Dino Dorothée - Chronique de 1831 à 1862, Tome 3 (de 4)
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Chronique de 1831 à 1862, Tome 3 (de 4): краткое содержание, описание и аннотация
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Paris, 5 mai 1841. – M. Bresson, qui est venu me faire ses adieux hier, me paraît destiné à retourner tout simplement à Berlin, ce qui lui plaît médiocrement; il s'était évidemment flatté d'aller à Vienne. Le Roi veut y envoyer Montebello, mais M. Guizot, poussé par Mme de Lieven, veut que Vienne soit donné à M. de Flahaut. Il circule beaucoup que Mme de Lieven fait et défait les ambassadeurs, et les cris, contre elle, dans le Corps diplomatique français, sont violents.
Pauline est mieux, mais pas assez bien pour m'accompagner à Berlin; j'ai le cœur gros de la quitter; ce long voyage à faire seule me pèse lourdement. C'est du véritable isolement. Enfin je serai ravie quand je me retrouverai en Touraine; je sens que c'est là que sont mes vraies racines; j'y ai des intérêts, des devoirs, un bon centre d'activité. Partout ailleurs je vivote, mais je ne m'enracine pas.
Metz, 6 mai 1841. – Me voici donc hors de Paris, n'y regrettant rien que ma fille, mais n'espérant pas grand'chose de mon voyage comme agrément; je redoute les déplacements et cette vie fatigante, vide et bête, des grandes routes et des auberges.
Mannheim, 8 mai 1841. – Je suis repartie de Metz hier à midi, après m'être bien reposée. De là, je suis venue ici sans m'arrêter et j'y suis arrivée à 10 heures du matin. Je n'ai point été fouillée à la frontière, mais dans la nuit un orage flamboyant a failli me faire perdre courage; cependant, j'ai fait (c'est le cas de le dire) tête à l'orage, et me voici à Mannheim. L'invariable Schreckenstein me guettait et a voulu me mener au Château où on m'avait préparé un appartement; j'ai résisté, et je crois que j'ai aussi bien fait pour les autres que pour moi-même. Après m'être habillée, j'ai été chez la Grande-Duchesse Stéphanie qui avait mis une voiture à ma disposition. Elle est mieux, d'aspect, qu'à Umkirch, où elle couvait sa terrible maladie, mais elle a de la peine à mouvoir son bras gauche et traîne un peu la jambe. On murmure autour d'elle que ce qu'elle prend pour du rhumatisme est plus sérieux; les médecins vont l'envoyer à Wildbad. Elle cause toujours de la même manière. La Princesse Marie est un peu alourdie et un peu fanée, pas trop encore, mais il ne faudrait plus attendre pour la marier.
J'ai été chez la baronne de Sturmfeder, grande maîtresse en titre, et chez la vieille Walsch, égayant sa vieillesse avec le Charivari , les Guêpes et les Nouvelles à la main , libelles qui sont à la mode maintenant; c'est là dedans qu'elle puise ses notions et ses bienveillances. En sortant du Château, je me suis fait conduire chez la duchesse Bernard de Saxe-Weimar, que j'ai connue en Angleterre, et dont le mari est l'oncle chéri et chérissant de Mme la Duchesse d'Orléans. C'était une preuve d'égard, d'autant plus convenable à donner que je dois les rencontrer tantôt à dîner au Château. Me voici rentrée, et me reposant jusqu'à l'heure de ce dîner, qui est à 4 heures et demie.
Depuis Paris, j'ai beaucoup lu; d'abord un nouveau roman de Bulwer: Night and Morning ; cela a quelque intérêt, mais ne vaut pas les premiers ouvrages du même auteur. Puis, un livre fort court, mais qui m'a ravie: ce sont les Lettres de la princesse de Condé, sœur du dernier duc de Bourbon, morte religieuse au Temple. Ces lettres ont été écrites, dans sa jeunesse, à quelqu'un qui vit encore et pour qui elle a eu une affection très vive, mais très pure. C'est M. Ballanche, l'ami de Mme Récamier, qui les a publiées, sans en être le héros. Elles sont authentiques, simples, élevées, tendres, pleines de dévouement, de délicatesse, de sensibilité, de raison, de courage, et écrites à une époque et au milieu d'un monde où l'auteur, son style et ses sentiments, tout faisait exception. C'est d'un charme extrême 24 24 Ces lettres sont adressées à M. de La Gervaisais, un jeune gentilhomme breton, officier des carabiniers de Monsieur, que la princesse de Condé avait connu, en 1786, à Bourbon-l'Archambault, où elle avait été prendre les eaux, et pour lequel elle eut un sentiment aussi profond que pur.
