Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Reine Margot Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Reine Margot Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

La Reine Margot Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Reine Margot Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Et cela, Marguerite, quand il était coupable d’un seul crime; mais maintenant qu’il en a commis deux…

– Sire, il n’est pas coupable du second.

– Mais, dit Charles, n’as-tu pas entendu ce qu’a dit notre bonne mère, pauvre Margot?

– Oh! je vous ai déjà dit, Charles, reprit Marguerite en baissant la voix, je vous ai déjà dit qu’elle mentait.

– Vous ne savez peut-être pas qu’il existe une figure de cire qui a été saisie chez M. de La Mole?

– Si fait, mon frère, je le sais.

– Que cette figure est percée au cœur par une aiguille, et que l’aiguille qui la blesse ainsi porte une petite bannière avec un M?

– Je le sais encore.

– Que cette figure a un manteau royal sur les épaules et une couronne royale sur la tête?

– Je sais tout cela.

– Eh bien, qu’avez-vous à dire?

– J’ai à dire que cette petite figure qui porte un manteau royal sur les épaules et une couronne royale sur la tête est la représentation d’une femme et non d’un homme.

– Bah! dit Charles; et cette aiguille qui lui perce le cœur?

– C’était un charme pour se faire aimer de cette femme et non un maléfice pour faire mourir un homme.

– Mais cette lettre M?

– Elle ne veut pas dire: MORT, comme l’a dit la reine mère.

– Que veut-elle donc dire, alors? demanda Charles.

– Elle veut dire… elle veut dire le nom de la femme que M. de La Mole aimait.

– Et cette femme se nomme?

– Cette femme se nomme Marguerite, mon frère, dit la reine de Navarre en tombant à genoux devant le lit du roi, en prenant sa main dans les deux siennes, et en appuyant son visage baigné de larmes sur cette main.

– Ma sœur, silence! dit Charles en promenant autour de lui un regard étincelant sous un sourcil froncé; car, de même que vous avez entendu, vous, on pourrait vous entendre à votre tour.

– Oh! que m’importe! dit Marguerite en relevant la tête et que le monde entier n’est-il là pour m’écouter! devant le monde entier, je déclarerais qu’il est infâme d’abuser de l’amour d’un gentilhomme pour souiller sa réputation d’un soupçon d’assassinat.

– Margot, si je te disais que je sais aussi bien que toi ce qui est et ce qui n’est pas?

– Mon frère!

– Si je te disais que M. de La Mole est innocent?

– Vous le savez?

– Si je te disais que je connais le vrai coupable?

– Le vrai coupable! s’écria Marguerite; mais il y a donc eu un crime commis?

– Oui. Volontaire ou involontaire, il y a eu un crime commis.

– Sur vous?

– Sur moi.

– Impossible!

– Impossible?… Regarde-moi, Margot.

La jeune femme regarda son frère et frissonna en le voyant si pâle.

– Margot, je n’ai pas trois mois à vivre, dit Charles.

– Vous, mon frère! Toi, mon Charles! s’écria-t-elle.

– Margot, je suis empoisonné. Marguerite jeta un cri.

– Tais-toi donc, dit Charles; il faut qu’on croie que je meurs par magie.

– Et vous connaissez le coupable?

– Je le connais.

– Vous avez dit que ce n’est pas La Mole?

– Non, ce n’est pas lui.

– Ce n’est pas Henri non plus, certainement… Grand Dieu! serait-ce…?

– Qui?

– Mon frère… d’Alençon?… murmura Marguerite.

– Peut-être.

– Ou bien, ou bien… (Marguerite baissa la voix comme épouvantée elle même de ce qu’elle allait dire.) ou bien… notre mère?

Charles se tut. Marguerite le regarda, lut dans son regard tout ce qu’elle y cherchait, et tomba toujours à genoux et demi-renversée sur un fauteuil.

– Oh! mon Dieu! mon Dieu! murmura-t-elle, c’est impossible!

– Impossible! dit Charles avec un rire strident; il est fâcheux que René ne soit pas ici, il te raconterait mon histoire.

