Edmond de Goncourt - La maison d'un artiste, Tome 2
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Deux romans se distinguent de tous ces romans. Le premier, c'est Angola, qui fait deux si ravissants petits volumes, dans l'édition de 1751, ornée des vignettes d'Eisen. Indépendamment de son style alerte et comme pirouettant sur un talon rouge, de sa jolie petite observation ironique à la façon d'un sourire de grande dame, indépendamment de ses croquetons sémillants, ce livre est un document curieux pour l'histoire de la langue; le soulignement de son italique nous conserve tous les néologismes, toutes les phrases que les puristes de 1750 ne voulaient pas accepter, et qui font aujourd'hui partie de la langue courante, parlée par tous. Les puristes de notre temps croiront-ils qu'on regardait alors, comme une audace de dire: chercher chicane , raconter d' un ton lamentable , l'air consterné , chanter à faire peur , caresser son jabot, être exactement informé , une attitude singulière , des devoirs pénibles , railler sans miséricorde , les fondements d'un édifice , les contes dont on berce les petits enfants , tourner la cervelle , crever des chevaux de poste , toucher cette corde , langage entortillé , cavalièrement , rompre la glace , rien de si absurde , lutiner , mauvaise plaisanterie , passion malheureuse , prendre comme à tâche , ces sortes de conjectures , affaire arrangée , faire la bégueule , manège habile , quel enfantillage , suer à grosses gouttes , etc.
Le second roman a pour titre: «Thémidore; à la Haye, aux dépens de la Compagnie, 1745», attribué à Godard d'Aucour, le fermier général: une peinture vraie du caractère général de la fille d'alors, peinture bien plus vraie que celle de l'abbé Prévost dans «Manon Lescaut» qui a dû sa fortune sans exemple à un côté de sentimentalité moderne, n'existant pas le moins du monde chez les impures du dix-huitième siècle.
Puis ce sont presque tous les romans de Rétif de la Bretonne, au milieu desquels se trouve un exemplaire broché de la Paysanne pervertie avec les figures, avant les noms des dessinateurs et graveurs; et un exemplaire du Nouvel Abailard, sur papier de Hollande, qui serait, d'après M. Paul Lacroix, le seul exemplaire connu d'un roman complet sur ce papier, du romancier.
Et encore le rarissime roman de Sénac de Meilhan, qui a pour titre: l'Émigré publié par M. de Meilhan, ci-devant intendant du pays d'Aunis de Provence, Avignon et du Hainaut, et intendant général de la guerre et des armées du Roi de France. A Brunswick: Chez P. Fauche et compagnie, 1797 , roman in-12 en quatre volumes, ornés d'estampes dessinées par Du Pré, et gravées par Benet, Salomon, Wagner, Dornsted.
Terminons cette bibliographie romancière à vol d'oiseau par la liste des célèbres romans du dix-huitième siècle, avec l'illustration qu'en ont faite les dessinateurs et graveurs contemporains: l'édition de 1756, de «Manon Lescaut» avec les vignettes d'Eisen; l'édition de 1764, de la «Nouvelle Héloïse», avec les vignettes de Gravelot; l'édition de 1772 du «Diable amoureux» de Cazotte, avec les figures où l'habile Moreau a si bien contrefait le dessin enfantin de l'homme de génie, trouvé dans une auberge par l'auteur; l'édition grand in-octavo de 1776, des Confessions du comte de *** par Duclos, avec les figures de Desrais; l'édition de 1796 des «Liaisons dangereuses»; le terrible roman de Laclos, avec les estampes de Monnet, de Fragonard fils, de mademoiselle Gérard; l'édition de l'an VI des «Amours de Faublas» avec les vignettes de Marillier, de Monnet, de Monsiau, de Dutertre, de Demarne, de mademoiselle Gérard; l'édition de l'an XIII de «la Religieuse» avec les cinq figures de Le Barbier.
Quant aux nouvelles et aux contes, je ne citerai que les «Contes moraux» de Marmontel, dont l'édition de 1765, est peut-être, à l'heure présente, le moins cher des livres illustrés, quoique ce soit celui qui contienne les plus charmants et les plus amusants Gravelot, pris sur la vie contemporaine.
Ici, laissant de côté un certain nombre de séries, je vais droit aux livres sur les mœurs.
