Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– De me réunir à M. de La Mole, mon ami, que voilà, et qui, lorsque je la quittai, moi, l’avait déjà quittée depuis quelques jours.

– Que faisiez-vous à la chasse où vous fûtes arrêté?

– Mais, répondit Coconnas, je chassais.

– Le roi était aussi à cette chasse, et il y ressentit les premières atteintes du mal dont il souffre en ce moment.

– Quant à ceci, je n’étais pas près du roi, et je ne puis rien dire. J’ignorais même qu’il fût atteint d’un mal quelconque. Les juges se regardèrent avec un sourire d’incrédulité.

– Ah! vous l’ignoriez? dit le président.

– Oui, monsieur, et j’en suis fâché. Quoique le roi de France ne soit pas mon roi, j’ai beaucoup de sympathie pour lui.

– Vraiment?

– Parole d’honneur! Ce n’est pas comme pour son frère le duc d’Alençon. Celui-là, je l’avoue…

– Il ne s’agit point ici du duc d’Alençon, monsieur, mais de Sa Majesté.

– Eh bien, je vous ai déjà dit que j’étais son très humble serviteur, répondit Coconnas en se dandinant avec une adorable insolence.

– Si vous êtes en effet son serviteur, comme vous le prétendez, monsieur, voulez-vous nous dire ce que vous savez d’une certaine statue magique?

– Ah! bon! nous revenons à l’histoire de la statue, à ce qu’il paraît?

– Oui, monsieur, cela vous déplaît-il?

– Non point, au contraire; j’aime mieux cela. Allez.

– Pourquoi cette statue se trouvait-elle chez M. de La Mole?

– Chez M. de La Mole, cette statue? Chez René, vous voulez dire.

– Vous reconnaissez donc qu’elle existe?

– Dame! si on me la montre.

– La voici. Est-ce celle que vous connaissez?

– Très bien.

– Greffier, dit le président, écrivez que l’accusé reconnaît la statue pour l’avoir vue chez M. de La Mole.

– Non pas, non pas, dit Coconnas, ne confondons point: pour l’avoir vue chez René.

– Chez René, soit! Quel jour?

– Le seul jour où nous y avons été, M. de La Mole et moi.

– Vous avouez donc que vous avez été chez René avec M. de La Mole?

– Ah! ça! est-ce que je m’en suis jamais caché?

– Greffier, écrivez que l’accusé avoue avoir été chez René pour faire des conjurations.

– Holà, hé! tout beau, tout beau, monsieur le président. Modérez votre enthousiasme, je vous prie: je n’ai pas dit un mot de tout cela.

– Vous niez que vous avez été chez René pour faire des conjurations?

– Je le nie. La conjuration s’est faite par accident, mais sans préméditation.

– Mais elle a eu lieu?

– Je ne puis nier qu’il se soit fait quelque chose qui ressemblait à un charme.

– Greffier, écrivez que l’accusé avoue qu’il s’est fait chez René un charme contre la vie du roi.

– Comment! contre la vie du roi! C’est un infâme mensonge. Il ne s’est jamais fait de charme contre la vie du roi.

– Vous le voyez, messieurs, dit La Mole.

– Silence! fit le président. Puis se retournant vers le greffier: – Contre la vie du roi, continua-t-il. Y êtes-vous?

– Mais non, mais non, dit Coconnas. D’ailleurs la statue n’est pas une statue d’homme, mais de femme.

– Eh bien, messieurs, que vous avais-je dit? reprit La Mole.

– Monsieur de la Mole, dit le président, vous répondrez quand nous vous interrogerons; mais n’interrompez pas l’interrogatoire des autres.

– Ainsi, vous dites que c’est une femme?

– Sans doute, je le dis.

– Pourquoi alors a-t-elle une couronne et un manteau royal?

– Pardieu! dit Coconnas, c’est bien simple; parce que c’était… La Mole se leva et mit un doigt sur sa bouche.

– C’est juste, dit Coconnas; qu’allais-je donc raconter, moi, comme si cela regardait ces messieurs!

