Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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XXVII La torture du brodequin

Ce fut seulement lorsqu’on l’eut reconduit dans son nouveau cachot et qu’on eut refermé la porte derrière lui, que Coconnas, abandonné à lui-même et cessant d’être soutenu par la lutte avec les juges et par sa colère contre René, commença la série de ses tristes réflexions.

– Il me semble, se dit-il à lui-même, que cela tourne au plus mal, et qu’il serait temps d’aller un peu à la chapelle. Je me défie des condamnations à mort; car incontestablement on s’occupe de nous condamner à mort à cette heure. Je me défie surtout des condamnations à mort qui se prononcent dans le huis clos d’un château fort devant des figures aussi laides que toutes ces figures qui m’entouraient. On veut sérieusement nous couper la tête, hum! hum!… Je reviens donc à ce que je disais, il serait temps d’aller à la chapelle.

Ces mots prononcés à demi-voix furent suivis d’un silence, et ce silence fut interrompu par un bruit sourd, étouffé, lugubre, et qui n’avait rien d’humain; ce cri sembla percer la muraille épaisse et vint vibrer sur le fer de ses barreaux.

Coconnas frissonna malgré lui: et cependant c’était un homme si brave que chez lui la valeur ressemblait à l’instinct des bêtes féroces; Coconnas demeura immobile à l’endroit où il avait entendu la plainte, doutant qu’une pareille plainte pût être prononcée par un être humain, et la prenant pour le gémissement du vent dans les arbres, ou pour un de ces mille bruits de la nuit qui semblent descendre ou monter des deux mondes inconnus entre lesquels tourne notre monde; alors une seconde plainte, plus douloureuse, plus profonde, plus poignante encore que la première, parvint à Coconnas, et cette fois, non seulement il distingua bien positivement l’expression de la douleur dans la voix humaine, mais encore il crut reconnaître dans cette voix celle de La Mole.

À cette voix, le Piémontais oublia qu’il était retenu par deux portes, par trois grilles et par une muraille épaisse de douze pieds; il s’élança de tout son poids contre cette muraille comme pour la renverser et voler au secours de la victime en s’écriant:

– On égorge donc quelqu’un ici? Mais il rencontra sur son chemin le mur auquel il n’avait pas pensé, et il tomba froissé du choc contre un banc de pierre sur lequel il s’affaissa. Ce fut tout.

– Oh! ils l’ont tué! murmura-t-il; c’est abominable! Mais c’est qu’on ne peut se défendre ici… rien, pas d’armes. Il étendit les mains autour de lui.

– Ah! cet anneau de fer, s’écria-t-il, je l’arracherai, et malheur à qui m’approchera!

Coconnas se releva, saisit l’anneau de fer, et d’une première secousse l’ébranla si violemment, qu’il était évident qu’avec deux secousses pareilles il le descellerait.

Mais soudain la porte s’ouvrit et une lumière produite par deux torches envahit le cachot.

– Venez, monsieur, lui dit la même voix grasseyante qui lui avait été déjà si particulièrement désagréable, et qui, pour se faire entendre cette fois trois étages au-dessous, ne lui parut pas avoir acquis le charme qui lui manquait; venez, monsieur, la cour vous attend.

– Bon, dit Coconnas lâchant son anneau, c’est mon arrêt que je vais entendre, n’est-ce pas?

– Oui, monsieur.

– Oh! je respire; marchons, dit-il. Et il suivit l’huissier, qui marchait devant lui de son pas compassé et tenant sa baguette noire. Malgré la satisfaction qu’il avait témoignée dans un premier mouvement, Coconnas jetait, tout en marchant, un regard inquiet à droite et à gauche, devant et derrière.

– Oh! oh! murmura-t-il, je n’aperçois pas mon digne geôlier; j’avoue que sa présence me manque.

