Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome III

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Le vicomte de Bragelonne Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– Je suppose que, par un motif que nous ignorons, votre homme n’a pas remis la lettre.

Fouquet frappa sur un timbre.

Un valet parut.

– Faites venir Tobie, dit-il.

Un instant après parut un homme à l’œil inquiet, à la bouche fine, aux bras courts, au dos voûté.

Aramis attacha sur lui son œil perçant.

– Voulez-vous me permettre de l’interroger moi-même? demanda Aramis.

– Faites, dit Fouquet.

Aramis fit un mouvement pour adresser la parole au laquais, mais il s’arrêta.

– Non, dit-il, il verrait que nous attachons trop d’importance à sa réponse; interrogez-le, vous; moi, je vais feindre d’écrire.

Aramis se mit en effet à une table, le dos tourné au laquais dont il examinait chaque geste et chaque regard dans une glace parallèle.

– Viens ici, Tobie, dit Fouquet.

Le laquais s’approcha d’un pas assez ferme.

– Comment as-tu fait ma commission? lui demanda Fouquet.

– Mais je l’ai faite comme à l’ordinaire, monseigneur, répliqua l’homme.

– Enfin, dis.

– J’ai pénétré chez Mlle de La Vallière, qui était à la messe et j’ai mis le billet sur sa toilette. N’est-ce point ce que vous m’aviez dit?

– Si fait; et c’est tout?

– Absolument tout, monseigneur.

– Personne n’était là?

– Personne.

– T’es-tu caché comme je te l’avais dit, alors?

– Oui.

– Et elle est rentrée?

– Dix minutes après.

– Et personne n’a pu prendre la lettre?

– Personne, car personne n’est entré.

– De dehors, mais de l’intérieur?

– De l’endroit où j’étais caché, je pouvais voir jusqu’au fond de la chambre.

– Écoute, dit Fouquet, en regardant fixement le laquais, si cette lettre s’est trompée de destination, avoue-le-moi; car s’il faut qu’une erreur ait été commise, tu la paieras de ta tête.

Tobie tressaillit, mais se remit aussitôt.

– Monseigneur, dit-il, j’ai déposé la lettre à l’endroit où j’ai dit, et je ne demande qu’une demi-heure pour vous prouver que la lettre est entre les mains de Mlle de La Vallière ou pour vous rapporter la lettre elle-même.

Aramis observait curieusement le laquais.

Fouquet était facile dans sa confiance; vingt ans cet homme l’avait bien servi.

– Va, dit-il, c’est bien; mais apporte-moi la preuve que tu dis.

Le laquais sortit.

– Eh bien! qu’en pensez-vous? demanda Fouquet à Aramis.

– Je pense qu’il faut, par un moyen quelconque, vous assurer de la vérité. Je pense que la lettre est ou n’est pas parvenue à La Vallière; que, dans le premier cas, il faut que La Vallière vous la rende ou vous donne la satisfaction de la brûler devant vous; que, dans le second, il faut ravoir la lettre, dût-il nous en coûter un million. Voyons, n’est-ce pas votre avis?

– Oui; mais cependant, mon cher évêque, je crois que vous vous exagérez la situation.

– Aveugle, aveugle que vous êtes! murmura Aramis.

– La Vallière, que nous prenons pour une politique de première force, est tout simplement une coquette qui espère que je lui ferai la cour parce que je la lui ai déjà faite, et qui, maintenant qu’elle a reçu confirmation de l’amour du roi, espère me tenir en lisière avec la lettre. C’est naturel.

Aramis secoua la tête.

– Ce n’est point votre avis? dit Fouquet.

– Elle n’est pas coquette.

– Laissez-moi vous dire…

– Oh! je me connais en femmes coquettes, fit Aramis.

– Mon ami! mon ami!

– Il y a longtemps que j’ai fait mes études, voulez-vous dire. Oh! les femmes ne changent pas.

– Oui, mais les hommes changent, et vous êtes aujourd’hui plus soupçonneux qu’autrefois.

Puis, se mettant à rire:

– Voyons, dit-il, si La Vallière veut m’aimer pour un tiers et le roi pour deux tiers, trouvez-vous la condition acceptable?

