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Уильям Шекспир: Henri VI. 3

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Уильям Шекспир Henri VI. 3

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(Sortent York et ses fils, Warwick, Norfolk et Montaigu, les soldats et la suite.)

LE ROI. – Et moi, rempli de tristesse et de douleur, je vais regagner mon palais.

EXETER. – Voici la reine, ses regards décèlent sa colère: je veux me dérober à sa présence.

LE ROI. – Et moi aussi, cher Exeter. (Il veut sortir.)

MARGUERITE. – Ne t'éloigne pas de moi, je te suivrai.

LE ROI. – Sois patiente, chère reine, et je resterai.

MARGUERITE. – Et qui peut être patiente dans de pareilles extrémités? – Ah! malheureux que tu es! plût au ciel que je fusse morte fille, que je ne t'eusse jamais vu, que je ne t'eusse pas donné un fils, puisque tu devais être un père si dénaturé! A-t-il mérité d'être dépouillé des droits de sa naissance? Ah! si tu l'avais aimé seulement la moitié autant que je l'aime, ou qu'il t'eût fait souffrir ce que j'ai souffert une fois pour lui, que tu l'eusses nourri, comme moi, de ton sang, tu aurais ici versé le plus précieux sang de ton coeur, plutôt que de faire ce sauvage duc ton héritier, et de déshériter ton propre fils.

LE JEUNE PRINCE. – Mon père, vous ne pouvez pas me déshériter: si vous êtes roi, pourquoi ne vous succéderais-je pas?

LE ROI. – Pardonne-moi, Marguerite. – Pardonne-moi, cher enfant: le comte de Warwick et le duc m'y ont forcé.

MARGUERITE. – T'y ont forcé! Tu es roi, et l'on t'a forcé! Je rougis de t'entendre parler. Ah! malheureux lâche! tu nous as tous perdus, toi, ton fils et moi; tu t'es rendu tellement dépendant de la maison d'York, que tu ne régneras plus qu'avec sa permission. Qu'as-tu fait en transmettant la couronne à lui et à ses héritiers? tu as creusé toi-même ton tombeau, et tu t'y traîneras longtemps avant ton heure naturelle. Warwick est chancelier de l'État, et maître de Calais. Le sévère Faulconbridge commande le détroit. Le duc est fait protecteur du royaume, et tu crois être en sûreté! C'est la sûreté de l'agneau tremblant, quand il est au milieu des loups. Si j'eusse été là, moi, qui ne suis qu'une simple femme, leurs soldats m'auraient ballottée sur leurs lances avant que j'eusse consenti à un pareil acte. Mais tu préfères ta vie à ton honneur; et puisqu'il en est ainsi, je me sépare, Henri, de ta table et de ton lit, jusqu'à ce que je voie révoquer cet acte du parlement qui déshérite mon fils. Les lords du nord, qui ont abandonné tes drapeaux, suivront les miens dès qu'ils les verront déployés; et ils se déploieront, à ta grande honte, et pour la ruine entière de la maison d'York: c'est ainsi que je te quitte. – Viens, mon fils. Notre armée est prête: suis-moi, nous allons la joindre.

LE ROI. – Arrête, chère Marguerite, et écoute-moi.

MARGUERITE. – Tu n'as déjà que trop parlé, laisse-moi.

LE ROI. – Mon cher fils Édouard, tu resteras avec moi.

MARGUERITE. – Oui, pour être égorgé par ses ennemis!

LE JEUNE PRINCE. – Quand je reviendrai vainqueur du champ de bataille, je reverrai Votre Grâce. Jusque-là je vais avec elle.

MARGUERITE. – Viens, mon fils; partons, nous n'avons pas de moments à perdre.

(La reine et le prince sortent.)

LE ROI. – Pauvre reine! Comme sa tendresse pour moi et pour son fils l'a poussée à s'emporter aux expressions de la fureur! Puisse-t-elle être vengée de ce duc orgueilleux, dont l'esprit hautain va sur les ailes du désir tourner autour de ma couronne, et, comme un aigle affamé, se nourrir de la chair de mon fils et de la mienne. – La désertion de ces trois lords tourmente mon âme. Je veux leur écrire, et tâcher de les apaiser par de bonnes paroles. – Venez, cousin; vous vous chargerez du message.

EXETER. – Et j'espère les ramener tous à vous.

(Ils sortent.)

