Edmond de Goncourt - La maison d'un artiste, Tome 2

Здесь есть возможность читать онлайн «Edmond de Goncourt - La maison d'un artiste, Tome 2» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Иностранный паблик, Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La maison d'un artiste, Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La maison d'un artiste, Tome 2»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La maison d'un artiste, Tome 2 — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La maison d'un artiste, Tome 2», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Les ordonnances de police concernant les femmes de débauche, dont une à la date du 6 novembre 1778, leur fait «très expresses inhibitions et défenses de raccrocher dans les rues, sur les quais, places et promenades publiques, et sur les boulevards de cette ville de Paris, même par les fenêtres: le tout sous peine d'être rasées et enfermées à l'Hôpital, même en cas de récidive, de punition corporelle

Les livres documentaires sur la matière, dans des genres différents, tels que: les Causes du désordre public, par un vrai citoyen, 1784 , qui comptent à Paris 60,000 filles de prostitution, auxquelles il faut ajouter 10,000 privilégiées, et tels que: Représentations à Monsieur le Lieutenant-Général de Police de Paris, sur les courtisanes à la mode et les demoiselles du bon ton à Paris. De l'Imprimerie d'une société de gens ruinés par les femmes, 1762 , représentations qui disent qu'au commencement de l'année 1760, il y avait, chez les notaires de Paris, vingt-deux mille contrats de rentes constituées, tant petits que grands, assurant un revenu annuel d'au moins dix millions aux courtisanes de la capitale.

Les rapports de police, ces morceaux de biographie si exacts, dont on trouve des fragments dans la «Police Dévoilée» de Manuel, dans la «Chronique Scandaleuse», dans les «Souvenirs et Mélanges» de M. de Rochefort, dans la «Revue Rétrospective», et dont une partie a été publiée dans le volume ayant pour titre: «Journal des Inspecteurs de M. de Sartine», et encore dans la «Revue Anecdotique»; ces rapports de police ont pour complément les deux rares volumes in-octavo, publiés en 1790: la Chasteté du clergé dévoilée, ou Procès-verbaux des séances du clergé chez les filles de Paris, trouvés à la Bastille .

Il y a encore un peu de biographie vraie de ces femmes dans la Chronique Arétine, Caprée 1789 , cette collection de scandaleuses monographies galantes, qui devait comprendre toutes les femmes de la grande et de la petite prostitution, mais dont seulement une livraison a paru, contenant les vies de Dervieux, Sainte-Amaranthe, Chouchou, Leblanc, etc.

Un recueil manuscrit de «Lettres secrètes, année 1783», que je possède, et sur la première page duquel il y a écrit: «Monsieur Naigeon, ami de Diderot, tenait ce manuscrit de Grimm», renferme nombre de détails sur les filles des maisons de prostitution, et particulièrement de la Liébaut. Et sous la rubrique «Histoire des passions», le gazetier raconte les singulières amours du fermier général Mercier avec Agathe, de l'architecte Bourgeois avec Euphrosine et Jeannette, et il indique la maison, rue Maubuée, où Rousseau se faisait «fouetter pour son petit écu», et il parle de la manie amoureuse du vieux Beaujon, qui prenait son plaisir à être emmaillotté, et à prendre la bouillie des mains de nymphes au jupon court.

Viennent ici les ouvrages spirituels , qu'il faut lire cependant: les Lettres de la Fillon, 1751, la Correspondance de madame Gourdan, 1784, et les Canevas de la Paris ou Mémoires pour servir à l'histoire de l'hôtel du Roulle . Ce dernier in-douze mérite qu'on s'y arrête un moment. Il nous montre la maison de prostitution de l'aristocratie et de la finance, avec sa file de carrosses à la porte, sa cour d'honneur, ses remises, ses écuries, son grand salon aux fenêtres ouvertes sur un parterre de fleurs, ses boudoirs aux peintures voluptueuses, ses dégagements, et là dedans la maigre et couperosée Paris 1 1 En 1802 a paru chez Hocquart, en trois volumes, l'ouvrage intitulé: «Les Sérails de Paris, ou Vies et portraits des dames Paris, Gourdan et Montigni et autres appareilleuses.» , ayant à ses côtés la Fatime et la Richemont. Il nous donne aussi une liste curieuse, la liste authentique, «des filles roulantes au Palais-Royal» en plein dix-huitième siècle, et qui étaient: la Boismilon, la Dalais, la Mortagne, la Petit, les deux Raton, la Jacquet, la Boufreville, la Dupont, la Delécluse, la Vitry, la Blanchard, la Delaunay, la Pichard, la Duvergier, la Deschamps, la Langlois, la Beaumont, la Désiré, la Dupuis, la Carville, la Rochebrune, la Valois.

