Уильям Шекспир - Jules César
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BRUTUS. – Que vous m'aimiez, Cassius, je n'en doute point. Ce que vous voudriez que j'entreprisse, je crois le deviner: ce que j'ai pensé sur tout cela, et ce que je pense du temps où nous vivons, je le dirai plus tard. Quant à présent, je désire n'être pas pressé davantage; je vous le demande au nom de l'amitié. Ce que vous m'avez dit, je l'examinerai. Ce que vous avez à me dire encore, je l'écouterai avec patience, et je trouverai un moment convenable pour vous écouter et répondre sur de si hautes matières. Jusque-là, mon noble ami, méditez sur ceci: Brutus aimerait mieux être un villageois que de se compter pour un enfant de Rome aux dures conditions que ce temps doit probablement nous imposer.
CASSIUS. – Je suis bien aise que le choc de mes faibles paroles ait du moins fait jaillir cette étincelle de l'âme de Brutus.
BRUTUS. – Les jeux sont terminés; César revient.
CASSIUS. – Quand ils passeront près de nous, retenez Casca par la manche; et il vous racontera de son ton bourru tout ce qui s'est aujourd'hui passé de remarquable.
BRUTUS. – Oui, je le ferai. Mais regardez, Cassius: la teinte de la colère enflamme le front de César, et tout le reste a l'air d'une troupe de serviteurs réprimandés. Les joues de Calphurnia sont pâles; Cicéron a ce regard fureteur et flamboyant que nous lui avons vu au Capitole, lorsque dans nos débats il était contredit par quelques sénateurs.
CASSIUS. – Casca nous dira de quoi il s'agit.
CÉSAR. – Antoine!
ANTOINE. – César.
CÉSAR. – Que j'aie toujours autour de moi des hommes gras et à la face brillante, des gens qui dorment la nuit. Ce Cassius là-bas a un visage hâve et décharné; il pense trop. De tels hommes sont dangereux.
ANTOINE. – Ne le crains pas, César; il n'est pas dangereux. C'est un noble Romain et bien intentionné.
CÉSAR. – Je voudrais qu'il fût plus gras, mais je ne le crains pas. Cependant si quelque chose en moi pouvait être sujet à la crainte, je ne connaîtrais point d'homme que je voulusse éviter avec plus de soin que ce maigre Cassius. Il lit beaucoup, il est grand observateur et pénètre jusqu'au fond des actions des hommes. Il n'a point comme toi le goût des jeux, Antoine; on ne le voit point écouter de musique. Rarement il sourit, et il sourit alors de telle sorte qu'il a l'air de se moquer de lui-même, et de dédaigner son propre esprit parce qu'il a pu se laisser émouvoir à sourire de quelque chose. Les hommes de ce caractère n'ont jamais le coeur à l'aise tant qu'ils en voient un autre plus élevé qu'eux; et voilà ce qui les rend si dangereux. Je te dis ce qui est à craindre plutôt que ce que je crains, car je suis toujours César. Passe à ma droite, j'ai cette oreille dure, et dis-moi franchement ce que tu penses de lui.
CASCA. – Vous m'avez tiré par mon manteau. Voudriez-vous me parler?
BRUTUS. – Oui, Casca. Dites-nous, que s'est-il donc passé aujourd'hui, que César ait l'air si triste?
CASCA. – Quoi! vous étiez à sa suite. N'y étiez-vous pas?
BRUTUS. – Je ne demanderais pas alors à Casca ce qui s'est passé.
CASCA. – Eh bien! on lui a offert une couronne; et quand on la lui a offerte, il l'a repoussée ainsi du revers de la main. Alors tout le peuple a poussé de grands cris.
BRUTUS. – Et la seconde acclamation, quelle en était la cause?
CASCA. – Mais c'était encore pour cela.
CASSIUS. – Il y a eu trois acclamations. Pourquoi la dernière?
CASCA. – Pourquoi? pour cela encore.
BRUTUS. – Est-ce que la couronne lui a été offerte trois fois?
CASCA. – Eh! vraiment oui, et trois fois il l'a repoussée, mais chaque fois plus doucement que la précédente; et, à chacun de ses refus, mes honnêtes voisins se remettaient à crier.
CASSIUS. – Qui lui offrait la couronne?
CASCA. – Qui? Antoine.
