Alexandre Dumas - La Dame de Monsoreau Tome III

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Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commençait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de François d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, à la suite de 'La Reine Margot', le deuxième volet du somptueux ensemble historique que Dumas écrivit sur la Renaissance.

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– Comment! fit le duc, pour ma plus grande gloire et pour ma plus grande fortune; comment comprends-tu donc cela?

– Sans doute, reprit Bussy; que veut Votre Altesse, voyons? Triompher de ses ennemis, n'est-ce pas? car je ne pense point, comme l'avancent certaines personnes, que vous songiez à devenir roi de France.

Le duc regarda sournoisement Bussy.

– Quelques-uns vous le conseilleront peut-être, monseigneur, dit le jeune homme; mais ceux-là, croyez-le bien, ce sont vos plus cruels ennemis; puis, s'ils sont trop tenaces, si vous ne savez comment vous en débarrasser, envoyez-les-moi: je les convaincrai qu'ils se trompent.

Le duc fit la grimace.

– D'ailleurs, continua Bussy, examinez-vous, monseigneur, sondez vos reins, comme dit la Bible; avez-vous cent mille hommes, dix millions de livres, des alliances à l'étranger; et puis, enfin, voulez-vous aller contre votre seigneur?

– Monseigneur ne s'est pas gêné d'aller contre moi, dit le duc.

– Ah! si vous le prenez sur ce pied-là, vous avez raison; déclarez-vous, faites-vous couronner et prenez le titre de roi de France, je ne demande pas mieux que de vous voir grandir, puisque, si vous grandissez, je grandirai avec vous.

– Qui te parle d'être roi de France? repartit aigrement le duc; tu discutes là une question que jamais je n'ai proposé à personne de résoudre, pas même à moi.

– Alors tout est dit, monseigneur, et il n'y a plus de discussion entre nous, puisque nous sommes d'accord sur le point principal.

– Nous sommes d'accord?

– Cela me semble, au moins. Faites-vous donc donner une compagnie de gardes, cinq cent mille livres. Demandez, avant que la paix soit signée, un subside à l'Anjou pour faire la guerre. Une fois que vous le tiendrez, vous le garderez; cela n'engage à rien. De cette façon, nous aurons des hommes, de l'argent, de la puissance, et nous irons… Dieu sait où!

– Mais, une fois à Paris, une fois qu'ils m'auront repris, une fois qu'ils me tiendront, ils se moqueront de moi, dit le duc.

– Allons donc! monseigneur, vous n'y pensez pas. Eux, se moquer de vous! N'avez-vous pas entendu ce que vous offre la reine-mère?

– Elle m'a offert bien des choses.

– Je comprends, cela vous inquiète?

– Oui.

– Mais, entre autres choses, elle vous a offert une compagnie de gardes, cette compagnie fût-elle commandée par Bussy.

– Sans doute elle a offert cela.

– Eh bien! acceptez, c'est moi qui vous le dis; nommez Bussy votre capitaine; nommez Antraguet et Livarot vos lieutenants; nommez Ribérac enseigne. Laissez-nous à nous quatre composer cette compagnie comme nous l'entendrons; puis vous verrez, avec cette escorte à vos talons, si quelqu'un se moque de vous, et ne vous salue pas quand vous passerez, même le roi.

– Ma foi, dit le duc, je crois que tu as raison, Bussy, j'y songerai.

– Songez-y, monseigneur.

– Oui; mais que lisais-tu là si attentivement, quand je suis arrivé?

– Ah! pardon, j'oubliais, une lettre.

– Une lettre.

– Qui vous intéresse encore plus que moi; où diable avais-je donc la tête de ne pas vous la montrer tout de suite.

– C'est donc une grande nouvelle.

– Oh! mon Dieu oui, et même une triste nouvelle: M. de Monsoreau est mort.

– Plaît-il! s'écria le duc avec un mouvement si marqué de surprise, que Bussy, qui avait les yeux fixés sur le prince, crut, au milieu de cette surprise, remarquer une joie extravagante.

– Mort, monseigneur.

– Mort, M. de Monsoreau?

– Eh! mon Dieu oui! ne sommes-nous pas tous mortels?

– Oui; mais l'on ne meurt pas comme cela tout à coup.

– C'est selon. Si l'on vous tue.

– Il a donc été tué?

– Il paraît que oui.

