Alexandre Dumas - La Dame de Monsoreau Tome III

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Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commençait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de François d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, à la suite de 'La Reine Margot', le deuxième volet du somptueux ensemble historique que Dumas écrivit sur la Renaissance.

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Un écuyer, celui de Ribérac, grand chasseur et habile armurier, avait passé toute la journée à nettoyer, fourbir et aiguiser les armes.

Il fut, en outre, chargé de réveiller les jeunes gens au point du jour: c'était son habitude tous les matins de fête, de chasse ou de duel.

Antraguet, avant de souper, s'en était allé voir, rue Saint-Denis, une petite marchande qu'il idolâtrait et qu'on n'appelait, dans tout le quartier, que la belle imagière. Ribérac avait écrit à sa mère; Livarot avait fait son testament.

À trois heures sonnant, c'est-à-dire quand les amis du roi s'éveillaient à peine, ils étaient déjà tous sur pied, frais, dispos et armés de bonne sorte.

Ils avaient pris des caleçons et des bas rouges pour que leurs ennemis ne vissent pas leur sang, et que ce sang ne les effrayât point eux-mêmes; ils avaient des pourpoints de soie grise, afin, si l'on se battait tout habillé, qu'aucun pli ne gênât leurs mouvements. Enfin ils étaient chaussés de souliers sans talons, et leurs pages portaient leurs épées, pour que leur bras et leur épaule n'éprouvassent aucune fatigue.

C'était un admirable temps pour l'amour, pour la bataille ou pour la promenade: le soleil dorait les pignons des toits sur lesquels fondait étincelante la rosée de la nuit.

Une senteur âcre et délicieuse en même temps moulait des jardins et se répandait par les rues.

Le pavé était sec et l'air vif.

Avant de sortir de la maison, les jeunes gens avaient fait demander au duc d'Anjou des nouvelles de Bussy.

On leur avait fait répondre qu'il était sorti la veille à dix heures du soir, et qu'il n'était pas rentrée depuis.

Le messager s'informa s'il était sorti seul et armé.

Il apprit qu'il était sortit accompagné de Remy, et que tous deux avaient leurs épées.

Au reste, on n'était point inquiet chez le comte, il faisait souvent des absences semblables; puis on le savait si fort, si brave et si adroit, que ses absences, même prolongées, causaient peu d'inquiétudes.

Les trois amis se firent répéter tous ces détails.

– Bon, dit Antraguet, n'avez-vous pas entendu dire, messieurs, que le roi avait commandé une grande chasse au cerf dans la forêt de Compiègne, et que M. de Monsoreau avait, à cet effet, dû partir hier?

– Oui, répondirent les jeunes gens.

– Alors je sais où il est: tandis que le grand veneur détourne le cerf, lui chasse la biche du grand veneur. Soyez tranquilles, messieurs, il est plus près du terrain que nous, et il y sera avant nous.

– Oui, dit Livarot, mais fatigué, harassé, n'ayant pas dormi.

Antraguet haussa les épaules.

– Est-ce que Bussy se fatigue? répliqua-t-il. Allons! en route, en route, messieurs, nous le prendrons en passant.

Tous se mirent en marche.

C'était juste le moment où Henri distribuait les épées à leurs ennemis; ils avaient donc dix minutes à peu près d'avance sur eux.

Comme Antraguet demeurait vers Saint-Eustache, ils prirent la rue des Lombards, la rue de la Verrerie et enfin la rue Saint-Antoine.

Toutes ces rues étaient désertes.

Les paysans qui venaient de Montreuil, de Vincennes ou de Saint-Maur-les-Fossés, avec leur lait et leurs légumes, et qui dormaient sur leurs chariots ou sur leurs mules, étaient seuls admis à voir cette fière escouade de trois vaillants hommes suivis de leurs trois pages et de leurs trois écuyers.

Plus de bravades, plus de cris, plus de menaces: lorsqu'on se bat pour tuer ou pour être tué, qu'on sait que le duel, de part et d'autre, sera acharné, mortel, sans miséricorde, on réfléchit; les plus étourdis des trois étaient, ce matin-là, les plus rêveurs.

En arrivant à la hauteur de la rue Sainte-Catherine, tous trois portèrent, avec un sourire qui indiquait qu'une même pensée les tenait en ce moment, leurs yeux vers la petite maison de Monsoreau.