Tout d'abord les ouvrages sérieux comme le livre de Toussaint, intitulé: les Mœurs, 1768, ou comme: «l'École de l'homme, ou Parallèle des portraits du siècle et des tableaux de l'Écriture sainte, 1752», une espèce de La Bruyère très inconnu du dix-huitième siècle, et qui a, en tête de sa première partie, une clef de ses portraits.
A la suite de ces deux traités dogmatiques, les ouvrages suivants: «les Mœurs de Paris, par M. L. P. Y. E. Amsterdam, 1747»; «le Tableau du siècle, par un auteur connu. Genève, 1759»; «Essai sur le caractère et les mœurs des François comparées à celles des Anglois. Londres, 1776.»
Puis les petits livres, où la peinture des mœurs est relevée d'une forte pointe d'ironie, petits livres un peu trop méprisés de notre siècle, et qui contiennent cependant pas mal de l'alerte et vif esprit français du temps: «l'Apologie de la frivolité, 1750»; «les Ridicules du siècle, 1752»; «le Livre à la mode, 1760», et les autres livres de Carraccioli; «la Berlue, 1760»; «l'Inoculation du bon sens, 1761»; «la Philosophie à la grecque, 1772»; le Livre à la mode, dont son auteur, le chevalier Des Essarts, fait ce piquant portrait de l'officier petit-maître: «Un simple uniforme de drap propre, de grosses bottes soutenues par un talon de trois bons pouces, des éperons aussi clairs que la garde de l'épée, une chemise à manchettes unies, un chapeau retapé à la militaire, les cheveux en queue et une simple boucle; ajoutez à tout cela un col noir, et une épée dont la lame est de défense. Est-ce là l'habillement, la façon de se mettre d'un officier? Eh fi! on a l'air trop soldat. Un officier petit-maître a bien plus de goût. Il lui faut autant de papillotes qu'il a de cheveux, une bourse à la françoise, ou au moins une petite queue ensevelie dans trois livres de poudre appliquées avec art, des manchettes à dentelles, des bas de soye, des souliers à talon rouge et surtout une épée à la françoise; le chapeau…! cet article m'embarrasse un peu… ce n'est pas un chapeau, il n'en a pas la forme; ce n'est pas un bonnet, il n'en a pas la matière; c'est un zest, un soupçon, une idée, un rien fait en forme de ce je ne sais quoi sur lequel est attaché trois petits morceaux de plumet, et on porte sous le bras cette singulière invention.»
Mais parmi tous ces livres et bien d'autres encore, les deux chefs-d'œuvre du genre sont: le Papillotage, 1767, et la Bibliothèque des Petits-Maitres, ou Mémoires pour servir à l'histoire du bon ton et de l'extrêmement bonne compagnie. Au Palais-Royal, chez la petite Lolo, marchande de galanteries, à la Frivolité, 1762 .
Dans cet ordre d'écrits au persiflage quintessencié, au joli babil littéraire, tout plein de tours et de voltes de phrases, exécutés avec une prestesse singulière, un abbé, l'abbé Coyer, a écrit un livre qui mérite sa place parmi les plus délicates et les plus incisives ironies: ce sont les Bagatelles morales, et je ne connais rien, dans notre langue, d'une impertinence de style plus grand seigneur, que sa «Lettre à une dame anglaise» qui, dans l'édition originale publiée séparément, porte le titre: Lettre à une jeune dame nouvellement mariée .
Vient le tour des petits croquis satiriques d'une maladie du jour, d'un éphémère goût de la nation, de n'importe quoi enfin, d'un jeu à la mode aussi bien que d'un jubilé, et aussi bien d'un jubilé que de l'approche d'une comète. Les vapeurs sont prises à partie dans la Philosophie des vapeurs, 1774, qui se raille agréablement de la sensibilité vaporeuse, née dans ce siècle de philosophie et de santé délabrée, où la Faculté vient de mettre un fort de la Halle au bouillon de poulet et à l'eau de tilleul. L'anglomanie de nos pères est moquée dans le Préservatif contre l'anglomanie, 1757, où l'auteur, après avoir plaisanté un moment, déclare que nos draps sont de meilleur user et plus maniables que les draps anglais, et établit la supériorité de nos teintures, de nos glaces, de notre argenterie, auprès de laquelle l'argenterie anglaise n'offre que des morceaux vilainement et archaïquement filigranés.
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