Alexandre Dumas - La Dame de Monsoreau Tome III

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Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commençait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de François d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, à la suite de 'La Reine Margot', le deuxième volet du somptueux ensemble historique que Dumas écrivit sur la Renaissance.

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Remy comprit toute la portée de cette interrogation. Ce n'était pas un chemin battu que ce bois, et l'on n'y venait pas sans y avoir affaire. La question était donc presque naturelle.

– Comment êtes-vous ici? redemanda Monsoreau, à qui les soupçons rendaient quelque force.

– Pardieu! répondit le Haudoin, parce qu'à une lieue d'ici j'ai rencontré M. de Saint-Luc.

– Ah! mon meurtrier, balbutia Monsoreau en blêmissant de douleur et de colère à la fois.

– Alors il m'a dit: «Remy, courez dans le bois, et, à l'endroit appelé le Vieux-Taillis, vous trouverez un homme mort.»

– Mort! répéta Monsoreau.

– Dame! il le croyait, dit Remy, il ne faut pas lui en vouloir pour cela; alors je suis venu, j'ai vu, vous êtes vaincu.

– Et maintenant, dites-moi, vous parlez à un homme, ne craignez donc rien, dites-moi, suis-je blessé mortellement?

– Ah! diable, fit Remy, vous m'en demandez beaucoup; cependant je vais tâcher, voyons.

Nous avons dit que la conscience du médecin l'avait emporté sur le dévouement de l'ami. Remy s'approcha donc de Monsoreau, et, avec toutes les précautions d'usage, il lui enleva son manteau, son pourpoint et sa chemise.

L'épée avait pénétré au-dessus du téton droit, entre la sixième et la septième côte.

– Hum! fit Rémi, souffrez-vous beaucoup?

– Pas de la poitrine, du dos.

– Ah! voyons un peu, fit Remy, de quelle partie du dos?

– Au-dessous de l'omoplate.

– Le fer aura rencontré un os, fit Remy: de là la douleur.

Et il regarda vers l'endroit que le comte indiquait comme le siège d'une souffrance plus vive.

– Non, dit-il, non, je me trompais; le fer n'a rien rencontré du tout, et il est entré comme il est sorti. Peste! le joli coup d'épée, monsieur le comte; à la bonne heure, il y a plaisir à soigner les blessés de M. de Saint-Luc. Vous êtes troué à jour, mon cher monsieur.

Monsoreau s'évanouit; mais Remy ne s'inquiéta point de cette faiblesse.

– Ah! voilà, c'est bien cela: syncope, le pouls petit; cela doit être. Il tâta les mains et les jambes: froides aux extrémités. Il appliqua l'oreille à la poitrine: absence du bruit respiratoire. Il frappa doucement dessus: matité du son. Diable, diable, le veuvage de madame Diane pourrait bien n'être qu'une affaire de chronologie.

En ce moment, une légère mousse rougeâtre et rutilante vint humecter les lèvres du blessé.

Remy tira vivement une trousse, et de sa poche une lancette, puis il déchira une bande de la chemise du blessé, et lui comprima le bras.

– Nous allons voir, dit-il; si le sang coule, ma foi, madame Diane n'est peut-être pas veuve. Mais s'il ne coule pas!… Ah! ah! il coule, ma foi. Pardon, mon cher monsieur de Bussy, pardon, mais, ma foi! on est médecin avant tout.

Le sang, en effet, après avoir, pour ainsi dire, hésité un instant, venait de jaillir de la veine; presque en même temps qu'il se faisait jour, le malade respirait et ouvrait les yeux.

– Ah! balbutia-t-il, j'ai bien cru que tout était fini.

– Pas encore, mon cher monsieur, pas encore; il est même possible…

– Que j'en réchappe.

– Oh! mon Dieu! oui, voyez-vous, fermons d'abord la plaie. Attendez, ne bougez pas. Voyez-vous, la nature, dans ce moment-ci, vous soigne en dedans comme je vous soigne en dehors. Je vous mets un appareil, elle fait son caillot. Je fais couler le sang, elle l'arrête. Ah! c'est une grande chirurgienne que la nature, mon cher monsieur. Là! attendez, que j'essuie vos lèvres.

Et Remy passa un mouchoir sur les lèvres du comte.

– D'abord, dit le blessé, j'ai craché le sang à pleine bouche.

– Eh bien! voyez, dit Remy, maintenant, voilà déjà l'hémorrhagie arrêtée. Bon! cela va bien, ou plutôt tant pis!