– On verra bien de là, dit Antraguet, et je suis sûr que la pauvre Diane viendra plus d'une fois à sa fenêtre.

– Tiens! dit Ribérac, elle y est déjà venue, ce me semble.

– Pourquoi cela?

– Elle est ouverte.

– C'est vrai. Mais pourquoi cette échelle dressée devant la fenêtre, quand le logis a des portes?

– En effet, c'est bizarre, dit Antraguet.

Tous trois s'approchèrent de la maison, avec le pressentiment intérieur qu'ils marchaient à quelque grave révélation.

– Et nous ne sommes pas les seuls à nous étonner, dit Livarot: voyez ces paysans qui passent, et qui se dressent dans leur voiture pour regarder.

Les jeunes gens arrivèrent sous le balcon.

Un maraîcher y était déjà, et semblait examiner la terre.

– Eh! seigneur de Monsoreau, cria Antraguet, venez-vous nous voir? En ce cas, dépêchez-vous, car nous tenons à arriver les premiers.

Ils attendirent, mais inutilement.

– Personne ne répond, dit Ribérac; mais pourquoi, diable! cette échelle?

– Eh! manant, dit Livarot au maraîcher, que fais-tu là? Est-ce que c'est toi qui as dressé cette échelle?

– Dieu m'en garde, messieurs! répondit-il.

– Et pourquoi cela? demanda Antraguet.

– Regardez donc là-haut.

Tous trois levèrent la tête.

– Du sang! s'écria Ribérac.

– Ma foi, oui, du sang, dit le villageois, et qui est bien noir, même.

– La porte a été forcée; dit en même temps le page d'Antraguet.

Antraguet jeta un coup d'œil de la porte à la fenêtre, et, saisissant l'échelle, il fut sur le balcon en une seconde.

Il plongea son regard dans la chambre.

– Qu'y a-t-il donc? demandèrent les autres, qui le virent chanceler et pâlir.

Un cri terrible fut sa seule réponse.

Livarot était monté derrière lui.

– Des cadavres! la mort! la mort partout! s'écria le jeune homme.

Et tous deux entrèrent dans la chambre.

Ribérac resta en bas, de peur de surprise.

Pendant ce temps, le maraîcher arrêtait, par ses exclamations, tous les passants.

La chambre portait partout les traces de l'horrible lutte de la nuit.

Les taches, ou plutôt une rivière de sang s'était étendue sur le carreau.

Les tentures étaient hachées de coups d'épées et de balles de pistolets.

Les meubles gisaient, brisés et rouges, dans des débris de chair et de vêtements.

– Oh! Remy, le pauvre Remy! dit tout à coup Antraguet.

– Mort? demanda Livarot.

– Déjà froid.

– Mais il faut donc, s'écria Livarot, qu'un régiment de reîtres ait passé par cette chambre!

En ce moment, Livarot vit la porte du corridor ouverte; des traces de sang indiquaient que, de ce côté aussi, avait eu lieu la lutte.

Il suivit les terribles vestiges, et vint jusqu'à l'escalier.

La cour était vide et solitaire.

Pendant ce temps, Antraguet, au lieu de le suivre, prenait le chemin de la chambre voisine.

Il y avait du sang partout: le sang conduisait à la fenêtre.

Il se pencha sur son appui, et plongea son œil effrayé sur le petit jardin.

Le treillage de fer retenait encore le cadavre livide et roide du malheureux Bussy.

À cette vue, ce ne fut pas un cri, mais un rugissement qui s'échappa de la poitrine d'Antraguet.

Livarot accourut.

– Regarde, dit Antraguet, Bussy mort!

– Bussy assassiné, précipité par une fenêtre! Entre, Ribérac, entre!

Pendant ce temps, Livarot s'élançait dans la cour, et rencontrait au bas de l'escalier Ribérac, qu'il emmenait avec lui.

Une petite porte, qui communiquait de la cour au jardin, leur donna passage.

– C'est bien lui! s'écria Livarot.

– Il a le poing haché, dit Ribérac.

– Il a deux balles dans la poitrine.

– Il est criblé de coups de dague.

– Ah! pauvre Bussy! hurlait Antraguet; vengeance! vengeance!

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