Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Je l’ai fait arrêter, ce me semble, et conduire à Vincennes pour l’escapade en question, continua le roi; serait-il donc encore plus coupable que je ne le soupçonne?

– Sentez-vous la fièvre qui vous dévore? demanda Catherine.

– Oui, certes, madame, dit Charles en fronçant le sourcil.

– Sentez-vous la chaleur brûlante qui ronge votre cœur et vos entrailles?

– Oui, madame, répondit Charles en s’assombrissant de plus en plus.

– Et les douleurs aiguës de tête qui passent par vos yeux pour arriver à votre cerveau, comme autant de coups de flèches?

– Oui, oui, madame; oh! je sens bien tout cela! oh! vous savez bien décrire mon mal!

– Eh bien, cela est tout simple, dit la Florentine; regardez… Et elle tira de dessous son manteau un objet qu’elle présenta au roi.

C’était une figurine de cire jaunâtre, haute de six pouces à peu près. Cette figure était vêtue d’abord d’une robe étoilée d’or, en cire, comme la figurine; puis d’un manteau royal de même matière.

– Eh bien, demanda Charles, qu’est-ce que cette petite statue?

– Voyez ce qu’elle a sur la tête, dit Catherine.

– Une couronne, répondit Charles.

– Et au cœur?

– Une aiguille.

– Eh bien, Sire, vous reconnaissez-vous?

– Moi?

– Oui, vous, avec votre couronne, avec votre manteau?

– Et qui donc a fait cette figure? dit Charles que cette comédie fatiguait; le roi de Navarre, sans doute?

– Non pas, Sire.

– Non pas!… alors je ne vous comprends plus.

– Je dis non, reprit Catherine, parce que Votre Majesté pourrait tenir au fait exact. J’aurais dit oui si Votre Majesté m’eût posé la question d’une autre façon.

Charles ne répondit pas. Il essayait de pénétrer toutes les pensées de cette âme ténébreuse, qui se refermait sans cesse devant lui au moment où il se croyait tout prêt à y lire.

– Sire, continua Catherine, cette statue a été trouvée, par les soins de votre procureur général Laguesle, au logis de l’homme qui, le jour de la chasse au vol, tenait un cheval de main tout prêt pour le roi de Navarre.

– Chez M. de La Mole? dit Charles.

– Chez lui-même; et, s’il vous plaît, regardez encore cette aiguille d’acier qui perce le cœur, et voyez quelle lettre est écrite sur l’étiquette qu’elle porte.

– Je vois un M, dit Charles.

– C’est-à-dire mort; c’est la formule magique, Sire. L’inventeur écrit ainsi son vœu sur la plaie même qu’il creuse. S’il eût voulu frapper de folie, comme le duc de Bretagne fit pour le roi Charles VI, il eût enfoncé l’épingle dans la tête et il eût mis un F au lieu d’un M.

– Ainsi, dit Charles IX, à votre avis, madame, celui qui en veut à mes jours, c’est M. de La Mole?

– Oui, comme le poignard en veut au cœur; oui, mais derrière le poignard, il y a le bras qui le pousse.

– Et voilà toute la cause du mal dont je suis atteint? le jour où le charme sera détruit, le mal cessera? Mais comment s’y prendre? demanda Charles; vous le savez, vous, ma bonne mère; mais moi, tout au contraire de vous, qui vous en êtes occupée toute votre vie, je suis fort ignorant en cabale et en magie.

– La mort de l’inventeur rompt le charme, voilà tout. Le jour où le charme sera détruit, le mal cessera, dit Catherine.

– Vraiment! dit Charles d’un air étonné.

– Comment! vous ne savez pas cela?

– Dame! je ne suis pas sorcier, dit le roi.

– Eh bien, maintenant, dit Catherine, Votre Majesté est convaincue, n’est ce pas?

– Certainement.

– La conviction va chasser l’inquiétude?

– Complètement.

– Ce n’est point par complaisance que vous le dites?

– Non, ma mère; c’est du fond de mon cœur. Le visage de Catherine se dérida.

– Dieu soit loué! s’écria-t-elle, comme si elle eût cru en Dieu.

