Уильям Шекспир - Henri IV (1re partie)
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HENRI. – Comment! pas du tout?
FALSTAFF. – Non, par ma foi, pas seulement autant qu'on en peut avoir à dire après un oeuf ou du beurre 6 6 Not so much as will serve to be prologue to an egg and butter. Le nom de grâces se donne également en Angleterre au benedicite qui précède le repas et aux prières qui se disent à la fin. Shakspeare le prend ici dans le premier sens; il a fallu, pour conserver le jeu de mots, y substituer le dernier.
.
HENRI. – Eh bien! enfin donc? Au fait, au fait.
FALSTAFF. – Vraiment je veux donc te dire, mon cher lustig, quand tu seras roi, tu ne dois pas souffrir que nous autres gardes du corps de la nuit, soyons traités de voleurs qui attaquent la beauté du jour. Qu'on nous appelle, à la bonne heure, forestiers de Diane, gentilshommes des ténèbres, les mignons de la lune, et qu'on dise de nous que nous nous gouvernons bien, puisque nous sommes comme la mer, gouvernés par notre noble maîtresse la lune, sous la protection de laquelle nous exerçons… le vol.
HENRI. – Tu as raison, et ce que tu dis est vrai sous tous les rapports: car notre fortune à nous autres gens de la lune, a son flux et reflux comme la mer; de même que la mer, nous sommes gouvernés par la lune; et pour preuve, une bourse résolument enlevée le lundi soir sera dissolument vidée le mardi matin, gagnée en jurant, la bourse ou la vie , dépensée en criant, apporte bouteille . En cet instant, marée basse comme le pied de l'échelle, nous serons d'un moment à l'autre à flot aussi haut que le bras de la potence.
FALSTAFF. – Pardieu, tu dis bien vrai, mon garçon. – Et n'est-ce pas que mon hôtesse de la taverne est une agréable créature?
HENRI. – Douce comme le miel d'Hybla, mon vieux garnement 7 7 My old lad of the castle. Expression souvent employée par les anciens auteurs, et qui s'était probablement appliquée d'abord aux satellites du seigneur châtelain: elle fait ici allusion au premier nom de Falstaff, qui du moins à ce qu'il paraît, s'était d'abord appelé Oldcastle . Sir John Oldcastle avait été mis à mort sous Henri V, comme partisan des opinions de Wycleff, et soit hasard, soit haine religieuse, son nom était devenu sur le théâtre celui d'un personnage burlesque, d'un caractère tout opposé à celui qui fait les martyrs, et très-différent en effet, à ce qu'il paraît, de celui du véritable Oldcastle; c'est sous ce travestissement, et comme associé aux désordres de Henri, que paraît sir John Oldcastle dans une vieille pièce intitulée les fameuses victoires d'Henri V, contenant la bataille d'Agincourt ; et toujours est-il certain que les écrivains jésuites avaient pris texte de cette tradition théâtrale pour charger de vices la mémoire du sectateur de Wycleff. Quoi qu'il en soit, Shakspeare, à ce qu'il paraîtrait, s'empara, selon son usage, du personnage déjà en possession du théâtre, et lui conserva d'abord son premier nom, ainsi qu'il a conservé ceux de Ned et de Gadshill , autres compagnons de Henri dans la vieille pièce de la bataille d'Agincourt. Mais ensuite, soit par respect pour la mémoire d'une victime du catholicisme, soit par égard pour la famille d'Oldcastle, Elisabeth demanda un changement de nom, et le vieux camarade du prince de Galles prit alors celui de Falstaff, en conservant tous les attributs d'Oldcastle, comme le gros ventre, la gourmandise, etc.
. Et n'est-il pas vrai aussi qu'un pourpoint de buffle est une agréable robe de chambre pour prison 8 8 Is not a buff jerkin a most sweet robe of durance. Il est difficile d'entendre le sens de cette plaisanterie, comme de toutes celles qui portent sur des usages familiers au temps où l'auteur écrivait, mais impossibles à retrouver plus tard. Durance signifie généralement durée , souffrance , et plus spécialement prison : il paraît aussi que le mot durance avait été donné à certaines étoffes; le jeu de mots est clair entre ces deux derniers sens du mot durance ; mais il n'est pas aussi aisé de comprendre le rôle que joue dans la plaisanterie du prince le pourpoint de buffle , qui est cependant ce qui choque le plus Falstaff. Le pourpoint de buffle était l'habit des officiers du shérif: est-ce une manière de les désigner et de les rappeler à Falstaff, que ses méfaits exposent sans cesse à leur poursuite? C'était aussi l'habit militaire de la chevalerie. Est-ce une manière de désigner les chevaliers? sir John l'était.
