Eschyle - Tragédies

Здесь есть возможность читать онлайн «Eschyle - Tragédies» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Европейская старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Tragédies: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Tragédies»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

«Une sorte d'épouvante emplit Eschyle d'un bout à l'autre ; une méduse profonde s'y dessine vaguement derrière les figures qui se meuvent dans la lumière. Eschyle est magnifique et formidable, comme si l'on voyait un froncement de sourcil au-dessus du soleil» (Victor Hugo).

Tragédies — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Tragédies», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать
LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

Strophe I.

Qui l'a ainsi nommée avec tant de vérité, sinon quelqu'un que nous ne voyons pas, et qui, prévoyant la destinée, mène notre langue jusque dans les choses fortuites? Qui l'a nommée, cette Hèléna, l'épouse cause de la guerre et qu'on recherche avec la lance? Certes, perdition des nefs, des guerriers et des villes, elle s'est enfuie, au souffle du grand Zéphyros, loin des molles et riches tentures de la chambre nuptiale; et d'innombrables guerriers porteurs de boucliers, comme des chasseurs sur sa piste, ont poursuivi la nef qui s'effaçait devant eux jusqu'aux rives ombragées du Simoïs, là où ils devaient engager la querelle sanglante.

Antistrophe I.

Cette union a été lamentable pour Ilios. La vengeance a été accomplie, infligeant aux coupables le châtiment de la table hospitalière souillée et de Zeus hospitalier outragé, et punissant les Priamides d'avoir chanté l'hymne hyménaien pour honorer les nouveaux époux. Certes, l'antique ville de Priamos a chanté depuis un hymne plus lamentable, gémissant sur Pâris, le funeste époux, car, dès lors, elle a sans cesse gémi à cause du carnage misérable de ses citoyens.

Strophe II.

Un homme a élevé un lion funeste, arraché à la mamelle qu'il aimait. Dans les premiers temps de sa vie, il est doux, très cher aux enfants et agréable aux vieillards. Souvent il est tenu dans les bras à la façon d'un nouveau-né, il joue avec la main qui le caresse, et il flatte, ayant faim.

Antistrophe II.

Avec le temps, devenu grand, il manifeste le naturel de sa race. En retour de la nourriture qu'on lui a donnée, il se prépare un repas non commandé, en égorgeant les brebis. Toute la demeure est souillée de sang. La douleur des serviteurs est impuissante contre ce fléau terrible et meurtrier. C'est quelque sacrificateur d'Atè qui a été nourri dans la maison.

Strophe III.

Telle, Hèléna est venue dans Ilios, calme comme la mer tranquille, ornement de la richesse, trait charmant des yeux, fleur du désir troublant le cœur. Mais elle changea, ayant accompli les noces fatales, hôte terrible et funeste envoyé aux Priamides par Zeus hospitalier, Érinnys exécrable aux épouses.

Antistrophe III.

C'est une parole antique depuis longtemps connue parmi les hommes, qu'une félicité parfaite ne meurt pas stérile, et qu'une irréparable misère naît d'une heureuse fortune. J'ai cette pensée bien différente, qu'une action impie engendre toute une génération semblable, tandis que la justice n'engendre, dans les demeures, qu'une race aussi belle qu'elle-même.

Strophe IV.

Certes, tôt ou tard, une iniquité ancienne engendre, quand le moment est venu, une iniquité nouvelle, chez les hommes pervers: haine de la lumière, daimôn invincible, indomptable, impiété, audace, noires discordes dans les demeures, race toute semblable à ses parents!

Antistrophe IV.

La justice resplendit dans les demeures enfumées et glorifie une vie honnête. Elle détourne les yeux de l'or et des richesses qui souillent les mains, et cherche une demeure sainte. Elle méprise la puissance marquée d'infamie, et mène toute chose à sa fin.

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

Viens, roi, destructeur de Troia, fils d'Atreus! Comment te nommer? Comment te vénérer, ni trop, ni incomplètement, dans la juste mesure? Beaucoup d'hommes n'aiment que l'apparence et dédaignent la justice. Chacun est prêt à pleurer avec les malheureux, mais la douleur ne mord point le cœur. Avec les heureux chacun se réjouit, se faisant un visage semblable au leur, et se condamnant au rire. Mais, celui qui connaît bien les hommes, ses yeux ne le trompent point, et il ne se laisse point flatter par une fausse bienveillance et par les larmes d'une amitié feinte. Pour moi, je ne te le cacherai point, quand tu entraînais l'armée pour la cause de Hèléna, je t'ai cru insensé, pensant qu'il n'était point sage de conduire malgré eux les hommes à la mort. Maintenant, victorieux, c'est du fond de leur cœur et avec une joie sincère qu'ils songent à leurs maux. Tu sauras, plus tard, qui a bien ou mal agi, parmi les citoyens qui sont dans la ville.

AGAMEMNÔN.