BRUTUS. – Dites-nous: de quelle manière l'a-t-il offerte, cher Casca?
CASCA. – Que je sois pendu si je puis vous dire la manière. C'était une vraie momerie; je n'y faisais pas attention. J'ai vu Marc-Antoine lui présenter une couronne: ce n'était pourtant pas non plus tout à fait une couronne; c'était une espèce de diadème 13 13 L'original dit coronet , ce qui signifie, non pas, comme l'a dit Voltaire, les coronets des pairs d'Angleterre, mais quelque chose qui paraît à Casca un peu différent d'une couronne.
; et comme je vous l'ai dit, il l'a repoussé une fois. Mais malgré tout cela, j'ai dans l'idée qu'il aurait bien voulu l'avoir. – Alors Antoine la lui offre encore, – et alors il la refuse encore, – mais j'ai toujours dans l'idée qu'il avait bien de la peine à en détacher ses doigts. – Et alors il la lui offre une troisième fois. – La troisième fois encore il la repousse; et à chacun de ses refus, la populace jetait des cris de joie: ils applaudissaient de leurs mains toutes tailladées; ils faisaient voler leurs bonnets de nuit trempés de sueur; et parce que César refusait la couronne, ils exhalaient en telles quantités leurs puantes haleines, que César en a presque été suffoqué. Il s'est évanoui, et il est tombé; et pour ma part je n'osais pas rire, de crainte, en ouvrant la bouche, de recevoir le mauvais air.
CASSIUS. – Mais un moment, je vous en prie. Quoi! César s'est évanoui?
CASCA. – Il est tombé au milieu de la place du marché; il avait l'écume à la bouche et ne pouvait parler.
BRUTUS. – Cela n'est point surprenant; il tombe du haut mal.
CASSIUS. – Non, ce n'est point César; c'est vous, c'est moi et l'honnête Casca, qui tombons du haut mal.
CASCA. – Je ne sais ce que vous entendez par là; mais il est certain que César est tombé. Si cette canaille en haillons ne l'a pas claqué et sifflé, selon que sa conduite leur plaisait ou déplaisait, comme ils ont coutume de faire aux acteurs sur le théâtre, je ne suis pas un honnête homme.
BRUTUS. – Qu'a-t-il dit en revenant à lui?
CASCA. – Eh! vraiment, avant de s'évanouir, quand il a vu ce troupeau de plébéiens se réjouir de ce qu'il refusait la couronne, il vous a ouvert son habit et leur a offert sa poitrine à percer. Pour peu que j'eusse été un de ces ouvriers, si je ne l'avais pas pris au mot, je veux aller en enfer avec les coquins. Et alors il est tombé. Lorsqu'il est revenu à lui, il a dit «que s'il avait fait ou dit quelque chose de déplacé, il priait leurs Excellences de l'attribuer à son infirmité.» Trois ou quatre créatures autour de moi se sont écriées: «Hélas! la bonne âme!» Elles lui ont pardonné de tout leur coeur, mais il n'y a pas à y faire grande attention. César eût égorgé leurs mères, qu'ils en auraient dit autant.
BRUTUS. – Et c'est après cela qu'il est revenu si chagrin?
CASCA. – Oui.
CASSIUS. – Cicéron a-t-il dit quelque chose?
CASCA. – Oui, il a parlé grec.
CASSIUS. – Dans quel sens?
CASCA. – Ma foi, si je peux vous le dire, que je ne vous regarde jamais en face 14 14 Traduction de Voltaire: «Ma foi, je ne sais, je ne pourrai plus guère vous regarder en face.» C'est un contre-sens.
. Ceux qui l'ont compris souriaient l'un à l'autre en secouant la tête; mais pour ma part, je n'y entendais que du grec. Je puis vous dire encore d'autres nouvelles. Flavius et Marullus, pour avoir ôté les ornements qu'on avait mis aux statues de César, sont réduits au silence 15 15 Ce fut plus tard, et pour avoir, comme on l'a déjà dit, arraché les diadèmes placés sur quelques-unes des statues de César. Ils avaient aussi reconnu et fait arrêter quelques-uns des hommes qui, apostés par Antoine, avaient applaudi lorsqu'il avait présenté la couronne à César.
. Adieu; il est bien d'autres choses absurdes, si je pouvais m'en souvenir.
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