C'est maintenant le tour des petits poèmes spéciaux, des «Réclusières de Vénus, 1750», des «Très Humbles Remontrances adressées à Monseigneur le Contrôleur Général, par les Filles du monde», du «Brevet d'apprentissage d'une fille de mode, 1769», du «Testament d'une fille d'amour mourante, 1769», des «Sultanes nocturnes contre les reverbères, 1788», des «Ambulantes à la brune contre la dureté des temps, 1789»: méchants poèmes, détestables vers, qui fournissent une touche de couleur locale, un détail, une expression: c'est ainsi que les «Ambulantes» ont conservé la jolie phrase, avec laquelle les filles attaquaient dans la rue le passant: Petit cœur, petit roi .

Et nous voici arrivés aux romans qui sont tous le même: le saut d'une fille de la bergame et de la coiffeuse au damas et au coiffeur, et dont les moins mauvais sont: «Mademoiselle Javote, histoire morale et véritable», «Histoire nouvelle de Margot des Pelotons, 1775,», l'exemplaire de Pixérécourt, «Margot la Ravaudeuse, 1777», et enfin l'introuvable «Histoire de mademoiselle Brion, dite Comtesse de Launay, honnête P… Imprimée aux dépens de la Société des filles du bon ton, 1783 » 2 2 A ces romans il faut ajouter les recueils de nouvelles très peu historiques qui suivent: Histoire des filles célèbres du dix-huitième siècle, 1781, par Desboulmiers; le Palais-Royal, 1790, par Rétif de la Bretonne; la Confession galante de six femmes du jour, 1797, par Rosny. .

La Révolution favorise la publication d'une brochure vraiment intéressante pour l'histoire du personnel du Palais-Royal, et de la génération des filles qui succèdent aux filles citées dans «les Canevas de la Paris». C'est la Requête adressée à Monseigneur le duc d'Orléans par les demoiselles de Launay, Latierce, Labacante et autres pour obtenir l'entrée du Palais-Royal qui leur a été interdite . Cette brochure nous donne les noms des abbesses en renom, la Langlois, la Masson, la Labady, le Destival, la Macarre, et, avec les matrones, les signalements des prostituées populaires. La Latierce: figure fine, lèvres rosées, taille svelte, pied pointu, cheveux bruns, front large, main délicate. La Bacchante, baptisée ainsi à cause de sa ressemblance avec une figure de bacchante, exposée au Salon: figure agaçante, jambe leste, chute de taille admirable. La Saint-Maurice: ton badin, figure vive, œil étincelant, voix charmante, démarche fière. Thévenin, dit l'As de Pique: œil bleu, figure large, nez long, gorge plate; et à la suite de ces coryphées de la prostitution, la Blondy, la Delorme à la tête de Maure, la Delorme à la tête de mouton, la Duhamel, Victoire Gobet, la du Have, la Blonde Élancée .

Et, en ces années révolutionnaires, avec l'accroissement de la prostitution amené par la misère, par la ruine de beaucoup de travaux de femmes, et même par la fermeture des couvents, Paris est inondé de brochurettes et de feuilles volantes relatives aux filles. Ce sont les: «Doléances des femmes publiques», les «Lettres de ces dames à monsieur Necker», «l'Arrêté des demoiselles du Palais-Royal, confédérées pour le bien de leur chose publique», la «Ressource qui reste aux demoiselles du Palais-Royal», «l'Œuf de Pâques des demoiselles du Palais-Royal au Clergé», les «Très sérieuses Remontrances des filles à Messieurs de la Noblesse»; petits factums plaisants, où le monde du Camp des Tartares pleure la diminution des revenus de la noblesse et du clergé. La brochurette la plus rare est: La G… en pleurs, ornée d'une figure libre, et classée comme un pamphlet contre Marie-Antoinette 3 3 Cette attribution vient sans doute de cette phrase imprimée au bas du titre: « Et se trouve dans les petits appartements de la Reine .» , et qui n'est, dans une langue à la Grécourt, que la lamentation du chœur des filles du Palais-Royal sur leur détresse.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La maison d'un artiste, Tome 2»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La maison d'un artiste, Tome 2» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La maison d'un artiste, Tome 2»

Обсуждение, отзывы о книге «La maison d'un artiste, Tome 2» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x