Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne. Tome I

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Le vicomte de Bragelonne. Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– N'est-ce pas?

– Que de choses on apprend en voyageant, mon Dieu!

– À votre santé, dit Jupenet enchanté.

– À la vôtre, mordioux, à la vôtre! Mais un instant, pas avec ce cidre. C'est une abominable boisson et indigne d'un homme qui s'abreuve à l'Hippocrène: n'est-ce pas ainsi que vous appelez votre fontaine, à vous autres poètes?

– Oui, monsieur, notre fontaine s'appelle ainsi en effet. Cela vient de deux mots grecs, hippos , qui veut dire cheval… et…

– Monsieur, interrompit d'Artagnan, je vais vous faire boire une liqueur qui vient d'un seul mot français et qui n'en est pas plus mauvaise pour cela, du mot raisin; ce cidre m'écœure et me gonfle à la fois. Permettez-moi de m'informer près de notre hôte s'il n'a pas quelque bonne bouteille de Beaugency ou de la coulée de Céran derrière les grosses bûches de son cellier.

En effet, l'hôte interpellé monta aussitôt.

– Monsieur, interrompit le poète, prenez garde, nous n'aurons pas le temps de boire le vin, à moins que nous ne nous pressions fort, car je dois profiter de la marée pour prendre le bateau.

– Quel bateau? demanda d'Artagnan.

– Mais le bateau qui part pour Belle-Île.

– Ah! pour Belle-Île? dit le mousquetaire. Bon!

– Bah! vous aurez tout le temps, monsieur, répliqua l'hôtelier en débouchant la bouteille; le bateau ne part que dans une heure.

– Mais qui m'avertira? fit le poète.

– Votre voisin, répliqua l'hôte.

– Mais je le connais à peine.

– Quand vous l'entendrez partir, il sera temps que vous partiez.

– Il va donc à Belle-Île aussi?

– Oui.

– Ce monsieur qui a un laquais? demanda d'Artagnan.

– Ce monsieur qui a un laquais.

– Quelque gentilhomme, sans doute?

– Je l'ignore.

– Comment, vous l'ignorez?

– Oui. Tout ce que je sais, c'est qu'il boit le même vin que vous.

– Peste! voilà bien de l'honneur pour nous, dit d'Artagnan en versant à boire à son compagnon, tandis que l'hôte s'éloignait.

– Ainsi, reprit le poète, revenant à ses idées dominantes, vous n'avez jamais vu imprimer?

– Jamais.

– Tenez, on prend ainsi les lettres qui composent le mot, voyez-vous; AB; ma foi, voici un R. deux EE, puis un G.

Et il assembla les lettres avec une vitesse et une habileté qui n'échappèrent point à l'œil de d'Artagnan.

– Abrégé, dit-il en terminant.

– Bon! dit d'Artagnan; voici bien les lettres assemblées; mais comment tiennent-elles?

Et il versa un second verre de vin à son hôte. M. Jupenet sourit en homme qui a réponse à tout; puis il tira, de sa poche toujours, une petite règle de métal, composée de deux parties assemblées en équerre, sur laquelle il réunit et aligna les caractères en les maintenant sous son pouce gauche.

– Et comment appelle-t-on cette petite règle de fer? dit d'Artagnan; car enfin tout cela doit avoir un nom.

– Cela s'appelle un composteur, dit Jupenet. C'est à l'aide de cette règle que l'on forme les lignes.

– Allons, allons, je maintiens ce que j'ai dit; vous avez une presse dans votre poche, dit d'Artagnan en riant d'un air de simplicité si lourde, que le poète fut complètement sa dupe.

– Non, répliqua-t-il, mais je suis paresseux pour écrire, et quand j'ai fait un vers dans ma tête, je le compose tout de suite pour l'imprimerie. C'est une besogne dédoublée.

«Mordioux! pensa en lui-même d'Artagnan, il s'agit d'éclaircir cela.»

Et sous un prétexte qui n'embarrassa pas le mousquetaire, homme fertile en expédients, il quitta la table, descendit l'escalier, courut au hangar sous lequel était le petit chariot, fouilla avec la pointe de son poignard l'étoffe et les enveloppes d'un des paquets, qu'il trouva plein de caractères de fonte pareils à ceux que le poète imprimeur avait dans sa poche.

