Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Eh bien, M. de La Mole, que lui voulez-vous, ma mère, puisqu’il n’était pas chez le roi de Navarre?

– Non, dit Catherine, il n’était pas chez le roi, mais il était chez… la reine.

– Chez la reine! dit Charles en partant d’un éclat de rire nerveux.

– Chez la reine! murmura d’Alençon en devenant pâle comme un cadavre.

– Mais non, mais non, dit Charles, Guise m’a dit avoir rencontré la litière de Marguerite.

– C’est cela, dit Catherine; elle a une maison en ville.

– Rue Cloche-Percée! s’écria le roi.

– Oh! oh! c’est trop fort, dit d’Alençon en enfonçant ses ongles dans les chairs de sa poitrine. Et me l’avoir recommandé à moi-même!

– Ah! mais j’y pense! dit le roi en s’arrêtant tout à coup, c’est lui alors qui s’est défendu cette nuit contre nous et qui m’a jeté une aiguière d’argent sur la tête, le misérable!

– Oh! oui, répéta François, le misérable!

– Vous avez raison, mes enfants, dit Catherine sans avoir l’air de comprendre le sentiment qui faisait parler chacun de ses deux fils. Vous avez raison, car une seule indiscrétion de ce gentilhomme peut causer un scandale horrible; perdre une fille de France! il ne faut qu’un moment d’ivresse pour cela.

– Ou de vanité, dit François.

– Sans doute, sans doute, dit Charles; mais nous ne pouvons cependant déférer la cause à des juges, à moins que Henriot ne consente à se porter plaignant.

– Mon fils, dit Catherine en posant la main sur l’épaule de Charles et en l’appuyant d’une façon assez significative pour appeler toute l’attention du roi sur ce qu’elle allait proposer, écoutez bien ce que je vous dis: Il y a crime et il peut y avoir scandale. Mais ce n’est pas avec des juges et des bourreaux qu’on punit ces sortes de délits à la majesté royale. Si vous étiez de simples gentilshommes, je n’aurais rien à vous apprendre, car vous êtes braves tous deux; mais vous êtes princes, vous ne pouvez croiser votre épée contre celle d’un hobereau: avisez à vous venger en princes.

– Mort de tous les diables! dit Charles, vous avez raison, ma mère, et j’y vais rêver.

– Je vous y aiderai, mon frère, s’écria François.

– Et moi, dit Catherine en détachant la cordelière de soie noire qui faisait trois fois le tour de sa taille, et dont chaque bout, terminé par un gland, retombait jusqu’aux genoux, je me retire, mais je vous laisse ceci pour me représenter.

Et elle jeta la cordelière aux pieds des deux princes.

– Ah! ah! dit Charles, je comprends.

– Cette cordelière… fit d’Alençon en la ramassant.

– C’est la punition et le silence, dit Catherine victorieuse; seulement, ajouta-t-elle, il n’y aurait pas de mal à mettre Henri dans tout cela.

Et elle sortit.

– Pardieu! dit d’Alençon, rien de plus facile, et quand Henri saura que sa femme le trahit… Ainsi, ajouta-t-il en se tournant vers le roi, vous avez adopté l’avis de notre mère?

– De point en point, dit Charles, ne se doutant point qu’il enfonçait mille poignards dans le cœur de d’Alençon. Cela contrariera Marguerite, mais cela réjouira Henriot.

Puis, appelant un officier de ses gardes, il ordonna que l’on fît descendre Henri; mais se ravisant:

– Non, non, dit-il, je vais le trouver moi-même. Toi, d’Alençon, préviens d’Anjou et Guise.

Et sortant de son appartement, il prit le petit escalier tournant par lequel on montait au second, et qui aboutissait à la porte de Henri.

VIII Projets de vengeance

Henri avait profité du moment de répit que lui donnait l’interrogatoire si bien soutenu par lui pour courir chez madame de Sauve. Il y avait trouvé Orthon complètement revenu de son évanouissement; mais Orthon n’avait pu rien lui dire, si ce n’était que des hommes avaient fait irruption chez lui, et que le chef de ces hommes l’avait frappé d’un coup de pommeau d’épée qui l’avait étourdi. Quant à Orthon, on ne s’en était pas inquiété. Catherine l’avait vu évanoui et l’avait cru mort.

