Вальтер Скотт - Ivanhoe. 2. Le retour du croisé

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Ivanhoe. 2. Le retour du croisé: краткое содержание, описание и аннотация

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Maintenant, le prince devait proclamer le chevalier vainqueur; il décida que l'honneur de la journée restait à celui que la voix publique avait surnommé le Noir fainéant. On eut beau représenter que la victoire appartenait bien plutôt au chevalier déshérité, lequel dans le cours de la journée avait renversé six champions de sa propre main et fini par désarçonner le chef du parti contraire: le prince ne voulut pas céder, il déclara que le chevalier déshérité et ses compagnons eussent perdu la victoire sans l'aide puissante du chevalier aux armes noires, auquel il persistait à décerner le prix.

Cependant, à la grande surprise de toutes les galeries, le chevalier ainsi préféré, avait quitté immédiatement la lice, et s'était éloigné vers la forêt avec la même lenteur et la même indifférence, qui lui avait valu le sobriquet de Noir-Fainéant. Après avoir été vainement appelé deux fois au son des trompettes, et deux fois proclamé par les hérauts d'armes, sans qu'on pût le trouver, il fallut bien, en son absence, désigner un autre chevalier pour recevoir les honneurs du triomphe. Le prince alors ne put refuser la palme au chevalier déshérité, et il fut proclamé le champion du jour.

À travers une arène que le sang avait rendue glissante, et qui était couverte d'armes brisées et de chevaux morts ou blessés, les maréchaux du tournoi conduisirent de nouveau le vainqueur au pied du trône du prince Jean. «Chevalier déshérité, lui dit-il, puisque c'est l'unique titre que nous puissions vous donner, nous vous adjugeons pour la seconde fois les honneurs de ce tournoi, et déclarons que vous avez droit de réclamer et de recevoir des mains de la reine de la beauté et de l'amour la couronne méritée par votre valeur.» Le chevalier s'inclina profondément et avec grace, mais ne répondit rien.

Pendant que les trompettes sonnaient, que les hérauts d'armes élevaient leur voix, en s'écriant: «Honneur au brave! Gloire au vainqueur!» et que les dames agitaient leurs mouchoirs de soie et leurs voiles brodés; tandis qu'enfin tous les rangs unissaient leurs clameurs, les maréchaux conduisirent le chevalier déshérité à travers la lice d'honneur, au pied du trône de lady Rowena.

Sur la dernière marche les champions firent mettre à genoux le chevalier; car, dans toutes ses actions et dans tous ses mouvemens depuis le combat, il semblait agir plutôt d'après l'impulsion de ceux qui l'entouraient, que par sa propre volonté, et on remarqua qu'il chancelait, lorsqu'on lui fit traverser une seconde fois la lice. Rowena descendant de son trône, d'un pas gracieux et imposant, allait placer la couronne qu'elle tenait à la main sur le casque du héros, lorsque les maréchaux s'écrièrent d'une même voix: «Cela ne doit pas être ainsi; il faut que sa tête soit nue.» Le chevalier murmura faiblement quelques mots, qui se perdirent dans la cavité de son casque, et qui, sans doute, exprimaient le voeu de rester couvert. Soit par amour des formes, soit par curiosité, les maréchaux ne firent nulle attention à son apparente répugnance; ils lui coupèrent les lacets de son casque et le lui ôtèrent sur-le-champ. On vit alors les traits d'un jeune homme de vingt-cinq ans, le front couvert d'une épaisse et courte, mais belle chevelure; ses traits étaient brunis par le soleil; il était pale comme la mort, et on remarquait sur son visage deux ou trois taches de sang.

Lady Rowena ne l'eut pas plutôt aperçu, qu'elle poussa un faible cri; mais rappelant l'énergie de son caractère, tandis que tout son corps tremblait de la violence d'une soudaine émotion, elle posa sur la tête languissante du vainqueur la superbe couronne qui formait la récompense du jour, et prononça distinctement ces mots: «Je te donne cette marque du triomphe, en témoignage de la valeur que tu as déployée dans ce tournoi.» Ici elle s'arrêta un moment, et puis elle ajouta d'une voix plus sonore: «Jamais laurier de chevalerie ne ceignit un front plus digne de le porter.»

