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Уильям Шекспир: Henri V

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Уильям Шекспир Henri V

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QUICKLY. – Non, sur ma foi, je ne tiendrai pas encore longtemps; car nous n'oserions prendre en pension une douzaine de femmes honnêtes, vivant honnêtement avec la pointe de leurs aiguilles, sans que les gens s'imaginassent aussitôt qu'on tient un lieu suspect. – Oh! par Notre-Dame ( apercevant Nym, qui tire l'épée ), qu'il ne dégaine pas! Ou nous allons voir un adultère et un meurtre prémédités.

BARDOLPH. – Bon lieutenant… bon caporal… n'offrez pas ce spectacle.

NYM. – Bah!

PISTOL. – Nargue pour toi, chien d'Islande, roquet d'Islande aux longues oreilles.

QUICKLY. – Mon bon caporal Nym, fais voir ta valeur, et rengaine ton épée.

NYM. – Veux-tu que nous allions à l'écart? je voudrais t'avoir solus .

(Rengainant son épée.)

PISTOL. - Solus6 6 Il se fâche du mot solus qu'il ne comprend pas, et auquel il attache un sens déshonorant. ! maudit chien! basse vipère, je te renvoie le solus sur ta face, dans les dents, dans ton gosier, dans tes maudits poumons, ta mâchoire, et ta sale bouche, ce qui est pire encore; je te reporte ton solus , jusque dans tes entrailles; car je puis prendre feu, ma mèche est allumée 7 7 On ne doit pas oublier que Pistol veut dire pistolet, et l'imperfection de cette arme dans ce temps-là. , et l'explosion s'ensuivra.

NYM. – Je ne suis pas Barbason 8 8 Ce mot est également employé dans les Joyeuses Bourgeoises de Windsor . : vous ne pouvez me conjurer. – Il me prend une envie de vous assommer passablement bien. Si vous commencez une fois à me parler salement, Pistol, vous pouvez compter que je vous frotterai avec ma rapière, pour parler net, comme je le sais faire. Tenez, si vous voulez seulement venir à quatre pas, je vous chatouillerai les intestins de la belle manière, comme je le sais faire; et voilà le plaisant de la chose!

PISTOL. – Oh! vil fanfaron et furibond maudit! ton tombeau bâille, et la mort s'avance sur toi: rends l'âme.

(Ils tirent tous deux l'épée.)

BARDOLPH, en les séparant . – Écoutez, écoutez-moi un peu auparavant. Celui de vous qui donnera le premier coup peut compter que je lui passerai mon épée au travers du corps jusqu'à la garde; et je le ferai, foi de soldat.

PISTOL. – Voilà un serment bien redoutable! Ce grand feu s'abattra. – Donne-moi ton poing, entends-tu? Donne-moi ta patte de devant, te dis-je. Ma foi, j'admire ton courage.

NYM. – Tiens, pour te parler clair et net, je te couperai la gorge un de ces jours, et voilà le plaisant de la chose!

PISTOL. – Couper la gorge? Dis-tu! Je t'en défie mille fois, mâtin de Crète. Crois-tu t'emparer de ma femme? Oh, non! va-t'en au tonneau de l'infamie retirer ton gibier d'hôpital de la famille de Cresside qu'on appelle Doll-tear-Sheet; et épouse-la. Pour moi, j'ai et j'aurai ma chère quondam Quickly pour femme, et pauca , voilà tout.

(Arrive le petit page de Falstaff.)

LE PAGE. – Mon cher hôte Pistol, accourez donc bien vite chez mon maître, et vous aussi, l'hôtesse, il est bien mal et au lit. Toi, mon bon Bardolph, viens fourrer ta figure entre ses draps, pour lui servir de bassinoire. Sur ma foi, il est bien malade.

BARDOLPH. – Veux-tu courir, petit coquin!

QUICKLY. – Par ma foi, je ne lui donne pas beaucoup de jours encore, avant qu'il aille apprêter un splendide repas aux corbeaux. Le roi l'a frappé au coeur. Oh, ça! mon mari, ne tarde pas à me suivre.

(Quickly sort avec le page.)

BARDOLPH. – Allons, vous raccommoderai-je à présent tous les deux? Tenez, il faut que nous allions voir la France tous ensemble. Pourquoi diable avoir des couteaux pour se couper la gorge les uns aux autres?