On entra dans la salle que venaient de quitter les juges, et où demeurait seul debout un homme que Coconnas reconnut pour le procureur général, qui avait plusieurs fois, dans le cours de l’interrogatoire, porté la parole, et toujours avec une animosité facile à reconnaître.

En effet, c’était celui à qui Catherine, tantôt par lettre, tantôt de vive voix, avait particulièrement recommandé le procès.

Un rideau levé laissait voir le fond de cette chambre, et cette chambre, dont les profondeurs se perdaient dans l’obscurité, avait dans ses parties éclairées un aspect si terrible que Coconnas sentit que les jambes lui manquaient et s’écria:

– Oh! mon Dieu! Ce n’était pas sans cause que Coconnas avait poussé ce cri de terreur. Le spectacle était en effet des plus lugubres. La salle, cachée pendant l’interrogatoire par ce rideau, qui était levé maintenant, apparaissait comme le vestibule de l’enfer. Au premier plan on voyait un chevalet de bois garni de cordes, de poulies et d’autres accessoires tortionnaires. Plus loin flambait un brasier qui reflétait ses lueurs rougeâtres sur tous les objets environnants, et qui assombrissait encore la silhouette de ceux qui se trouvaient entre Coconnas et lui. Contre une des colonnes qui soutenaient la voûte, un homme immobile comme une statue se tenait debout une corde à la main. On eût dit qu’il était de la même pierre que la colonne à laquelle il adhérait. Sur les murs au-dessus des bancs de grès, entre des anneaux de fer, pendaient des chaînes et reluisaient des lames.

– Oh! murmura Coconnas, la salle de la torture toute préparée et qui semble ne plus attendre que le patient! Qu’est-ce que cela signifie?

– À genoux, Marc-Annibal Coconnas, dit une voix qui fit relever la tête du gentilhomme, à genoux pour entendre l’arrêt qui vient d’être rendu contre vous!

C’était une de ces invitations contre lesquelles toute la personne d’Annibal réagissait instinctivement.

Mais comme elle était en train de réagir, deux hommes appuyèrent leurs mains sur son épaule d’une façon si inattendue et surtout si pesante, qu’il tomba les deux genoux sur la dalle.

La voix continua:

«Arrêt rendu par la cour séant au donjon de Vincennes contre Marc-Annibal de Coconnas, atteint et convaincu du crime de lèse-majesté, de tentative d’empoisonnement, de sortilège et de magie contre la personne du roi, du crime de conspiration contre la sûreté de l’État, comme aussi pour avoir entraîné, par ses pernicieux conseils, un prince du sang à la rébellion…»

À chacune de ces imputations, Coconnas avait hoché la tête en battant la mesure comme font les écoliers indociles.

Le juge continua:

«En conséquence de quoi, sera ledit Marc-Annibal de Coconnas conduit de la prison à la place Saint-Jean-en-Grève pour y être décapité; ses biens seront confisqués, ses hautes futaies coupées à la hauteur de six pieds, ses châteaux ruinés, et en l’air un poteau planté avec une plaque de cuivre qui constatera le crime et le châtiment…»

– Pour ma tête, dit Coconnas, je crois bien qu’on la tranchera, car elle est en France et fort aventurée même. Quant à mes bois de haute futaie, et quant à mes châteaux je défie toutes les scies et toutes les pioches du royaume très chrétien de mordre dedans.

– Silence! fit le juge. Et il continua: «De plus sera ledit Coconnas…»

– Comment! interrompit Coconnas, il me sera fait quelque chose encore après la décapitation? Oh! oh! cela me paraît bien sévère.

– Non, monsieur, dit le juge: avant…

Et il reprit:

«Et sera de plus ledit Coconnas, avant l’exécution du jugement, appliqué à la question extraordinaire qui est des dix coins.»

Coconnas bondit, foudroyant le juge d’un regard étincelant.

– Et pour quoi faire? s’écria-t-il, ne trouvant pas d’autres mots que cette naïveté pour exprimer la foule de pensées qui venaient de surgir dans son esprit.

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