Chuck Palahniuk - Fight Club

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Ça vous fout une putain de trouille, de voir des mecs comme notre mécano du fight club. Les gus secs comme des coups de trique, ça ne ramollit jamais. Ils se battent jusqu’à ce qu’ils soient hachés menu. Des Blancs pareils à des squelettes qu’on aurait trempés dans la cire jaune avec des tatouages, des Noirs pareils à de la viande séchée, ces mecs-là traînent leurs guêtres ensemble la plupart du temps, un peu à la manière dont on se les imagine aux Drogués Anonymes. Jamais ils ne disent stop. Comme s’ils n’étaient qu’énergie incarnée, à trembler tellement vite qu’on leur voit les contours tout flous, tous ces mecs convalescents, qui récupèrent de quelque chose. À croire que le seul choix qui leur reste est leur manière de mourir et ils veulent mourir en combattant.

Ces mecs-là, il faut qu’ils se cognent dessus.

Personne d’autre ne va aller se les choisir pour un combat, et il leur est impossible de se choisir autre chose qu’un sac d’os bourré de tics, tout en squelette et en jus, dans la mesure où personne ne sera jamais prêt à se payer un combat avec eux.

Les mecs spectateurs ne hurlent même pas quand des gus comme notre mécano s’affrontent.

Tout ce qu’on entend, c’est les combattants qui respirent, dents serrées et mains qui claquent à la recherche d’une prise, le sifflement suivi du bruit d’impact lorsque les poings martèlent à coups redoublés les côtes frêles d’une poitrine creuse, à bout portant, pendant un corps à corps. On voit les tendons, les muscles, les veines qui tressautent sous la peau de ces mecs. Leur peau brille, suante, nouée, mouillée sous l’unique ampoule.

Dix, quinze minutes disparaissent. Leur odeur, ils suent, ces mecs, et l’odeur de ces mecs, elle vous fait penser à du poulet frit.

Vingt minutes de fight club se passent. Finalement, un mec ira au tapis.

Après un combat, deux mecs, deux anciens camés après détox, vont rester ensemble pour le restant de la soirée, complètement démolis, tout souriants de s’être battus si dur.

Depuis le fight club, ce mécano traîne toujours du côté de la maison de Paper Street. Y veut que j’écoute la chanson qu’il a écrite. Y veut que je voie la niche à oiseaux qu’il a bâtie. Le mec m’a montré la photo d’une fille et m’a demandé si la nana était suffisamment jolie pour qu’il l’épouse.

Assis sur le siège avant de la Corniche, le mec dit :

— Est-ce que t’as vu le gâteau que j’ai fait pour toi ? C’est moi qui l’ai fait.

Ce n’est pas mon anniversaire.

— Y a de l’huile qui passait au niveau des segments, dit le mécano, mais j’ai changé l’huile et le filtre à air. J’ai vérifié le jeu des soupapes et l’avance à l’allumage. Il devait pleuvoir ce soir, alors j’ai changé les essuie-glaces.

Je demande : qu’est-ce que Tyler a en projet ? Le mécano ouvre le cendrier et enfonce l’allume-cigare. Il dit :

— C’est un test ? Est-ce que tu es en train de nous tester ?

Où est Tyler ?

— La première règle du fight club est : il est interdit de parler du fight club, dit le mécano. Et la dernière règle du Projet Chaos est qu’on ne pose pas de questions.

Alors qu’est-ce qu’il peut me dire ?

Il dit :

— Ce qu’il faut que tu comprennes, c’est que ton père a été ton modèle de Dieu.

Derrière nous, mon travail et mon bureau se font de plus en plus petits, petits, petits, ils ont disparu. Je renifle l’essence sur mes mains. Le mécano dit :

— Si tu es du sexe masculin, si tu es chrétien et que tu vis en Amérique, ton père est ton modèle de Dieu. Et si tu ne connais pas ton père, si ton père se taille, s’il meurt ou s’il n’est jamais à la maison, qu’est-ce que tu crois à propos de Dieu ?

Tout ça, c’est du dogme Tyler Durden. Gribouillé sur des morceaux de papier pendant que je dormais avant qu’il me les donne à taper et à photocopier au boulot. J’ai lu tout ça. Même mon patron a probablement dû tout lire.