Et comme il était revenu à lui dans l’intervalle du départ de la reine mère, à l’arrivée du capitaine des gardes chargé de déblayer la place, il s’était réfugié chez madame de Sauve.

Henri pria Charlotte de garder le jeune homme jusqu’à ce qu’il eût des nouvelles de De Mouy, qui, du lieu où il s’était retiré, ne pouvait manquer de lui écrire. Alors il enverrait Orthon porter sa réponse à de Mouy, et, au lieu d’un homme dévoué, il pouvait alors compter sur deux.

Ce plan arrêté, il était revenu chez lui et philosophait en se promenant de long en large, lorsque tout à coup la porte s’ouvrit et le roi parut.

– Votre Majesté! s’écria Henri en s’élançant au-devant du roi.

– Moi-même… En vérité, Henriot, tu es un excellent garçon, et je sens que je t’aime de plus en plus.

– Sire, dit Henri, Votre Majesté me comble.

– Tu n’as qu’un tort, Henriot.

– Lequel? celui que Votre Majesté m’a déjà reproché plusieurs fois, dit Henri, de préférer la chasse à courre à la chasse au vol?

– Non, non, je ne parle pas de celui-là, Henriot, je parle d’un autre.

– Que Votre Majesté s’explique, dit Henri, qui vit au sourire de Charles que le roi était de bonne humeur, et je tâcherai de me corriger.

– C’est, ayant de bons yeux comme tu les as, de ne pas voir plus clair que tu ne vois.

– Bah! dit Henri, est-ce que, sans m’en douter, je serais myope, Sire?

– Pis que cela, Henriot, pis que cela, tu es aveugle.

– Ah! vraiment, dit le Béarnais; mais ne serait-ce pas quand je ferme les yeux que ce malheur-là m’arrive?

– Oui-da! dit Charles, tu en es bien capable. En tout cas, je vais te les ouvrir, moi.

– Dieu dit: Que la lumière soit, et la lumière fut. Votre Majesté est le représentant de Dieu en ce monde; elle peut donc faire sur la terre ce que Dieu fait au ciel: j’écoute.

– Quand Guise a dit hier soir que ta femme venait de passer, escortée d’un dameret, tu n’as pas voulu le croire!

– Sire, dit Henri, comment croire que la sœur de Votre Majesté commette une pareille imprudence?

– Quand il t’a dit que ta femme était allée rue Cloche-Percée, tu n’as pas voulu le croire non plus!

– Comment supposer, Sire, qu’une fille de France risque publiquement sa réputation?

– Quand nous avons assiégé la maison de la rue Cloche-Percée, et que j’ai reçu, moi, une aiguière d’argent sur l’épaule, d’Anjou une compote d’oranges sur la tête, et de Guise un jambon de sanglier par la figure, tu as vu deux femmes et deux hommes?

– Je n’ai rien vu, Sire. Votre Majesté doit se rappeler que j’interrogeais le concierge.

– Oui; mais, corbœuf! j’ai vu, moi!

– Ah! si Votre Majesté a vu, c’est autre chose.

– C’est-à-dire j’ai vu deux hommes et deux femmes. Eh bien, je sais maintenant, à n’en pas douter, qu’une de ces deux femmes était Margot, et qu’un de ces deux hommes était M. de La Mole.

– Eh mais! dit Henri, si M. de La Mole était rue Cloche-Percée, il n’était pas ici.

– Non, dit Charles, non, il n’était pas ici. Mais il n’est plus question de la personne qui était ici, on la connaîtra quand cet imbécile de Maurevel pourra parler ou écrire. Il est question que Margot te trompe.

– Bah! dit Henri, ne croyez donc pas des médisances.

– Quand je te disais que tu es plus que myope, que tu es aveugle, mort-diable! veux-tu me croire une fois, entêté? Je te dis que Margot te trompe, que nous étranglerons ce soir l’objet de ses affections.

Henri fit un bond de surprise et regarda son beau-frère d’un air stupéfait.

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