«Bien! dit d'Artagnan, je ne sais point encore si M. Fouquet veut fortifier matériellement Belle-Île; mais voilà, en tout cas, des munitions spirituelles pour le château.»

Puis, riche de cette découverte, il revint se mettre à table.

D'Artagnan savait ce qu'il voulait savoir. Il n'en resta pas moins en face de son partenaire jusqu'au moment où l'on entendit dans la chambre voisine le remue-ménage d'un homme qui s'apprête à partir. Aussitôt l'imprimeur fut sur pied; il avait donné des ordres pour que son cheval fût attelé. La voiture l'attendait à la porte. Le second voyageur se mettait en selle dans la cour avec son laquais. D'Artagnan suivit Jupenet jusqu'au port; il embarqua sa voiture et son cheval sur le bateau.

Quant au voyageur opulent, il en fit autant de ses deux chevaux et de son domestique. Mais quelque esprit que dépensât d'Artagnan pour savoir son nom, il ne put rien apprendre.

Seulement, il remarqua son visage, de façon que le visage se gravât pour toujours dans sa mémoire. D'Artagnan avait bonne envie de s'embarquer avec les deux passagers, mais un intérêt plus puissant que celui de la curiosité, celui du succès, le repoussa du rivage et le ramena dans l'hôtellerie.

Il y rentra en soupirant et se mit immédiatement au lit afin d'être prêt le lendemain de bonne heure avec de fraîches idées et le conseil de la nuit.

Chapitre LXVIII – D'Artagnan continue ses investigations

Au point du jour, d'Artagnan sella lui-même Furet, qui avait fait bombance toute la nuit, et dévoré à lui seul les restes de provisions de ses deux compagnons.

Le mousquetaire prit tous ses renseignements de l'hôte, qu'il trouva fin, défiant, et dévoué corps et âme à M. Fouquet. Il en résulta que, pour ne donner aucun soupçon à cet homme, il continua sa fable d'un achat probable de quelques salines. S'embarquer pour Belle-Île à La Roche-Bernard, c'eût été s'exposer à des commentaires que peut-être on avait déjà faits et qu'on allait porter au château.

De plus, il était singulier que ce voyageur et son laquais fussent restés un secret pour d'Artagnan, malgré toutes les questions adressées par lui à l'hôte, qui semblait le connaître parfaitement. Le mousquetaire se fit donc renseigner sur les salines et prit le chemin des marais, laissant la mer à sa droite et pénétrant dans cette plaine vaste et désolée qui ressemble à une mer de boue, dont çà et là quelques crêtes de sel argentent les ondulations.

Furet marchait à merveille avec ses petits pieds nerveux, sur les chaussées larges d'un pied qui divisent les salines.

D'Artagnan, rassuré sur les conséquences d'une chute qui aboutirait à un bain froid, le laissait faire, se contentant, lui, de regarder à l'horizon les trois rochers aigus qui sortaient pareils à des fers de lance du sein de la plaine sans verdure.

Piriac, le bourg de Batz et Le Croisic, semblables les uns aux autres, attiraient et suspendaient son attention. Si le voyageur se retournait pour mieux s'orienter, il voyait de l'autre côté un horizon de trois autres clochers, Guérande, Le Pouliguen, Saint-Joachim, qui, dans leur circonférence, lui figuraient un jeu de quilles, dont Furet et lui n'étaient que la boule vagabonde. Piriac était le premier petit port sur sa droite. Il s'y rendit, le nom des principaux sauniers à la bouche. Au moment où il visita le petit port de Piriac, cinq gros chalands chargés de pierres s'en éloignaient.

Il parut étrange à d'Artagnan que des pierres partissent d'un pays où l'on n'en trouve pas. Il eut recours à toute l'aménité de M. Agnan pour demander aux gens du port la cause de cette singularité. Un vieux pêcheur répondit à M. Agnan que les pierres ne venaient pas de Piriac, ni des marais, bien entendu.

– D'où viennent-elles, alors? demanda le mousquetaire.

– Monsieur, elles viennent de Nantes et de Paimbœuf.

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