— Ce que tu finis par faire, dit le mécano, c’est que tu passes ta vie à te chercher un père et à chercher Dieu. Ce qu’il faut que tu prennes en compte, dit-il, c’est l’éventualité que Dieu ne t’aime pas bien. Ça se pourrait bien, que Dieu nous haïsse. Ce n’est pas le pire qui puisse arriver.

Tyler avait sa théorie là-dessus, à savoir, attirer l’attention de Dieu en étant mauvais valait mieux que de ne pas attirer l’attention du tout. Peut-être parce que la haine de Dieu est préférable à son indifférence.

Si vous aviez à choisir, admettant que vous puissiez être le pire ennemi de Dieu ou rien du tout, que préféreriez-vous ?

Nous sommes les enfants intermédiaires de Dieu, selon Tyler Durden, sans place particulière dans l’histoire et sans attention particulière à nous consacrée.

À moins d’attirer l’attention de Dieu, nous n’avons pas le moindre espoir de damnation ou de rédemption.

Qu’est-ce qui est pire, l’enfer ou rien du tout ?

Ce n’est qu’après avoir été capturés et punis que nous pouvons être sauvés.

— Brûle le Louvre, dit le mécano, et torche-toi le cul avec La Joconde. De cette manière au moins, Dieu connaîtrait nos noms.

Plus vous tombez bas, plus haut vous pourrez voler. Plus vous vous échappez loin, plus Dieu veut vous rattraper.

— Si le fils prodigue n’avait jamais quitté la maison, dit le mécano, le veau gras serait toujours en vie.

Il ne suffit pas d’être compté au nombre des grains de sable sur la plage et des étoiles dans le ciel.

Le mécano vient mêler la Corniche au flot qui circule sur l’ancienne bretelle de contournement sans voie de dépassement, et déjà, une file de camions s’alignent à la queue leu leu derrière nous à vitesse réglementaire. La Corniche s’emplit de la lueur des phares sur nos arrières, et nous voilà, bavardant, en reflets sur l’intérieur du pare-brise. À rouler au-dessous de la limite de vitesse. Aussi rapidement que la loi le permet.

Une loi est une loi, dirait Tyler. Rouler trop vite revenait au même que déclencher un incendie revenait au même que poser une bombe revenait au même que d’abattre un homme d’une balle.

Un criminel est un criminel est un criminel.

— La semaine dernière, nous aurions pu remplir quatre fight clubs, dit le mécano. Peut-être que Gros Bob pourra prendre en charge le chapitre suivant si nous trouvons un bar.

Et donc, la semaine prochaine, il passera les règles en revue en compagnie de Gros Bob et lui donnera un fight club bien à lui.

À partir de maintenant, quand un chef ouvre un fight club, quand tout le monde est debout autour de la lampe au centre du sous-sol, en attente, le chef doit marcher en périphérie du cercle extérieur de la foule, tour après tour, encore et encore, dans l’obscurité.

Je demande qui a concocté les nouvelles règles. S’agit-il de Tyler ?

Le mécano sourit et dit :

— Tu sais qui établit les règles.

La nouvelle règle est que personne ne doit être le centre du fight club, dit-il. Personne n’est plus le centre du fight club à l’exception des deux hommes qui se battent. La voix du chef hurle, tandis qu’il tourne lentement en bordure de la foule, perdu dans l’obscurité. Les hommes dans la foule ont le regard fixé sur d’autres hommes à l’opposé, au-delà du centre vide de la pièce.

C’est ainsi qu’il en sera désormais dans tous les fight clubs.

Trouver un bar ou un garage pour accueillir un nouveau fight club n’est pas bien difficile ; le premier bar, celui où le fight club originel continue à se retrouver, il se ramasse un mois de loyer rien qu’avec un seul fight club le samedi soir :

Selon le mécano, une autre règle du fight club est que le fight club sera toujours gratuit. Il n’en coûtera jamais rien d’y entrer. Le mécano hurle par sa vitre à l’adresse de la circulation en sens inverse et du vent de la nuit qui se déverse sur le flanc de la voiture :

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