Avant tout, il faut saluer Argos et les dieux de la patrie qui, me venant en aide, ont amené mon retour et la juste vengeance que j'ai tirée de la ville de Priamos. Les dieux n'ont point débattu la cause. Tous, unanimement, ont décrété, en déposant leurs suffrages dans l'urne sanglante, la ruine d'Ilios et le carnage de ses guerriers. L'espérance est restée dans l'autre urne où nul n'a mis la main. Maintenant, c'est par la fumée qu'on reconnaît la ville détruite. Les tempêtes de la ruine y grondent victorieuses, et la cendre mouvante y exhale les vapeurs d'une antique richesse. C'est pour cela qu'il faut élever des actions de grâces vers les dieux. Nous avons tendu des rets inévitables, et, pour la cause d'une femme, le monstre Argien, fils du cheval, a détruit la ville. Tout un peuple porte-bouclier, au coucher des Pléiades, s'est rué d'un bond. Le lion affamé a franchi les murailles, et il a bu à satiété le sang royal. Je devais avant tout parler ainsi des dieux, mais je me souviens de tes paroles et je dis comme toi: Il est accordé à peu d'hommes de ne point envier un ami heureux. Un poison envahit le cœur de l'envieux. Sa souffrance en est doublée, et il gémit accablé de ses propres maux, quand il voit la félicité d'autrui. Je dis cela, le sachant, car j'ai bien connu le miroir de l'amitié, cette ombre d'une ombre chez tous ceux qui semblaient être mes amis. Le seul Odysseus, qui n'avait point pris la mer volontiers, une fois lié au joug avec moi, m'a été un solide compagnon. Je le dis de lui, qu'il soit mort ou vivant. Pour le reste, ce qui concerne la ville et les dieux, nous en délibérerons en commun dans l'Agora. Nous ferons que les bonnes choses restent ce qu'elles sont et durent; mais s'il en est qui demandent des remèdes, nous tenterons de guérir le mal avec sagesse, en coupant et en brûlant. Maintenant, entré dans mes demeures, près de mon foyer, j'élèverai mes mains vers les dieux qui m'ont ramené de si loin dans ma maison. Que la victoire, qui m'a suivi jusqu'à ce jour, reste à jamais avec moi!

KLYTAIMNESTRA.

Hommes de la cité, vieillards Argiens, qui êtes ici, je n'ai plus honte de révéler devant vous mon amour pour mon mari. La honte disparaît avec le temps du cœur des hommes. Je ne répéterai point ce que d'autres ont ressenti, en racontant ma vie malheureuse pendant les longues années qu'il a passées à Ilios. Et d'abord, c'est un grand malheur pour une femme de rester seule dans sa demeure, loin de son mari. Elle entend d'innombrables rumeurs funestes qui lui apportent une nouvelle sinistre, et, après celle-ci, une autre pire encore. Si le roi avait reçu autant de blessures que la renommée le racontait dans cette demeure, il serait plus percé qu'un filet. S'il était mort autant de fois qu'on en a répandu le bruit, il pourrait, autre Gèryôn aux trois corps, se glorifier d'avoir revêtu trois tuniques sur la terre, car je ne veux rien dire de celle qu'on revêt sous la terre, et il serait mort une fois sous chacune. On a bien souvent rompu de force les lacets dont j'avais serré mon cou, à cause de ces rumeurs sinistres. C'est aussi pour cela qu'il n'est point ici, comme il conviendrait, Orestès, ton fils, ce gage de ma foi et de la tienne. Mais ne t'en étonne pas. Il est élevé par un hôte bienveillant, Strophios le Phokéen, qui m'avait prédit deux dangers futurs, celui que tu courais devant Ilios, puis l'anarchie du peuple troublant l'assemblée publique et la foulant d'autant plus aux pieds qu'elle serait tombée plus bas, comme il est naturel aux hommes. Telle est la raison sincère de ce que j'ai fait. Pour moi, les sources pleines de mes larmes se sont taries, et il n'en reste pas une goutte, mes yeux ayant souffert tant de nuits sans sommeil, tandis que je te pleurais et que j'attendais les signaux des feux qui ne m'apparaissaient jamais. J'étais éveillée par le léger murmure des moucherons agitant leurs ailes, et je voyais plus de maux t'assaillir que je n'en rêvais endormie. Mais, après avoir subi toutes ces peines, je puis dire, le cœur plein de joie: Voici l'homme, le chien de l'étable, le câble sauveur de la nef, la solide colonne de la haute demeure, qui est tel qu'un fils unique pour son père, semblable à la terre qui, contre toute espérance, apparaît aux marins, sous une lumière éclatante, après la tempête, pareil au jaillissement d'une source pour le voyageur altéré! Il m'est doux que tu aies échappé à tous les dangers. Certes, tu es digne d'être salué ainsi sans réserve, puisque j'ai subi tant de maux déjà. Maintenant, chère tête, descends de ce char, mais ne pose point sur la terre, ô roi, ce pied qui a renversé Ilios!

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Tragédies»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Tragédies» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Tragédies»

Обсуждение, отзывы о книге «Tragédies» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x