– Lui, René?

– Oui. Il te raconterait, par exemple, qu’une femme à laquelle il n’ose rien refuser a été lui demander un livre de chasse enfoui dans sa bibliothèque; qu’un poison subtil a été versé sur chaque page de ce livre; que le poison, destiné à quelqu’un, je ne sais à qui, est tombé par un caprice du hasard, ou par un châtiment du ciel, sur une autre personne que celle à qui il était destiné. Mais en l’absence de René, si tu veux voir le livre, il est là, dans mon cabinet, et, écrit de la main du Florentin, tu verras que ce livre, qui contient dans ses feuilles la mort de vingt personnes encore, a été donné de sa main à sa compatriote.

– Silence, Charles, à ton tour, silence! dit Marguerite.

– Tu vois bien maintenant qu’il faut qu’on croie que je meurs par magie.

– Mais c’est inique, mais c’est affreux! grâce! grâce! vous savez bien qu’il est innocent.

– Oui, je le sais, mais il faut qu’on le croie coupable. Souffre donc la mort de ton amant; c’est peu pour sauver l’honneur de la maison de France. Je souffre bien la mort pour que le secret meure avec moi.

Marguerite courba la tête, comprenant qu’il n’y avait rien à faire pour sauver La Mole du côté du roi, et se retira toute pleurante et n’ayant plus d’espoir qu’en ses propres ressources.

Pendant ce temps, comme l’avait prévu Charles, Catherine ne perdait pas une minute, et elle écrivait au procureur général Laguesle une lettre dont l’histoire a conservé jusqu’au dernier mot, et qui jette sur toute cette affaire de sanglantes lueurs:

«Monsieur le procureur, ce soir on me dit pour certain que La Mole a fait le sacrilège. En son logis à Paris, on a trouvé beaucoup de méchantes choses, comme des livres et des papiers. Je vous prie d’appeler le premier président et d’instruire au plus vite l’affaire de la figure de cire à laquelle ils ont donné un coup au cœur, et ce, contre le roi [6].

» CATHERINE.»

XXV Les boucliers invisibles

Le lendemain du jour où Catherine avait écrit la lettre qu’on vient de lire, le gouverneur entra chez Coconnas avec un appareil des plus imposants: il se composait de deux hallebardiers et de quatre robes noires.

Coconnas était invité à descendre dans une salle où le procureur Laguesle et deux juges l’attendaient pour l’interroger selon les instructions de Catherine.

Pendant les huit jours qu’il avait passés en prison, Coconnas avait beaucoup réfléchi; sans compter que chaque jour La Mole et lui, réunis un instant pour les soins de leur geôlier qui, sans leur rien dire, leur avait fait cette surprise que selon toute probabilité ils ne devaient pas à sa seule philanthropie; sans compter, disons-nous, que La Mole et lui s’étaient recordés sur la conduite qu’ils avaient à tenir et qui était une négation absolue, il était donc persuadé qu’avec un peu d’adresse son affaire prendrait la meilleure tournure, les charges n’étaient pas plus fortes pour eux que pour les autres. Henri et Marguerite n’avaient fait aucune tentative de fuite, ils ne pouvaient donc être compromis dans une affaire où les principaux coupables étaient libres. Coconnas ignorait que Henri habitât le même château que lui, et la complaisance de son geôlier lui apprenait qu’au-dessus de sa tête planaient des protections qu’il appelait ses boucliers invisibles .

Jusque-là, les interrogatoires avaient porté sur les desseins du roi de Navarre, sur les projets de fuite et sur la part que les deux amis devaient prendre à cette fuite. À tous ces interrogatoires, Coconnas avait constamment répondu d’une façon plus que vague et beaucoup plus qu’adroite; il s’apprêtait encore à répondre de la même façon, et d’avance il avait préparé toutes ses petites reparties, lorsqu’il s’aperçut tout à coup que l’interrogatoire avait changé d’objet.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Reine Margot Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Reine Margot Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Reine Margot Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «La Reine Margot Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x