SCÈNE II

Un appartement dans le château de Sandal près de Wakefield, dans la province d'York
Les fils du duc d'York , RICHARD, ÉDOUARD, paraissent avec MONTAIGU

RICHARD. – Mon frère, quoique je sois le plus jeune, permettez-moi de parler…

ÉDOUARD. – Non: je serai meilleur orateur que toi.

MONTAIGU. – Mais j'ai des raisons fortes et entraînantes.

(Entre York.)

YORK. – Quoi! qu'y a-t-il donc? Mes enfants, mon frère, vous voilà en dispute? Quelle est votre querelle? comment a-t-elle commencé?

ÉDOUARD. – Ce n'est point une querelle, c'est un léger débat.

YORK. – Sur quoi?

RICHARD. – Sur un point qui intéresse Votre Grâce et nous aussi; sur la couronne d'Angleterre, mon père, qui vous appartient.

YORK. – A moi, mon fils? Non pas tant que Henri vivra.

RICHARD. – Votre droit ne dépend point de sa vie ou de sa mort.

ÉDOUARD. – Vous en êtes l'héritier dès à présent: jouissez donc de votre héritage. Si vous donnez à la maison de Lancastre le temps de respirer, à la fin elle vous devancera, mon père.

YORK. – Je me suis engagé, par serment, à le laisser régner en paix.

ÉDOUARD. – On peut violer son serment pour un royaume. J'en violerais mille, moi, pour régner un an.

RICHARD. – Non. Que le ciel préserve Votre Grâce de devenir parjure!

YORK. – Je le serai, si j'emploie la guerre ouverte.

RICHARD. – Je vous prouverai le contraire, si vous voulez m'écouter.

YORK. – Tu ne le prouveras pas, mon fils; cela est impossible.

RICHARD. – Un serment est nul dès qu'il n'est pas fait devant un vrai et légitime magistrat, qui ait autorité sur celui qui jure. Henri n'en avait aucune, son titre était usurpé; et puisque c'est lui qui vous a fait jurer de renoncer à vos droits, votre serment, milord, est vain et frivole. Ainsi, aux armes! et songez seulement, mon père, combien c'est une douce chose que de porter une couronne. Son cercle enferme tout le bonheur de l'Élysée, et tout ce que les poëtes ont imaginé de jouissances et de félicités. Pourquoi tardons-nous si longtemps? Je n'aurai point de repos que je ne voie la rose blanche que je porte, teinte du sang tiède tiré du coeur de Henri.

YORK. – Richard, il suffit: je veux régner ou mourir. Mon frère, pars pour Londres à l'instant, et anime Warwick à cette entreprise. – Toi, Richard, va trouver le duc de Norfolk, et instruis-le secrètement de nos intentions. – Vous, Édouard, vous vous rendrez auprès de milord Cobham, qui s'armera de bon coeur avec tout le comté de Kent: c'est sur les gens de Kent que je compte le plus; car ils sont avisés, courtois, généreux et pleins d'ardeur. – Tandis que vous agirez ainsi, que me restera-t-il à faire que de chercher l'occasion de prendre les armes, sans que le roi ni personne de la maison de Lancastre pénètre mes desseins? ( Entre un messager .) Mais, arrêtez donc. – Quelles nouvelles? Pourquoi arrives-tu si précipitamment?

LE MESSAGER. – La reine, soutenue des comtes et des barons du nord, se prépare à vous assiéger ici dans votre château. Elle est tout près d'ici à la tête de vingt mille hommes: songez donc, milord, à fortifier votre château.

YORK. – Oui, avec mon épée. Quoi! penses-tu qu'ils nous fassent peur? – Édouard, et vous, Richard, vous resterez près de moi. – Mon frère Montaigu va se rendre à Londres, pour avertir le noble Warwick, Cobham et nos autres amis, que nous avons laissés à titre de protecteurs auprès du roi, d'employer toute leur habileté à fortifier leur pouvoir, et de ne plus se lier au faible Henri et à ses serments.

MONTAIGU. – Mon frère, je pars. Je les déciderai, n'en doutez pas; et je prends humblement congé de vous.

(Il sort.)
(Entrent sir John et sir Hugues Mortimer.)

YORK. – Mes oncles sir John et sir Hugues Mortimer, vous arrivez bien à propos à Sandal: l'armée de la reine se propose de nous y assiéger.

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