Sempé-Goscinny - Le petit Nicolas
Здесь есть возможность читать онлайн «Sempé-Goscinny - Le petit Nicolas» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на русском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le petit Nicolas
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4.5 / 5. Голосов: 2
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le petit Nicolas: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le petit Nicolas»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le petit Nicolas — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le petit Nicolas», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
J’étais en train de lire, là où le méchant loup allait manger le petit ours, quand maman est entrée suivie d’Alceste. Alceste c’est mon copain, celui qui est très gros et qui mange tout le temps. « Regarde, Nicolas, m’a dit maman, ton petit ami Alceste est venu te rendre visite, n’est-ce pas gentil ? Bonjour, Alceste, j’ai dit, c’est chouette d’être venu. » Maman a commencé à me dire qu’il ne fallait pas dire « chouette » tout le temps, quand elle a vu la boîte qu’Alceste avait sous le bras. « Que portes-tu là, Alceste ? » elle a demandé. « Des chocolats », a répondu Alceste. Maman, alors, a dit à Alceste qu’il était très gentil, mais qu’elle ne voulait pas qu’il me donne les chocolats, parce que j’étais à la diète. Alceste a dit à maman qu’il ne pensait pas me donner les chocolats, qu’il les avait apportés pour les manger lui-même et que si je voulais des chocolats, je n’avais qu’à aller m’en acheter, non mais sans blague. Maman a regardé Alceste, un peu étonnée, elle a soupiré et puis elle est sortie en nous disant d’être sages. Alceste s’est assis à côté de mon lit et il me regardait sans rien dire, en mangeant ses chocolats. Ça me faisait drôlement envie. « Alceste, j’ai dit, tu m’en donnes de tes chocolats ? T’es pas malade ? » m’a répondu Alceste. « Alceste, t’es pas chouette », je lui ai dit. Alceste m’a dit qu’il ne fallait pas dire « chouette » et il s’est mis deux chocolats dans la bouche, alors on s’est battus.
Maman est arrivée en courant et elle n’était pas contente. Elle nous a séparés, elle nous a grondés, et puis, elle a dit à Alceste de partir. Moi, ça m’embêtait de voir partir Alceste, on s’amusait bien, tous les deux, mais j’ai compris qu’il valait mieux ne pas discuter avec maman, elle n’avait vraiment pas l’air de rigoler. Alceste m’a serré la main, il m’a dit à bientôt et il est parti. Je l’aime bien, Alceste, c’est un copain.
Maman, quand elle a regardé mon lit, elle s’est mise à crier. Il faut dire qu’en nous battant, Alceste et moi, on a écrasé quelques chocolats sur les draps, il y en avait aussi sur mon pyjama et dans mes cheveux. Maman m’a dit que j’étais insupportable et elle a changé les draps, elle m’a emmené à la salle de bains, où elle m’a frotté avec une éponge et de l’eau de Cologne et elle m’a mis un pyjama propre, le bleu à rayures. Après, maman m’a couché et elle m’a dit de ne plus la déranger. Je suis resté seul et je me suis remis à mon livre, celui avec le petit ours. Le vilain loup, il ne l’avait pas eu, le petit ours, parce qu’un chasseur avait battu le loup, mais maintenant, c’était un lion qui voulait manger le petit ours et le petit ours, il ne voyait pas le lion, parce qu’il était en train de manger du miel. Tout ça, ça me donnait de plus en plus faim. J’ai pensé à appeler maman, mais je n’ai pas voulu me faire gronder, elle m’avait dit de ne pas la déranger, alors je me suis levé pour aller voir s’il n’y aurait pas quelque chose de bon dans la glacière.
Il y avait des tas de bonnes choses, dans la glacière. On mange très bien à la maison. J’ai pris dans mes bras une cuisse de poulet, c’est bon froid, du gâteau à la crème et une bouteille de lait. « Nicolas ! » j’ai entendu crier derrière moi. J’ai eu très peur et j’ai tout lâché. C’était maman qui était entrée dans la cuisine et qui ne s’attendait sans doute pas à me trouver là. J’ai pleuré, à tout hasard, parce que maman avait l’air fâchée comme tout. Alors, maman n’a rien dit, elle m’a emmené dans la salle de bains, elle m’a frotté avec l’éponge et l’eau de Cologne et elle m’a changé de pyjama, parce que, sur celui que je portais, le lait et le gâteau à la crème avaient fait des éclaboussures. Maman m’a mis le pyjama rouge à carreaux et elle m’a envoyé coucher en vitesse, parce qu’il fallait qu’elle nettoie la cuisine.