?
FALSTAFF. – Quoi, quoi? Mauvais plaisant, fou que tu es! qu'as-tu donc à me pincer, à m'épiloguer de cette manière? que diable ai-je affaire à ton pourpoint de buffle?
HENRI. – Et que diable ai-je affaire, moi, avec ton hôtesse de la taverne?
FALSTAFF. – Eh! mais tu l'as bien fait venir compter avec toi plus et plus d'une fois.
HENRI. – Et t'ai-je jamais fait venir toi, pour payer ta part?
FALSTAFF. – Non: oh! je te rendrai justice: tu as toujours tout payé là.
HENRI. – Là et ailleurs aussi, tant que mes fonds pouvaient s'étendre; et quand ils m'ont manqué, j'ai usé de mon crédit.
FALSTAFF. – Oh! pour cela oui, et si bien usé, que, s'il n'était pas si clair que tu es l'héritier présomptif… – Mais dis-moi donc, je t'en prie, mon cher enfant, verra-t-on encore en Angleterre des gibets sur pied, quand tu seras roi? Et cette grotesque figure, la mère la Loi, avec son frein rouillé, pourra-t-elle toujours jouer de mauvais tours aux gens de coeur? Je t'en prie, quand tu seras roi, ne pends point les voleurs.
HENRI. – Non, ce sera toi.
FALSTAFF. – Moi, oh! bravo. Pardieu je serai un excellent juge.
HENRI. – Et voilà comme tu juges déjà mal; car je veux dire que c'est toi qui auras l'emploi de pendre les voleurs, et que tu deviendras ainsi un merveilleux bourreau.
FALSTAFF. – Fort bien, Hal, fort bien: je puis vous dire qu'en quelque façon ce métier-là s'accorderait avec mon humeur tout aussi bien que celui de faire ma cour.
HENRI. – Pour être revêtu de quelque emploi.
FALSTAFF. – Certainement pour être vêtu 9 9 Le Prince. For obtaining of suits? Fals. Yea, for obtaining of suits. Jeu de mots sur le mot suits , qui signifie une requête et un vêtement complet .
. Le bourreau a une garde-robe qui n'est pas mince. – Je suis aussi triste qu'un vieux matou, ou qu'un ours emmuselé.
HENRI. – Ou qu'un lion décrépit, ou bien que le luth d'un amant.
FALSTAFF. – Oui, ou le bourdonnement d'une musette du comté de Lincoln.
HENRI. – Pourquoi pas comme un lièvre, ou comme les vapeurs de Moorditch 10 10 The melancholy of moor-ditch. Moor-ditch était un fossé bourbeux qui environnait une partie des murs de Londres, et dont les exhalaisons occasionnaient, à ce qu'il paraît, une maladie appelée the melancholy of moor-ditch .
?
FALSTAFF. – Tu as toujours les comparaisons les plus désagréables, et tu es le comparatif en personne le plus maudit… aimable jeune prince!.. – Mais, Hal, je t'en prie, ne me tourmente plus davantage de ces folies. Je voudrais de tout mon coeur que nous fussions toi et moi là où l'on achète une provision de bonne renommée. Un vieux lord du conseil m'a diablement bourré l'autre jour dans la rue à votre sujet, mon cher monsieur, mais je n'y ai pas fait attention; et cependant il parlait fort sagement, mais je n'y ai pas pris garde, et pourtant il parlait sagement, et dans la rue encore.
HENRI. – Tu as bien fait: car la sagesse crie dans les rues, et personne n'y prend garde 11 11 Paroles de l'Écriture.
.
FALSTAFF. – Oh! tu as de damnables applications; en vérité, tu serais capable de corrompre un saint. – Tu m'as fait bien du tort, Hal! Dieu te le pardonne; mais avant de te connaître, Hal, je ne savais rien de rien; et aujourd'hui, pour dire la vérité, je ne vaux rien de mieux que ce qu'il y a de pis. Il faut que je quitte cette vie-là, et je la quitterai; si je ne le fais pas, dis que je suis un misérable. Il n'y a pas un fils de roi dans la chrétienté pour qui je veuille me faire damner.
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