– Par qui?

– Par Saint-Luc, avec qui il s'est pris de querelle.

– Ah! ce cher Saint-Luc, s'écria le prince.

– Tiens, dit Bussy, je ne le savais pas si fort de vos amis, ce cher Saint-Luc!

– Il est des amis de mon frère, dit le duc, et, du moment où nous nous réconcilions, les amis de mon frère sont les miens.

– Ah! monseigneur, à la bonne heure, et je suis charmé de vous voir dans de pareilles dispositions.

– Et tu es sûr…?

– Dame! aussi sûr qu'on peut l'être. Voici un billet de Saint-Luc qui m'annonce cette mort, et, comme je suis aussi incrédule que vous, et que je doutais, monseigneur, j'ai envoyé mon chirurgien Remy, pour constater le fait, et présenter mes compliments de condoléance au vieux baron.

– Mort! Monsoreau mort! répéta le duc d'Anjou; mort tout seul.

– Le mot lui échappait comme le cher Saint-Luc lui avait échappé. Tous deux étaient d'une effroyable naïveté.

– Il n'est pas mort tout seul, dit Bussy, puisque c'est Saint-Luc qui l'a tué.

– Oh! je m'entends, dit le duc.

– Monseigneur l'avait-il par hasard donné à tuer par un autre? demanda Bussy.

– Ma foi non, et toi.

– Oh! moi, monseigneur, je ne suis pas assez grand prince pour faire faire cette sorte de besogne par les autres, et je suis obligé de la faire moi-même.

– Ah! Monsoreau, Monsoreau, fit le prince avec son affreux sourire.

– Tiens! monseigneur! on dirait que vous lui en vouliez, à ce pauvre comte?

– Non, c'est toi qui lui en voulais.

– Moi, c'était tout simple que je lui en voulusse, dit Bussy en rougissant malgré lui. Ne m'a-t-il pas un jour fait subir, de la part de Votre Altesse, une affreuse humiliation.

– Tu t'en souviens encore?

– Oh! mon Dieu non, monseigneur, vous le voyez bien; mais vous, dont il était le serviteur, l'ami, l'âme damnée…

– Voyons, voyons, dit le prince, interrompant la conversation qui devenait embarrassante pour lui, fais seller les chevaux, Bussy.

– Seller les chevaux, et pourquoi faire?

– Pour aller à Méridor, je veux faire mes compliments de condoléance à madame Diane. D'ailleurs, cette visite était projetée depuis longtemps, et je ne sais comment elle ne s'est pas faite encore; mais je ne la retarderai pas davantage. Corbleu! je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le cœur aux compliments aujourd'hui.

– Ma foi, se dit Bussy en lui-même, à présent que le Monsoreau est mort et que je n'ai plus peur qu'il vende sa femme au duc, peu m'importe qu'il la revoie; s'il l'attaque, je la défendrai bien tout seul. Allons, puisque l'occasion de la revoir m'est offerte, profitons de l'occasion.

Et il sortit pour donner l'ordre de seller les chevaux.

Un quart d'heure après, tandis que Catherine dormait ou feignait de dormir pour se remettre des fatigues du voyage, le prince, Bussy, dix gentilshommes, montés sur de beaux chevaux, se dirigeaient vers Méridor avec cette joie qu'inspirent toujours le beau temps, l'herbe fleurie et la jeunesse, aux hommes comme aux chevaux.

À l'aspect de cette magnifique cavalcade, le portier du château vint au bord du fossé demander le nom des visiteurs.

– Le duc d'Anjou! cria le prince.

Aussitôt le portier saisit un cor et sonna une fanfare qui fit accourir tous les serviteurs au pont-levis.

Bientôt ce fut une course rapide dans les appartements, dans les corridors et sur les perrons; les fenêtres des tourelles s'ouvrirent; on entendit un bruit de ferrailles sur les dalles, et le vieux baron parut au seuil, tenant à la main les clefs de son château.

– C'est incroyable comme Monsoreau est peu regretté, dit le duc; vois donc, Bussy, comme tous ces gens-là ont des figures naturelles.

Une femme parut sur le perron.

– Ah! voilà la belle Diane, s'écria le duc, vois-tu, Bussy, vois-tu?

– Certainement que je la vois, monseigneur, dit le jeune homme; mais, ajouta-t-il tout bas, je ne vois pas Remy.

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