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Уильям Шекспир: Henri VI. 1

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Уильям Шекспир Henri VI. 1

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, se croit aussi habile à enfler ( to bombaste ) un vers blanc que le meilleur d'entre vous, et devenu absolument un Johannes factotum , est, dans sa propre opinion, le seul shake-scene5 5 Shake-scene (secoue scène), pour shake-spear (secoue-lance). du pays.» Ce passage ne laisse aucun doute sur les emprunts faits à Green par Shakspeare dès 1592; et comme les Henri VI sont les seules pièces de notre poëte qu'on croie pouvoir placer avant cette époque, la question paraîtrait à peu près résolue; en même temps que la citation faite par Green, à cette occasion, d'un vers de la pièce originale, prouverait que c'était là ce qui lui tenait au coeur. Il est donc assez vraisemblable que Shakspeare, acteur alors et n'exerçant encore l'activité de son génie qu'au profit de sa troupe, aura essayé de remettre au théâtre, avec plus de succès, des pièces déjà connues, et dont le fond lui présentait quelques beautés à faire valoir. Les pièces appartenant alors, selon toute apparence, aux comédiens qui les avaient achetées, l'entreprise était naturelle, et le succès des Henri VI aura été probablement le premier indice sur la foi duquel un génie qui ignorait encore ses propres forces aura osé s'élancer dans la carrière.

Pour s'expliquer ensuite comment Shakspeare, reprenant ainsi en sous oeuvre les deux pièces dont il a fait la seconde et la troisième partie de Henri VI , n'aurait pas fait le même travail sur la première, il suffirait de penser que cette première partie était alors en possession du théâtre avec un succès assez grand pour que l'intérêt des acteurs n'y demandât aucun changement. Cette supposition est appuyée par un passage d'un pamphlet de Thomas Nashe 6 6 Pierce pennyless, his supplication to the devil ; 1592. où parlant du brave Talbot: «Combien, dit-il, se serait-il réjoui de penser «qu'après avoir reposé deux cents ans dans la tombe, il triompherait de nouveau sur le théâtre, et que ses os seraient embaumés de nouveau (en différentes fois) des larmes de dix mille spectateurs au moins, qui le verraient tout fraîchement blessé dans la personne du tragédien qui le représente!» Nashe, intime ami de Green, n'aurait probablement pas parlé sur ce ton d'une pièce de Shakspeare, et peut-être est-ce le succès même de cette pièce qui aura engagé Shakspeare à rendre les deux autres dignes de le partager; mais, dans cette supposition même, il serait difficile de ne pas croire que, soit avant, soit plus tard, Shakspeare n'ait pas relevé, par quelques touches, le coloris d'un ouvrage qui n'avait pu plaire à ses contemporains que parce que Shakspeare ne s'était pas encore montré. Ainsi, les scènes entre Talbot et son fils doivent être de lui, ou bien il faudrait croire qu'avant lui existait, en Angleterre, un auteur dramatique capable d'atteindre à cette touchante et noble vérité dont bien peu, après lui, ont entrevu le secret. Rien n'est plus beau que cette peinture des deux héros, l'un mourant, l'autre à peine né à la vie des guerriers; le premier, rassasié de gloire, et, dans son anxiété paternelle, occupé de sauver plutôt la vie que l'honneur de son fils; l'autre, sévère, inflexible, et ne songeant à prouver son affection filiale que par la mort qu'il est déterminé à chercher auprès de son père, et par le soin qu'il aura de conserver ainsi l'honneur de sa race. Cette situation, variée par toutes les alternatives de crainte et d'espérance que peuvent offrir les chances d'une bataille où le père sauve son fils, où le fils est ensuite tué loin de son père, offre presqu'à elle seule l'intérêt d'un drame, et tout porte à croire que Shakspeare ajouta cet ornement à une pièce que son étroite connexion avec celles qu'il avait refaites associait pour ainsi dire à ses oeuvres. Il faut remarquer d'ailleurs que les scènes entre Talbot et son fils sont presque entièrement en vers rimés, ainsi qu'il s'en trouve un grand nombre dans les ouvrages de Shakspeare, tandis que, dans le reste de la pièce, et dans les deux pièces qui paraissent destinées à lui faire suite, il ne se trouve presque aucune rime. La scène qui, dans la première partie de Henri VI , en contient le plus est celle où l'on voit Mortimer mourant dans sa prison; aussi pourrait-on penser qu'elle a reçu au moins des additions de la main de Shakspeare: ces additions et quelques autres peut-être, bien qu'en petit nombre, auront pu fournir, aux éditeurs de 1623, une raison qui leur aura paru suffisante pour ranger, au nombre des ouvrages d'un poëte qui avait tué tous les autres, une pièce qui devait tout son mérite à ce qu'il y avait ajouté, et qui se joignait d'ailleurs nécessairement à deux autres ouvrages où il avait trop mis du sien pour qu'on pût les retrancher de ses oeuvres.

