Indridason, Arnaldur - La cité des jarres

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– Je trouve que nous ne devrions pas négliger le fait que le meurtre ne semble pas porter trace de préméditation, glissa Sigurdur Oli dans la conversation. Comme Ellidi le dit si bien, quel genre de lavette se servirait d’un cendrier ? Ce n’est pas comme si ç’avait été le fruit d’une longue maturation avec toute une histoire derrière. Le message est simplement une sorte de blague, une chose sans queue ni tête. Le meurtre de Holberg n’a pas le moindre rapport avec le viol. Tout le service est occupé à rechercher le jeune homme en treillis.

– Holberg n’était pas un enfant de chœur, reprit Elinborg. Il s’agit peut-être d’une vengeance ou bien… comment dirais-je ? Quelqu’un a peut-être eu l’impression que c’était tout ce qu’il méritait.

– La seule personne dont nous soyons certains qu’elle détestait Holberg, c’est Elin, à Keflavik, continua Erlendur. Je ne me l’imagine vraiment pas assassinant qui que ce soit avec un cendrier.

– Peut-être a-t-elle trouvé quelqu’un pour le faire ? demanda Sigurdur Oli.

– Qui donc ? demanda Erlendur.

– Je n’en sais rien. En revanche, et je penche plutôt pour cette hypothèse, il semble que quelqu’un ait rôdé dans le quartier, essayé de cambrioler ou de se livrer à des actes de vandalisme, Holberg l’aurait surpris et aurait reçu le coup de cendrier sur le crâne. C’était sûrement un drogué complètement paumé. Cela n’a aucun lien avec le passé, mais plutôt avec la ville de Reykjavik et ce qu’elle est devenue à présent.

– En tout cas, quelqu’un a trouvé que c’était une bonne chose de le zigouiller, contredit Elinborg. Nous devons accorder de l’importance au message. Il n’a rien d’une blague.

Sigurdur Oli regarda pensivement Erlendur.

– Quand tu disais que tu voulais savoir exactement de quoi la petite fille est décédée, est-ce que tu penses à la chose à laquelle je crois que tu penses ? demanda-t-il.

– J’ai bien peur que oui, répondit Erlendur.

17

Runar vint lui-même ouvrir la porte et regarda Erlendur un bon moment avant de le remettre. Erlendur se tenait dans la petite entrée, trempé comme une soupe après s’être réfugié dans la maison. A sa droite se trouvait un escalier montant à l’étage. Les marches étaient recouvertes de moquette et celle-ci était usée jusqu’à la trame à l’endroit le plus passant. Une odeur d’humidité imprégnait l’air et Erlendur se demanda si cette maison abritait des éleveurs de chevaux. Il demanda à Runar s’il se souvenait de lui, ce qui semblait être le cas puisqu’il tenta de refermer la porte immédiatement. Cependant, Erlendur fut le plus rapide et il était entré dans l’appartement avant même que Runar ait eu le temps de lever le petit doigt.

– Confortable, commenta Erlendur en scrutant l’obscurité de l’appartement.

– Tu vas me laisser tranquille !

Runar tenta de lui crier dessus mais sa voix se brisa et devint suraiguë.

– Tu devrais surveiller ta tension. Je n’ai pas envie de te faire du bouche à bouche si tu passes l’arme à gauche. Je dois t’interroger sur quelques points de détail, ensuite je pars et tu pourras continuer à mourir ici en paix. Ce qui ne devrait pas prendre bien longtemps. Il faut dire que tu n’as pas franchement l’air du Vieillard de l’année…

– Sors d’ici ! répondit Runar en affichant autant de colère que son âge le lui permettait. Il se retourna, entra dans un petit salon et s’assit dans le sofa. Erlendur le suivit et se laissa lourdement tomber dans un fauteuil en face de lui. Runar ne lui accorda aucune attention.

– Est-ce que Kolbrun t’a parlé d’un autre viol quand elle est venue te voir à cause de Holberg ?

Runar ne répondait rien.

– Plus tôt tu me répondras, plus tôt tu seras débarrassé de moi.

Runar leva les yeux et regarda Erlendur.

