Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome II

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Le vicomte de Bragelonne Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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À cette dernière exclamation sortie d’un cœur brisé, Louise fondit en larmes et se renversa dans les bras de Montalais.

Celle-ci, qui cependant n’était pas des plus tendres, sentit ses yeux se mouiller et son cœur se serrer dans un cercle de fer.

Raoul vit les pleurs de sa fiancée. Son regard ne pénétra point, ne chercha pas même à pénétrer au-delà de ses pleurs. Il fléchit un genou devant elle et lui baisa tendrement la main.

On voyait que, dans ce baiser, il mettait tout son cœur.

– Relevez-vous, relevez-vous, lui dit Montalais, près de pleurer elle-même, car voici Athénaïs qui nous arrive.

Raoul essuya son genou du revers de sa manche, sourit encore une fois à Louise, qui ne le regardait plus, et, ayant serré la main de Montalais avec effusion, il se retourna pour saluer Mlle de Tonnay-Charente, dont on commençait à entendre la robe soyeuse effleurant le sable des allées.

– Madame a-t-elle achevé sa lettre? lui demanda-t-il lorsque la jeune fille fut à la portée de sa voix.

– Oui, monsieur le vicomte, la lettre est achevée, cachetée, et Son Altesse Royale vous attend.

Raoul, à ce mot, prit à peine le temps de saluer Athénaïs, jeta un dernier regard à Louise, fit un dernier signe à Montalais, et s’éloigna dans la direction du château.

Mais, tout en s’éloignant, il se retournait encore.

Enfin, au détour de la grande allée, il eut beau se retourner, il ne vit plus rien.

De leur côté, les trois jeunes filles, avec des sentiments bien divers, l’avaient regardé disparaître.

– Enfin, dit Athénaïs, rompant la première le silence, enfin, nous voilà seules, libres de causer de la grande affaire d’hier, et de nous expliquer sur la conduite qu’il importe que nous suivions. Or, si vous voulez me prêter attention, continua-t-elle en regardant de tous côtés, je vais vous expliquer, le plus brièvement possible, d’abord notre devoir comme je l’entends, et, si vous ne me comprenez pas à demi-mot, la volonté de Madame.

Et Mlle de Tonnay-Charente appuya sur ces derniers mots, de manière à ne pas laisser de doute à ses compagnes sur le caractère officiel dont elle était revêtue.

– La volonté de Madame! s’écrièrent à la fois Montalais et Louise.

– Ultimatum! répliqua diplomatiquement Mlle de Tonnay-Charente.

– Mais, mon Dieu! mademoiselle, murmura La Vallière, Madame sait donc?…

– Madame en sait plus que nous n’en avons dit, articula nettement Athénaïs. Ainsi, mesdemoiselles, tenons-nous bien.

– Oh! oui, fit Montalais. Aussi j’écoute de toutes mes oreilles. Parle, Athénaïs.

– Mon Dieu! mon Dieu! murmura Louise toute tremblante, survivrai-je à cette cruelle soirée?

– Oh! ne vous effarouchez point ainsi, dit Athénaïs, nous avons le remède.

Et, s’asseyant entre ses deux compagnes, à chacune desquelles elle prit une main qu’elle réunit dans les siennes, elle commença.

Sur le chuchotement de ses premières paroles, on eût pu entendre le bruit d’un cheval qui galopait sur le pavé de la grande route, hors des grilles du château.

Chapitre CXXIX – Heureux comme un prince

Au moment où il allait entrer au château, Bragelonne avait rencontré de Guiche.

Mais, avant d’être rencontré par Raoul, de Guiche avait rencontré Manicamp, lequel avait rencontré Malicorne.

Comment Malicorne avait-il rencontré Manicamp? Rien de plus simple: il l’avait attendu à son retour de la messe, à laquelle il avait été en compagnie de M. de Saint-Aignan.

Réunis, ils s’étaient félicités sur cette bonne fortune, et Manicamp avait profité de la circonstance pour demander à son ami si quelques écus n’étaient pas restés au fond de sa poche.

