Alexandre Dumas - LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Votre état-major, soit.
– Qu'allez-vous faire ?
– Je vais aller réveiller Porthos et attendre dans sa compagnie que vous ayez fini vos conférences.
– 30 –
Aramis ne bougea point, ne sourcilla point, ne précipita ni son geste ni sa parole.
– Allez, dit-il.
D'Artagnan s'avança vers la porte.
– À propos, vous savez où loge Porthos ?
– Non ; mais je vais m'en informer.
– Prenez le corridor, et ouvrez la deuxième porte à gauche.
– Merci ! au revoir.
Et d'Artagnan s'éloigna dans la direction indiquée par Aramis.
Dix minutes ne s'étaient point écoulées qu'il revint. Il trouva Aramis assis entre le principal du collège des jésuites et le supérieur des dominicains et le principal du collège des jésuites, exactement dans la même situation où il l'avait retrouvé autrefois dans l'auberge de Crèvecœur.
Cette compagnie n'effraya pas le mousquetaire.
– Qu'est-ce ? dit tranquillement Aramis. Vous avez quelque chose à me dire, ce me semble, cher ami ?
– C'est, répondit d'Artagnan en regardant Aramis, c'est que Porthos n'est pas chez lui.
– Tiens ! fit Aramis avec calme ; vous êtes sûr ?
– Pardieu ! je viens de sa chambre.
– Où peut-il être alors ?
– Je vous le demande.
– 31 –
– Et vous ne vous en êtes pas informé ?
– Si fait.
– Et que vous a-t-on répondu ?
– Que Porthos sortant souvent le matin sans rien dire à personne, était probablement sorti.
– Qu'avez-vous fait alors ?
– J'ai été à l'écurie, répondit indifféremment d'Artagnan.
– Pour quoi faire ?
– Pour voir si Porthos est sorti à cheval.
– Et ?… interrogea l'évêque.
– Eh bien ! il manque un cheval au râtelier, le numéro 5, Goliath.
Tout ce dialogue, on le comprend, n'était pas exempt d'une certaine affectation de la part du mousquetaire et d'une parfaite complaisance de la part d'Aramis.
– Oh ! je vois ce que c'est, dit Aramis après avoir rêvé un moment : Porthos est sorti pour nous faire une surprise.
– Une surprise ?
– Oui. Le canal qui va de Vannes à la mer est très giboyeux en sarcelles et en bécassines ; c'est la chasse favorite de Porthos ; il nous en rapportera une douzaine pour notre déjeuner.
– Vous croyez ? fit d'Artagnan.
– 32 –
– J'en suis sûr. Où voulez-vous qu'il soit allé ? Je parie qu'il a emporté un fusil.
– C'est possible, dit d'Artagnan.
– Faites une chose, cher ami, montez à cheval et le rejoignez.
– Vous avez raison, dit d'Artagnan, j'y vais.
– Voulez-vous qu'on vous accompagne ?
– Non, merci, Porthos est reconnaissable. Je me renseignerai.
– Prenez-vous une arquebuse ?
– Merci.
– Faites-vous seller le cheval que vous voudrez.
– Celui que je montais hier en venant de Belle-Île.
– Soit ; usez de la maison comme de la vôtre.
Aramis sonna et donna l'ordre de seller le cheval que choisirait M. d'Artagnan.
D'Artagnan suivit le serviteur chargé de l'exécution de cet ordre.
Arrivé à la porte, le serviteur se rangea pour laisser passer d'Artagnan. Dans ce moment son œil rencontra l'œil de son maître.
Un froncement de sourcils fit comprendre à l'intelligent espion que l'on donnait à d'Artagnan ce qu'il avait à faire.
D'Artagnan monta à cheval ; Aramis entendit le bruit des fers qui battaient le pavé.
Un instant après, le serviteur rentra.
– 33 –
– Eh bien ? demanda l'évêque.
– Monseigneur, il suit le canal et se dirige vers la mer, dit le serviteur.
– Bien ! dit Aramis.
En effet, d'Artagnan, chassant tout soupçon, courait vers l'océan, espérant toujours voir dans les landes ou sur la grève la co-lossale silhouette de son ami Porthos.
D'Artagnan s'obstinait à reconnaître des pas de cheval dans chaque flaque d'eau. Quelquefois il se figurait entendre la détonation d'une arme à feu. Cette illusion dura trois heures. Pendant deux heures, d'Artagnan chercha Porthos.