Le chevalier déshérité pencha modestement la tête, et baisa avec respect la main gracieuse de la jeune souveraine qui venait de le couronner; puis, s'inclinant davantage encore, il tomba à ses pieds accablé de fatigue et comme évanoui. La consternation devint alors générale. Cedric, qui avait été frappé d'une stupeur muette, à la soudaine apparition d'un fils qu'il avait banni de sa présence, s'élança aussitôt comme pour le séparer de Rowena; mais il avait été devancé par les maréchaux du tournoi, qui, devinant la cause de l'évanouissement d'Ivanhoe, s'étaient hâtés de le débarrasser de son armure; et en effet, ils s'aperçurent que la pointe d'une lance avait pénétré à travers sa cuirasse et lui avait fait une blessure grave au côté gauche.

CHAPITRE XIII

«Approchez, dignes héros! s'écria le fils d'Atrée; sortez de la foule qui vous entoure, vous qui, par l'habileté, la force et le courage, pouvez prétendre de surpasser la renommée de vos rivaux. Cette génisse, dont vingt boeufs n'égalent point le prix, est promise à celui qui lancera le plus loin la flèche ailée.»

Iliade.

Le nom d'Ivanhoe ne fut pas plutôt prononcé qu'il vola de bouche en bouche avec toute la célérité que l'intérêt puisse commander et la curiosité recevoir. Il ne fut pas long-temps à parvenir jusqu'aux oreilles du prince, dont le front s'obscurcit à l'ouïe d'un tel nom: il s'efforça toutefois de dérober son trouble à la connoissance de ceux qui l'entouraient, et promenant de tous côtés un regard dédaigneux. «Milords, dit-il, et vous surtout, sire prieur, que pensez-vous de la doctrine des anciens sur les attractions et les antipathies innées? Il me semble que je devinais la présence du favori de mon frère, lorsque je cherchais à pénétrer le secret de ce jeune homme caché sous son armure.» – «Front-de-Boeuf doit songer à restituer le fief d'Ivanhoe,» dit Bracy, qui, après avoir pris une part glorieuse au tournoi, avait déposé son casque et son bouclier, et s'était de nouveau mêlé à la foule des seigneurs qui entouraient le prince.

«Oui, ajouta Waldemar-Fitzurse, probablement ce jeune vainqueur va réclamer le château et le manoir que Richard lui avait assignés et que la générosité de votre altesse a depuis donnés à Front-de-Boeuf.»

«Front-de-Boeuf, reprit Jean, est un homme qui avalerait trois manoirs comme celui d'Ivanhoe, plutôt que de rendre gorge d'un seul. Du reste, messieurs, j'espère qu'ici personne ne me contestera le droit de conférer les fiefs de la couronne aux fidèles serviteurs qui m'entourent, et qui sont prêts à remplir le service militaire d'usage, en place de ceux qui, abandonnant leur patrie, pour mener une vie vagabonde en pays étranger, ne peuvent offrir ici leurs bras lorsque les circonstances l'exigent.» Les assistans avaient trop d'intérêt dans la question pour ne point se ranger de l'avis du prince; aussi tous s'écrièrent à l'envi: «C'est un prince généreux que notre seigneur et maître, qui s'impose à lui-même la tâche de récompenser de fidèles serviteurs!» Tous prononcèrent ces paroles, car tous avaient obtenu déjà, ou espéraient obtenir des garanties pareilles à celles dont jouissait Front-de-Boeuf aux dépens des serviteurs et des favoris du roi Richard. Le prieur Aymer joignit son adhésion au sentiment général; seulement il fit observer que Jérusalem la sainte ne pouvait être appelée un pays étranger, qu'elle était la mère commune, Communis mater ; mais il ne voyait pas, ajouta-t-il, comment le chevalier d'Ivanhoe pouvait employer cette excuse, puisque lui prieur savait de bonne part que les croisés, sous les ordres de Richard, n'avaient jamais été beaucoup plus loin qu'Ascalon, et que cette ville, comme tout le monde le savait, appartenait aux Philistins, sans avoir droit à aucun des priviléges de la Cité sainte.

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