– Oui, Dieu soit loué! reprit ironiquement Charles. Je sais maintenant comme vous à qui attribuer l’état où je me trouve, et par conséquent qui punir.

– Et nous punirons…

– M. de La Mole: n’avez-vous pas dit qu’il était le coupable?

– J’ai dit qu’il était l’instrument.

– Eh bien, dit Charles, M. de La Mole d’abord; c’est le plus important. Toutes ces crises dont je suis atteint peuvent faire naître autour de nous de dangereux soupçons. Il est urgent que la lumière se fasse, et qu’à l’éclat que jettera cette lumière la vérité se découvre.

– Ainsi, M. de La Mole…?

– Me va admirablement comme coupable: je l’accepte donc. Commençons par lui d’abord; et s’il a un complice, il parlera.

– Oui, murmura Catherine; s’il ne parle pas, on le fera parler. Nous avons des moyens infaillibles pour cela. Puis tout haut en se levant:

– Vous permettez donc, Sire, que l’instruction commence?

– Je le désire, madame, répondit Charles, et… le plus tôt sera le mieux.

Catherine serra la main de son fils sans comprendre le tressaillement nerveux qui agita cette main en serrant la sienne, et sortit sans entendre le rire sardonique du roi et la sourde et terrible imprécation qui suivit ce rire.

Le roi se demandait s’il n’y avait pas danger à laisser aller ainsi cette femme qui, en quelques heures, ferait peut-être tant de besogne qu’il n’y aurait plus moyen d’y remédier.

En ce moment, comme il regardait la portière retombant derrière Catherine, il entendit un léger froissement derrière lui, et se retournant il aperçut Marguerite qui soulevait la tapisserie retombant devant le corridor qui conduisait chez sa nourrice.

Marguerite dont la pâleur, les yeux hagards et la poitrine oppressée décelaient la plus violente émotion:

– Oh! Sire, Sire! s’écria Marguerite en se précipitant vers le lit de son frère, vous savez bien qu’elle ment!

– Qui, elle? demanda Charles.

– Écoutez, Charles: certes, c’est terrible d’accuser sa mère; mais je me suis doutée qu’elle resterait près de vous pour les poursuivre encore. Mais, sur ma vie, sur la vôtre, sur notre âme à tous les deux, je vous dis qu’elle ment!

– Les poursuivre!… qui poursuit-elle?…

Tous les deux parlaient bas par instinct: on eût dit qu’ils avaient peur de s’entendre eux-mêmes.

– Henri d’abord, votre Henriot, qui vous aime, qui vous est dévoué plus que personne au monde.

– Tu le crois, Margot? dit Charles.

– Oh! Sire, j’en suis sûre.

– Eh bien, moi aussi, dit Charles.

– Alors, si vous en êtes sûr, mon frère, dit Marguerite étonnée, pourquoi l’avez-vous fait arrêter et conduire à Vincennes?

– Parce qu’il me l’a demandé lui-même.

– Il vous l’a demandé, Sire?…

– Oui, il a de singulières idées, Henriot. Peut-être se trompe-t-il, peut-être a-t-il raison; mais enfin, une de ses idées, c’est qu’il est plus en sûreté dans ma disgrâce que dans ma faveur, loin de moi que près de moi, à Vincennes qu’au Louvre.

– Ah! je comprends, dit Marguerite, et il est en sûreté alors?

– Dame! aussi en sûreté que peut l’être un homme dont Beaulieu me répond sur sa tête.

– Oh! merci, mon frère, voilà pour Henri. Mais…

– Mais quoi? demanda Charles.

– Mais il y a une autre personne, Sire, à laquelle j’ai tort de m’intéresser peut-être, mais à laquelle je m’intéresse enfin.

– Et quelle est cette personne?

– Sire, épargnez-moi… j’oserais à peine le nommer à mon frère, et n’ose le nommer à mon roi.

– M. de La Mole, n’est-ce pas? dit Charles.

– Hélas! dit Marguerite, vous avez voulu le tuer une fois, Sire, et il n’a échappé que par miracle à votre vengeance royale.

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