. Enfin, j'ai lu un petit opuscule de lord Jocelyn, mari actuel de Fanny Cowper, sur la campagne des Anglais en Chine. Le nom de l'auteur m'a tentée, mais le livre ne m'a pas du tout intéressée.
Mannheim, 9 mai 1841. – J'ai dîné hier chez la Grande-Duchesse, qui, ensuite, m'a montré tout le Château, que j'ai eu l'air de voir pour la première fois . Elle m'a dit tant de choses que j'ai peine à me souvenir de quelques-unes. Ce qui m'est resté net dans la mémoire, c'est que la Princesse Sophie de Würtemberg, mariée au Prince héréditaire des Pays-Bas, est fort mal avec sa belle-mère, qui ne veut pas même voir les enfants de son fils. Cette Reine a établi la plus sévère étiquette, et des costumes de Cour à l'infini.
J'ai appris aussi que le Roi de Prusse avait établi une loi qui rendait le divorce fort difficile dans ses États. Il était, il est vrai, scandaleusement facile à obtenir; mais la Grande-Duchesse, qui espérait celui du Prince Frédéric de Prusse, a bien du chagrin de ce contre-temps. Le fait est que ce pauvre Prince Frédéric, dont la femme est folle, devrait avoir quelque moyen de rompre un si triste nœud. Le premier usage qu'il en ferait serait d'épouser la Princesse Marie.
La duchesse de Weimar m'a dit que sa sœur, la Reine douairière d'Angleterre 25 25 La Reine Adélaïde.
, avait tout un côté des poumons détruit, et l'autre très délicat. La vue de la duchesse de Weimar m'a rappelé Londres, Windsor, le beau temps enfin. Sa ressemblance avec sa sœur, et jusqu'à leur son de voix semblable (quoique ce ne soit pas leur belle partie) tout m'a émue, en me reportant à ces années déjà si loin de moi!..
Mannheim, 10 mai 1841. – Je vais quitter Mannheim, après y avoir été fort gracieusement reçue. La pauvre Grande-Duchesse parle beaucoup de sa mort, ce qui ne l'empêche pas de faire beaucoup de projets. Je voudrais que celui de marier sa fille fût réalisé. Elle m'a promenée, hier, en calèche, dans d'assez jolies promenades aux bords du Rhin. On a fait à Mannheim un port qui attire le commerce et donne du mouvement à cette ville qui en manquait depuis si longtemps, et qui, à tout prendre, me paraît préférable à Carlsruhe. J'ai eu, ici, une lettre de mon gendre, écrite le lendemain de mon départ de Paris. Pauline n'allait pas plus mal, quoiqu'elle fût encore nerveusement ébranlée et très faible. Voici, en outre, ce que contient sa lettre: «Au baptême du Prince, on a signé l'acte dans l'ordre suivant: le Roi et sa famille, puis les Cardinaux, le Président et le Bureau de la Chambre des Pairs, puis celui de la Chambre des Députés; arrive là M. de Salvandy (vice-président) qui refuse publiquement de signer, sur ce que la Chambre des Députés ne peut passer après les Cardinaux. Il veut porter ceci à la tribune; cela aurait un effet d'autant plus fâcheux que la Chambre se montre, à l'occasion de la loi sur l'instruction secondaire, de très mauvaise humeur contre la réaction qui s'opère visiblement en faveur de la religion, et que cette susceptibilité de plus peut faire éclater un mauvais orage.»
Gelnhausen, 11 mai 1841. – J'ai été menée beaucoup plus vite que je ne pensais; et au lieu de coucher à Francfort comme c'était mon intention, j'ai fait dix lieues de plus, et me voici dans une petite auberge qui, du moins, n'est pas sale; ce qui me permettra de gagner demain Gotha sans entamer la nuit en voiture. J'ai déjeuné à Darmstadt. En traversant Francfort, j'ai été assaillie par bien des souvenirs, car je l'ai déjà traversée à différentes époques, et dans des circonstances bien diverses. La première a été la plus importante, car c'est à Francfort que je me suis mariée. Plus tard, c'est là que j'ai vu, pour la première fois, le bon Labouchère; il me l'a souvent rappelé depuis.
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