– Comment! tant pis?

– Tant mieux pour vous, certainement; mais tant pis! je sais ce que je veux dire. Mon cher monsieur de Monsoreau, j'ai peur d'avoir le bonheur de vous guérir.

– Comment! vous avez peur?

– Oui, je m'entends.

– Vous croyez donc que j'en reviendrai?

– Hélas!

– Vous êtes un singulier docteur, monsieur Remy.

– Que vous importe, pourvu que je vous sauve?… Maintenant, voyons.

Remy venait d'arrêter la saignée: il se leva.

– Eh bien! vous m'abandonnez? dit le comte.

– Ah! vous parlez trop, mon cher monsieur. Trop parler nuit. Ce n'est pas l'embarras, je devrais bien plutôt lui donner le conseil de crier.

– Je ne vous comprends pas.

– Heureusement. Maintenant vous voilà pansé.

– Eh bien?

– Eh bien! je vais au château chercher du renfort.

– Et moi; que faut-il que je fasse pendant ce temps?

– Tenez-vous tranquille, ne bougez pas, respirez fort doucement; tâchez de ne pas tousser, ne dérangeons pas ce précieux caillot. Quelle est la maison la plus voisine?

– Le château de Méridor.

– Quel est le chemin? demanda Remy, affectant la plus parfaite ignorance.

– Ou enjambez la muraille, et vous vous trouverez dans le parc; ou suivez le mur du parc, et vous trouverez la grille.

– Bien, j'y cours.

– Merci, homme généreux! s'écria Monsoreau.

– Si tu savais, en effet, à quel point je le suis, balbutia Remy, tu me remercierais bien davantage.

Et, remontant sur son cheval, il se lança au galop dans la direction indiquée.

Au bout de cinq minutes, il arriva au château, dont tous les habitants, empressés et remuants comme des fourmis dont on a forcé la demeure, cherchaient dans les fourrés, dans les retraits, dans les dépendances, sans pouvoir trouver la place où gisait le corps de leur maître: attendu que Saint-Luc, pour gagner du temps, avait donné une fausse adresse.

Remy tomba comme un météore au milieu d'eux et les entraîna sur ses pas. Il mettait tant d'ardeur dans ses recommandations, que madame de Monsoreau ne put s'empêcher de le regarder avec surprise.

Une pensée bien secrète, bien voilée, apparut à son esprit, et, dans une seconde, elle ternit l'angélique pureté de cette âme.

– Ah! je le croyais l'ami de M. de Bussy, murmura-t-elle, tandis que Remy s'éloignait emportant civière, charpie, eau fraîche, enfin toutes les choses nécessaires au pansement.

Esculape lui-même n'eût pas fait plus avec ses ailes de divinité.

X Comment le duc d'Anjou alla à Méridor pour faire à madame de Monsoreau des compliments sur la mort de son mari, et comment il trouva M. de Monsoreau qui venait au-devant de lui.

Aussitôt l'entretien rompu entre le duc d'Anjou et sa mère, le premier s'était empressé d'aller trouver Bussy pour connaître la cause de cet incroyable changement qui s'était fait en lui.

Bussy, rentré chez lui, lisait pour la cinquième fois la lettre de Saint-Luc, dont chaque ligne lui offrait des sens de plus en plus agréables.

De son côté, Catherine, retirée chez elle, faisait venir ses gens, et commandait ses équipages pour un départ qu'elle croyait pouvoir fixer au lendemain ou au surlendemain au plus tard.

Bussy reçut le prince avec un charmant sourire.

– Comment! monseigneur, dit-il, Votre Altesse daigne prendre la peine de passer chez moi?

– Oui, mordieu! dit le duc, et je viens te demander une explication.

– À moi?

– Oui, à toi.

– J'écoute, monseigneur.

– Comment! s'écria le duc, tu me commandes de m'armer de pied en cap contre les suggestions de ma mère, et de soutenir vaillamment le choc; je le fais, et, au plus fort de la lutte, quand tous les coups se sont émoussés sur moi, tu viens me dire: «Ôtez votre cuirasse, monseigneur; ôtez-la.»

– Je vous avais fait toutes ces recommandations, monseigneur, parce que j'ignorais dans quel but était venue madame Catherine. Mais maintenant que je vois qu'elle est venue pour la plus grande gloire et pour la plus grande fortune de Votre Altesse…

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