– Vous persistez à dire que cette statue est une statue de femme?

– Oui, certainement, je persiste.

– Et vous refusez de dire quelle est cette femme?

– Une femme de mon pays, dit La Mole, que j’aimais et dont je voulais être aimé.

– Ce n’est pas vous qu’on interroge, monsieur de la Mole, s’écria le président; taisez-vous donc, ou l’on vous bâillonnera.

– … Bâillonnera! dit Coconnas; comment dites-vous cela, monsieur de la robe noire? On bâillonnera mon ami!… un gentilhomme! Allons donc!

– Faites entrer René, dit le procureur général Laguesle.

– Oui, faites entrer René, dit Coconnas, faites; nous allons voir un peu qui a raison, ici, de vous trois ou de nous deux.

René entra pâle, vieilli, presque méconnaissable pour les deux amis, courbé sous le poids du crime qu’il allait commettre, bien plus que de ceux qu’il avait commis.

– Maître René, dit le juge, reconnaissez-vous les deux accusés ici présents?

– Oui, monsieur, répondit René d’une voix qui trahissait son émotion.

– Pour les avoir vus où?

– En plusieurs lieux, et notamment chez moi.

– Combien de fois ont-ils été chez vous?

– Une seule.

À mesure que René parlait, la figure de Coconnas s’épanouissait. Le visage de La Mole, au contraire, demeurait grave comme s’il avait eu un pressentiment.

– Et à quelle occasion ont-ils été chez vous? René sembla hésiter un moment.

– Pour me commander une figure de cire, dit-il.

– Pardon, pardon, maître René, dit Coconnas, vous faites une petite erreur.

– Silence! dit le président. Puis se retournant vers René: Cette figurine, continua-t-il, est-elle une figure d’homme ou de femme?

– D’homme, répondit René.

Coconnas bondit comme s’il eût reçu une commotion électrique.

– D’homme! dit-il.

– D’homme, répéta René, mais d’une voix si faible qu’à peine le président l’entendit.

– Et pourquoi cette statue d’homme a-t-elle un manteau sur les épaules et une couronne sur la tête?

– Parce que cette statue représente un roi.

– Infâme menteur! cria Coconnas exaspéré.

– Tais-toi, Coconnas, tais-toi, interrompit La Mole, laisse dire cet homme, chacun est maître de perdre son âme.

– Mais non pas le corps des autres, mordi!

– Et que voulait dire cette aiguille d’acier que la statue avait dans le cœur, avec la lettre M écrite sur une petite bannière?

– L’aiguille simulait l’épée ou le poignard, la lettre M veut dire MORT.

Coconnas fit un mouvement pour étrangler René, quatre gardes le retinrent.

– C’est bien, dit le procureur Laguesle, le tribunal est suffisamment renseigné. Reconduisez les prisonniers dans les chambres d’attente.

– Mais, s’écriait Coconnas, il est impossible de s’entendre accuser de pareilles choses sans protester.

– Protestez, monsieur, on ne vous en empêche pas. Gardes, vous avez entendu? Les gardes s’emparèrent des deux accusés et les firent sortir, La Mole par une porte, Coconnas par l’autre.

Puis le procureur fit signe à cet homme que Coconnas avait aperçu dans l’ombre et lui dit:

– Ne vous éloignez pas, maître, vous aurez de la besogne cette nuit.

– Par lequel commencerai-je, monsieur? demanda l’homme en mettant respectueusement le bonnet à la main.

– Par celui-ci, dit le président en montrant La Mole qu’on apercevait encore comme une ombre entre les deux gardes.

Puis s’approchant de René, qui était resté debout et tremblant en attendant à son tour qu’on le reconduisît au Châtelet où il était enfermé:

– Bien, monsieur, lui dit-il, soyez tranquille, la reine et le roi sauront que c’est à vous qu’ils auront dû de connaître la vérité.

Mais au lieu de lui rendre de la force, cette promesse parut atterrer René, et il ne répondit qu’en poussant un profond soupir.

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