Pendant la troisième, il revint à la maison.
– Nous nous serons croisés, dit-il, et je vais trouver les deux convives attendant mon retour.
D'Artagnan se trompait. Il ne retrouva pas plus Porthos à l'évê-
ché qu'il ne l'avait trouvé sur le bord du canal.
Aramis l'attendait au haut de l'escalier avec une mine désespé-
rée.
– Ne vous a-t-on pas rejoint, mon cher d'Artagnan ? cria-t-il du plus loin qu'il aperçut le mousquetaire.
– Non. Auriez-vous fait courir après moi ?
– Désolé, mon cher ami, désolé de vous avoir fait courir inutilement ; mais, vers sept heures, l'aumônier de Saint-Paterne est venu ; il avait rencontré du Vallon qui s'en allait et qui, n'ayant voulu réveiller personne à l'évêché, l'avait chargé de me dire que, crai-
– 34 –
gnant que M. Gétard ne lui fît quelque mauvais tour en son absence, il allait profiter de la marée du matin pour faire un tour à Belle-Île.
– Mais, dites-moi, Goliath n'a pas traversé les quatre lieues de mer, ce me semble ?
– Il y en a bien six, dit Aramis.
– Encore moins, alors.
– Aussi, cher ami, dit le prélat avec un doux sourire, Goliath est à l'écurie, fort satisfait même, j'en réponds, de n'avoir plus Porthos sur le dos.
En effet, le cheval avait été ramené du relais par les soins du prélat, à qui aucun détail n'échappait.
D'Artagnan parut on ne peut plus satisfait de l'explication.
Il commençait un rôle de dissimulation qui convenait parfaitement aux soupçons qui s'accentuaient de plus en plus dans son esprit. Il déjeuna entre le jésuite et Aramis, ayant le dominicain en face de lui et souriant particulièrement au dominicain, dont la bonne grosse figure lui revenait assez.
Le repas fut long et somptueux ; d'excellent vin d'Espagne, de belles huîtres du Morbihan, les poissons exquis de l'embouchure de la Loire, les énormes chevrettes de Paimbœuf et le gibier délicat des bruyères en firent les frais.
D'Artagnan mangea beaucoup et but peu. Aramis ne but pas du tout, ou du moins ne but que de l'eau. Puis après le déjeuner :
– Vous m'avez offert une arquebuse ? dit d'Artagnan.
– Oui.
– Prêtez-la-moi.
– 35 –
– Vous voulez chasser ?
– En attendant Porthos, c'est ce que j'ai de mieux à faire, je crois.
– Prenez celle que vous voudrez au trophée.
– Venez-vous avec moi ?
– Hélas ! cher ami, ce serait avec grand plaisir, mais la chasse est défendue aux évêques.
– Ah ! dit d'Artagnan, je ne savais pas.
– D'ailleurs, continua Aramis, j'ai affaire jusqu'à midi.
– J'irai donc seul ? dit d'Artagnan.
– Hélas ! oui ! mais revenez dîner surtout.
– Pardieu ! on mange trop bien chez vous pour que je n'y revienne pas.
Et là-dessus d'Artagnan quitta son hôte, salua les convives, prit son arquebuse, mais, au lieu de chasser, courut tout droit au petit port de Vannes.
Il regarda en vain si on le suivait ; il ne vit rien ni personne.
Il fréta un petit bâtiment de pêche pour vingt-cinq livres et partit à onze heures et demie, convaincu qu'on ne l'avait pas suivi.
On ne l'avait pas suivi, c'était vrai. Seulement, un frère jésuite, placé au haut du clocher de son église, n'avait pas, depuis le matin, à l'aide d'une excellente lunette, perdu un seul de ses pas. À onze heures trois quarts, Aramis était averti que d'Artagnan voguait vers Belle-Île.
– 36 –
Le voyage de d'Artagnan fut rapide : un bon vent nord-nord-est le poussait vers Belle-Île.
Au fur et à mesure qu'il approchait, ses yeux interrogeaient la côte. Il cherchait à voir, soit sur le rivage, soit au-dessus des fortifications, l'éclatant habit de Porthos et sa vaste stature se détachant sur un ciel légèrement nuageux.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «LE VICOMTE DE BRAGELONNE, tome 2» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.