De retour dans mon lit, je n’ai pas voulu reprendre le livre avec le petit ours que tout le monde voulait manger. J’en avais assez de cette espèce d’ours qui me faisait faire des bêtises. Mais ça ne m’amusait pas de rester comme ça, sans rien faire, alors, j’ai décidé de dessiner. Je suis allé chercher tout ce qu’il me fallait dans le bureau de papa. Je n’ai pas voulu prendre les belles feuilles de papier blanc avec le nom de papa écrit en lettres brillantes dans le coin, parce que je me serais fait gronder, j’ai préféré prendre des papiers où il y avait des choses écrites d’un côté et qui ne servaient sûrement plus. J’ai pris aussi le vieux stylo de papa, celui qui ne risque plus rien.
Vite, vite, vite, je suis rentré dans ma chambre et je me suis couché. J’ai commencé à dessiner des trucs formidables : des bateaux de guerre qui se battaient à coups de canon contre des avions qui explosaient dans le ciel, des châteaux forts avec des tas de monde qui attaquaient et des tas de monde qui leur jetaient des choses sur la tête pour les empêcher d’attaquer. Comme je ne faisais pas de bruit depuis un moment, maman est venue voir ce qui se passait. Elle s’est mise à crier de nouveau. Il faut dire que le stylo de papa perd un peu d’encre, c’est pour ça d’ailleurs que papa ne s’en sert plus. C’est très pratique pour dessiner les explosions, mais je me suis mis de l’encre partout et aussi sur les draps et le couvre-lit. Maman était fâchée et ça ne lui a pas plu les papiers sur lesquels je dessinais, parce qu’il paraît que ce qui était écrit de l’autre côté du dessin, c’était des choses importantes pour papa.
Maman m’a fait lever, elle a changé les draps du lit, elle m’a emmené dans la salle de bains, elle m’a frotté avec une pierre ponce, l’éponge et ce qui restait au fond de la bouteille d’eau de Cologne et elle m’a mis une vieille chemise de papa à la place de mon pyjama, parce que, de pyjama propre, je n’en avais plus.
Le soir, le docteur est venu mettre sa tête sur ma poitrine, je lui ai tiré la langue, il m’a donné une petite tape sur la joue et il m’a dit que j’étais guéri et que je pouvais me lever.
Mais on n’a vraiment pas de chance avec les maladies, à la maison, aujourd’hui. Le docteur a trouvé que maman avait mauvaise mine et il lui a dit de se coucher et de se mettre à la diète.
On a bien rigolé
Cet après-midi, en allant à l’école, j’ai rencontré Alceste qui m’a dit : « Si on n’allait pas à l’école ? » Moi, je lui ai dit que ce n’était pas bien de ne pas aller à l’école, que la maîtresse ne serait pas contente, que mon papa m’avait dit qu’il fallait travailler si on voulait arriver dans la vie et devenir aviateur, que ça ferait de la peine à maman et que ce n’était pas beau de mentir. Alceste m’a répondu que cet après-midi on avait arithmétique, alors j’ai dit « bon » et nous ne sommes pas allés à l’école.
Au lieu d’aller dans la direction de l’école, nous sommes partis en courant dans l’autre sens. Alceste, il s’est mis à souffler et il n’arrivait pas à me suivre. Il faut vous dire qu’Alceste c’est un gros qui mange tout le temps, alors, bien sûr, ça le gêne pour courir, surtout que moi, je suis très fort pour le quarante mètres, qui est la longueur de la cour de l’école. « Dépêche-toi, Alceste », j’ai dit. « Je ne peux plus », m’a répondu Alceste, il a fait des tas de « pouf-poufs » et puis il s’est arrêté. Alors moi, je lui ai dit qu’il valait mieux ne pas rester là, parce que, sinon, nos papas et nos mamans risquaient de nous voir et nous priveraient de dessert et puis qu’il y avait des inspecteurs de l’école et ils nous emmèneraient au cachot et on nous donnerait à manger du pain et de l’eau. Quand il a entendu ça, Alceste, ça lui a donné un drôle de courage et il s’est mis à courir tellement vite, que je n’arrivais pas à le rattraper.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le petit Nicolas»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le petit Nicolas» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le petit Nicolas» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.