PISTOL. – Laissons d'abord les eaux se déborder, et les diables hurler après leur pâture.

NYM. – Vous me payerez les huit schellings que je vous ai gagnés l'autre jour à un pari?

PISTOL. – Fi! il n'y a que la canaille qui paye.

NYM. – Oh! pour cela, je ne le passerai pas, par exemple; et voilà le plaisant de la chose!

PISTOL. – Il faudra voir qui des deux est le plus brave. Allons, tire à fond.

BARDOLPH. – Par l'épée que je tiens, celui qui porte la première botte, je le tue: oui, par cette épée, je le ferai comme je le dis.

PISTOL. – Diable! l'épée vaut un serment, et les serments doivent être respectés.

BARDOLPH. – Caporal Nym, veux-tu te réconcilier, être bons amis, ou ne le veux-tu pas? Eh bien, soyez donc ennemis avec moi aussi. – Je t'en prie, mon ami, rengaine.

NYM. – Je veux avoir mes huit schellings que j'ai gagnés à un pari.

PISTOL. – Eh bien, je te donnerai un noble9 9 Noble , noble à carat , monnaie d'or anglaise qui valait 6 schellings huit pence. comptant, et je te payerai encore à boire: l'amitié et la fraternité régneront dorénavant entre nous: je vivrai par Nym, et Nym vivra par moi. Cela n'est-il pas juste? Car je serai vivandier dans le camp, et nos profits croîtront. Donne-moi ta main.

NYM. – Moi, je veux mon noble .

PISTOL. – Tu l'auras comptant.

NYM. – Allons donc, soit: et voilà le plaisant de la chose!

(Entre mistriss Quickly.)

QUICKLY. – Aussi vrai comme ce sont des femmes qui vous ont mis au monde… Oh! accourez bien vite chez sir John: ah! le pauvre coeur! Il a été si bien secoué d'une fièvre tierce quotidienne, qu'il fait pitié à voir. Mes chers bons amis, venez donc chez lui.

NYM. – Le roi a fait tomber sur lui la mauvaise humeur; voilà le vrai de l'histoire!

PISTOL. – Nym, tu as dit la vérité; il a le coeur fracturé et corroboré .

NYM. – Le roi est un bon roi; enfin, on en dira ce qu'on voudra, il a ses humeurs aussi.

PISTOL. – Allons consoler le pauvre baron; car, parbleu! nous n'avons pas envie de mourir, mes agneaux.

(Ils sortent.)

SCÈNE II

Southampton. – Chambre du conseil
EXETER, BEDFORD et WESTMORELAND

BEDFORD. – J'en atteste Dieu; le roi est bien hardi de se confier à ces traîtres.

EXETER. – Ils ne tarderont pas à être arrêtés.

WESTMORELAND. – Quelle douceur et quel calme ils affectent! On dirait que la fidélité repose dans leurs coeurs, entre l'obéissance et la parfaite loyauté.

BEDFORD. – Le roi est instruit de tous leurs complots par des avis interceptés, ce dont ils ne se doutent guère.

EXETER. – Quoi! l'homme qui était son camarade de lit 10 10 Le lord Scroop était tellement en faveur auprès du roi, que celui-ci l'admettait quelquefois à partager son lit, dit Hollinshed. Ce titre familier de bedfellow se retrouve dans une lettre du sixième comte de Northumberland à son bien-aimé cousin Th. Arundel, qui commence ainsi: «Mon cher camarade de lit,» etc. , qu'il avait enrichi et comblé de faveurs dignes des princes, a-t-il pu ainsi, pour une bourse d'or étranger, vendre la vie de son souverain à la trahison et à la mort!

(On entend les trompettes.)
(Entrent le roi, Scroop, Cambridge, Grey, et suite.)

LE ROI. – Maintenant les vents sont favorables, et nous allons nous embarquer. – Milord de Cambridge, et vous, mon cher lord de Marsham, et vous, brave chevalier, faites-moi part de vos pensées. N'espérez-vous pas que l'armée qui nous suit sur nos vaisseaux s'ouvrira un passage au travers de la France, et exécutera l'entreprise pour laquelle nous l'avons rassemblée?

SCROOP. – Rien n'est plus sûr, mon souverain, si chacun fait son devoir.

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