Quant à l'insertion du nom de Shakspeare dans l'édition, donnée par Pavier, des deux pièces originales, il est aisé de l'expliquer par une fraude de libraire, fraude extrêmement commune alors, et qui a été pratiquée à l'égard de plusieurs ouvrages dramatiques composés sur des sujets qu'avait traités Shakspeare, et qu'on espérait vendre à la faveur de son nom. Ce qui rend la chose encore plus vraisemblable, c'est que cette édition est sans date, bien qu'on sache qu'elle parut en 1619, ce qui pouvait être une petite habileté du libraire pour laisser croire qu'elle avait paru du vivant de l'auteur dont il empruntait le nom.

On ignore l'époque précise de la représentation de la première partie de Henri VI , qui, selon Malone, a d'abord porté le nom de Pièce historique du roi Henri VI7 7 The historical play of king Henri the sixth. . Le style de cette pièce, excepté ce qu'on peut attribuer à Shakspeare, porte le même caractère que celui de tous les ouvrages dramatiques de cette époque qui ont précédé ceux de notre poëte, une construction grammaticale fort irrégulière, le ton assez simple mais sans noblesse, et la versification assez prosaïque. L'intérêt, assez médiocre quoique la pièce offre un grand mouvement, est d'ailleurs fort diminué pour nous par la ridicule et grossière absurdité du rôle de Jeanne d'Arc, qui du reste peut nous donner l'idée la plus exacte du sentiment avec lequel les chroniqueurs anglais ont écrit l'histoire de cette fille héroïque, et des traits sous lesquels ils l'ont représentée: en ce sens, la pièce est historique.

La seconde partie de Henri VI , beaucoup plus intéressante que la première, n'est pas conduite avec beaucoup plus d'art; des monologues y sont continuellement employés à exposer les faits; les sentiments s'expriment dans des aparté . Les scènes, séparées par des intervalles considérables (la pièce entière renferme un espace de dix ans), ne présentent entre elles aucun lien; on n'y aperçoit aucun de ces efforts que Shakspeare a faits, dans la plupart de ses autres ouvrages, pour les unir, quelquefois même aux dépens de la vraisemblance; et comme en même temps rien n'avertit de ce qui les sépare, on est souvent étonné de se trouver, sans l'avoir remarqué, transporté à des années de distance de l'événement qu'on vient de voir finir. Les diverses parties de la pièce ne tiennent pas non plus essentiellement les unes aux autres, défaut très-rare dans les ouvrages incontestablement reconnus pour être de la main de Shakspeare. Ainsi l'aventure de Simpcox est absolument hors d'oeuvre; celle de l'armurier et de son apprenti ne se rattache que faiblement au sujet, et les pirates qui mettent Suffolk à mort ne se rattachent en rien au reste de l'intrigue. Quant à la partie des caractères, il s'en faut de beaucoup qu'elle réponde au talent ordinaire de Shakspeare; on ne peut nier qu'il n'y ait du mérite dans la peinture de Henri, ce prince dont les sentiments pieux et la constante bonté parviennent presque toujours à nous intéresser malgré le ridicule de cette faiblesse et de cette pauvreté d'esprit qui touchent à l'imbécillité: le rôle de Marguerite est assez bien soutenu; mais cet excès de fausseté envers son mari sort des bornes de la vraisemblance, et ce n'est pas Shakspeare, du moins dans son bon temps, qui eût donné, à deux criminels tels que Marguerite et Suffolk, des sentiments aussi tendres que ceux de leur dernière entrevue. Pour Warwick et Salisbury, ce sont deux caractères sans aucune espèce de liaison, et impossibles à expliquer.

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