage des monarques et son père, dont vous conviendrez que les exemples doivent être de quelque poids, ne jouissaient pas de priviléges plus étendus que ceux que nous, pauvres soldats du temple de Sion, avons gagnés par notre zèle pour sa défense. Les protecteurs du temple de Salomon peuvent se permettre un peu de licence d'après l'exemple de ce roi.»

«Si tu ne lis l'Écriture, dit la juive, ainsi que la Vie des Saints, qu'afin de pouvoir justifier ta licence, tu es aussi criminel que celui qui extrait des poisons des plantes les plus salutaires.» Les yeux du templier étincelèrent de colère à ce reproche. Écoute, Rébecca, dit-il, jusqu'ici je t'ai parlé avec douceur; mais à présent je parlerai en vainqueur. Tu es ma captive; conquise avec mon arc et ma lance; soumise à ma volonté par les lois de toutes les nations. Je ne rabattrai pas un iota de mes droits, et je ne m'abstiendrai point de prendre par la violence ce que tu refuses à la prière ou à mes droits.»

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