– Elle n’a jamais mentionné d’autre viol. Est-ce que tu veux bien t’en aller ?

– Nous avons des raisons de croire que Holberg a violé d’autres femmes avant Kolbrun. Et il se peut qu’il ait conservé cette habitude après l’avoir violée. Kolbrun est la seule femme qui ait déposé une plainte même si cela n’a eu aucun effet, grâce à toi.

– Sors d’ici !

– Tu es sûr qu’elle n’a pas parlé d’une autre femme ? On peut penser que Holberg s’est vanté d’un autre viol et qu’il l’a raconté à Kolbrun.

– Elle n’a pas parlé de ça, répondit Runar en baissant les yeux sur la table de cuisine.

– Holberg était avec deux amis ce soir-là. L’un d’eux s’appelle Ellidi, une racaille de longue date dont tu as peut-être entendu parler. Il se débat avec les fantômes et les mauvais esprits dans une cellule sans lumière à Hraunid. L’autre s’appelait Grétar. Il a disparu de la surface de la terre au cours de l’été du onze centième anniversaire de la Colonisation. Est-ce que tu sais quelque chose sur leur copinage ?

– Non, fiche-moi la paix !

– Qu’est-ce qu’ils faisaient en ville le soir où Kolbrun a été victime du viol ?

– Je n’en sais rien.

– Tu n’as jamais interrogé aucun d’entre eux ?

– Non.

– Qui s’est occupé de l’enquête à Reykjavik ?

Runar leva les yeux vers Erlendur pour la première fois.

– C’était Marion Briem.

– Marion Briem !

– Oui, cette espèce d’imbécile.

Elin n’était pas chez elle lorsque Erlendur frappa à sa porte. Il retourna s’asseoir dans la voiture, alluma une cigarette et se demanda s’il ne ferait pas mieux de continuer sa route en direction de Sandgerdi. La pluie cinglait la voiture et Erlendur, qui ne suivait pas le bulletin météo, se demanda si elle allait s’arrêter un jour. Peut-être s’agissait-il d’une version abrégée du Déluge, pensa-t-il en lui-même en regardant à travers la fumée bleutée de la cigarette. Il n’était peut-être pas inutile de laver les péchés du genre humain de temps à autre.

Erlendur redoutait la rencontre avec Elin et fut à moitié soulagé de constater qu’elle n’était pas chez elle. Il savait qu’elle allait s’opposer à lui de toutes ses forces et il n’avait surtout pas envie de susciter chez elle la même humeur que celle qui l’avait poussée à le traiter de salaud de flic. Il ne pouvait cependant y échapper. C’eut été reculer pour mieux sauter. Il soupira lourdement et fuma la cigarette jusqu’à ce qu’il en sente la chaleur au bout de ses doigts. Pendant qu’il l’éteignait, il retint la fumée dans ses poumons avant de l’expirer avec lassitude. Le slogan d’une publicité antitabac lui traversa l’esprit : il suffit simplement d’une cellule malade pour développer un cancer.

Il avait ressenti la douleur dans sa poitrine le matin mais elle avait maintenant disparu.

Erlendur était en train de s’éloigner de la maison en marche arrière quand Elin frappa au carreau de sa voiture.

– Vous vouliez me voir ? demanda-t-elle sous son parapluie pendant qu’il descendait la vitre.

Erlendur afficha sur son visage un sourire grimaçant impossible à interpréter et hocha nonchalamment la tête. Il savait que les hommes étaient déjà partis pour le cimetière.

Elle lui ouvrit la porte de sa maison et il avait l’impression d’être un traître. Il retira son chapeau qu’il plaça sur une patère, enleva son imperméable et pénétra dans le salon vêtu de son costume tout froissé. Il portait un gilet de laine marron par-dessous la veste mais avait boutonné le lundi avec le dimanche et la boutonnière du bas pendouillait. Il prit place dans le fauteuil qu’il avait occupé la première fois qu’il était entré dans cette maison et Elin s’assit face à lui quand elle réapparut. Elle était passée par la cuisine où elle avait mis le café en route et l’odeur emplissait la petite maison.

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