Celui-ci, sans s’étonner de la question, à laquelle il s’attendait peut-être, avait répondu que toute poche dans laquelle on puise toujours sans jamais y rien mettre ressemble aux puits, qui fournissent encore de l’eau pendant l’hiver, mais que les jardiniers finissent par épuiser l’été; que sa poche, à lui, Malicorne, avait certainement de la profondeur, et qu’il y aurait plaisir à y puiser en temps d’abondance, mais que, malheureusement, l’abus avait amené la stérilité.

Ce à quoi Manicamp, tout rêveur, avait répliqué:

– C’est juste.

– Il s’agirait donc de la remplir, avait ajouté Malicorne.

– Sans doute; mais comment?

– Mais rien de plus facile, cher monsieur Manicamp.

– Bon! Dites.

– Un office chez Monsieur, et la poche est pleine.

– Cet office, vous l’avez?

– C’est-à-dire que j’en ai le titre.

– Eh bien?

– Oui; mais le titre sans l’office, c’est la bourse sans l’argent.

– C’est juste, avait répondu une seconde fois Manicamp.

– Poursuivons donc l’office, avait insisté le titulaire.

– Cher, très cher, soupira Manicamp, un office chez Monsieur, c’est une des graves difficultés de notre situation.

– Oh! oh!

– Sans doute, nous ne pouvons rien demander à Monsieur en ce moment ci.

– Pourquoi donc?

– Parce que nous sommes en froid avec lui.

– Chose absurde, articula nettement Malicorne.

– Bah! Et si nous faisons la cour à Madame, dit Manicamp, est-ce que, franchement, nous pouvons agréer à Monsieur?

– Justement, si nous faisons la cour à Madame et que nous soyons adroits, nous devons être adorés de Monsieur.

– Hum!

– Ou nous sommes des sots! Dépêchez-vous donc, monsieur Manicamp, vous qui êtes un grand politique, de raccommoder M. de Guiche avec Son Altesse Royale.

– Voyons, que vous a appris M. de Saint-Aignan, à vous, Malicorne?

– À moi? Rien; il m’a questionné, voilà tout.

– Eh bien! il a été moins discret avec moi.

– Il vous a appris, à vous?

– Que le roi est amoureux fou de Mlle de La Vallière.

– Nous savions cela, pardieu! répliqua ironiquement Malicorne, et chacun le crie assez haut pour que tous le sachent, mais, en attendant, faites, je vous prie, comme je vous conseille: parlez à M. de Guiche, et tâchez d’obtenir de lui qu’il fasse une démarche vers Monsieur. Que diable! il doit bien cela à Son Altesse Royale.

– Mais il faudrait voir de Guiche.

– Il me semble qu’il n’y a point là une grande difficulté. Faites pour le voir, vous, ce que j’ai fait pour vous voir, moi; attendez-le, vous savez qu’il est promeneur de son naturel.

– Oui, mais où se promène-t-il?

– La belle demande, par ma foi! Il est amoureux de Madame, n’est-ce pas?

– On le dit.

– Eh bien! il se promène du côté des appartements de Madame.

– Eh! tenez, mon cher Malicorne, vous ne vous trompiez pas, le voici qui vient.

– Et pourquoi voulez-vous que je me trompe? Avez-vous remarqué que ce soit mon habitude? Dites. Voyons, il n’est tel que de s’entendre. Voyons, vous avez besoin d’argent?

– Ah! fit lamentablement Manicamp.

– Moi, j’ai besoin de mon office. Que Malicorne ait l’office, Malicorne aura de l’argent. Ce n’est pas plus difficile que cela.

– Eh bien! alors, soyez tranquille. Je vais faire de mon mieux.

– Faites.

De Guiche s’avançait; Malicorne tira de son côté, Manicamp happa de Guiche.

Le comte était rêveur et sombre.

– Dites-moi quelle rime vous cherchez, mon cher comte, dit Manicamp. J’en tiens une excellente pour faire le pendant de la vôtre, surtout si la vôtre est en ame .

De Guiche secoua la tête, et, reconnaissant un ami, il lui prit le bras.

– Mon cher Manicamp, dit-il, je cherche autre chose qu’une rime.

– Que cherchez-vous?

– Et vous allez m’aider à trouver ce que je cherche, continua le comte, vous qui êtes un paresseux, c’est-à-dire un esprit d’ingéniosité.

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