Aramis se leva avec impatience.

– La Vallière, dit-il, n’a jamais aimé et n’aimera jamais que le roi.

– Mais enfin, dit Fouquet, que feriez-vous?

– Demandez-moi plutôt ce que j’eusse fait.

– Eh bien! qu’eussiez-vous fait?

– D’abord, je n’eusse point laissé sortir cet homme.

– Tobie?

– Oui, Tobie; c’est un traître!

– Oh!

– J’en suis sûr! je ne l’eusse point laissé sortir qu’il ne m’eût avoué la vérité.

– Il est encore temps.

– Comment cela?

– Rappelons-le, et interrogez-le à votre tour.

– Soit!

– Mais je vous assure que la chose est bien inutile. Je l’ai depuis vingt ans, et jamais il ne m’a fait la moindre confusion, et cependant, ajouta Fouquet en riant, c’était facile.

– Rappelez-le toujours. Ce matin, il m’a semblé voir ce visage-là en grande conférence avec un des hommes de M. Colbert.

– Où donc cela?

– En face des écuries.

– Bah! tous mes gens sont à couteaux tirés avec ceux de ce cuistre.

– Je l’ai vu, vous dis-je! et sa figure, qui devait m’être inconnue quand il est entré tout à l’heure, m’a frappé désagréablement.

– Pourquoi n’avez-vous rien dit pendant qu’il était là?

– Parce que c’est à la minute seulement que je vois clair dans mes souvenirs.

– Oh! oh! voilà que vous m’effrayez, dit Fouquet.

Et il frappa sur le timbre.

– Pourvu qu’il ne soit pas trop tard, dit Aramis.

Fouquet frappa une seconde fois.

Le valet de chambre ordinaire parut.

– Tobie! dit Fouquet, faites venir Tobie.

Le valet de chambre referma la porte.

– Vous me laissez carte blanche, n’est-ce pas?

– Entière.

– Je puis employer tous les moyens pour savoir la vérité?

– Tous.

– Même l’intimidation?

– Je vous fais procureur à ma place.

On attendit dix minutes, mais inutilement.

Fouquet, impatienté, frappa de nouveau sur le timbre.

– Tobie! cria-t-il.

– Mais, monseigneur, dit le valet, on le cherche.

– Il ne peut être loin, je ne l’ai chargé d’aucun message.

– Je vais voir, monseigneur.

Aramis, pendant ce temps, se promenait impatiemment mais silencieusement dans le cabinet.

On attendit dix minutes encore.

Fouquet sonna de manière à réveiller toute une nécropole.

Le valet de chambre rentra assez tremblant pour faire croire à une mauvaise nouvelle.

– Monseigneur se trompe, dit-il avant même que Fouquet l’interrogeât, Monseigneur aura donné une commission à Tobie, car il a été aux écuries prendre le meilleur coureur, et, monseigneur, il l’a sellé lui-même.

– Eh bien?

– Il est parti.

– Parti?… s’écria Fouquet. Que l’on coure, qu’on le rattrape!

– Là! là! dit Aramis en le prenant par la main, calmons-nous; maintenant, le mal est fait.

– Le mal est fait?

– Sans doute, j’en étais sûr. Maintenant, ne donnons pas l’éveil; calculons le résultat du coup et parons-le, si nous pouvons.

– Après tout, dit Fouquet, le mal n’est pas grand.

– Vous trouvez cela? dit Aramis.

– Sans doute. Il est bien permis à un homme d’écrire un billet d’amour à une femme.

– À un homme, oui; à un sujet, non; surtout quand cette femme est celle que le roi aime.

– Eh! mon ami, le roi n’aimait pas La Vallière il y a huit jours; il ne l’aimait même pas hier, et la lettre est d’hier; je ne pouvais pas deviner l’amour du roi, quand l’amour du roi n’existait pas encore.

– Soit, répliqua Aramis; mais la lettre n’est malheureusement pas datée. Voilà ce qui me tourmente surtout. Ah! si elle était datée d’hier seulement, je n’aurais pas pour vous l’ombre d’une inquiétude.

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