Guy de Maupassant - Le Horla (1887)

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Le Horla (1887): краткое содержание, описание и аннотация

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Le Horla est une nouvelle fantastique de Guy de Maupassant parue en 1886, puis dans une seconde version en 1887.
Le Horla trouve son origine dans une courte nouvelle de Maupassant, Lettre d'un fou, publiée sous le pseudonyme de Maufrigneuse, en 1885 dans le quotidien Gil Blas, qui développe déjà la même histoire, sans que le nom de « Horla » n'y soit mentionné.
Maupassant reprend ensuite les principaux éléments de Lettre d'un fou pour écrire deux autres versions de l'histoire sous le titre Le Horla. La première version du Horla est publiée en 1886 dans Gil Blas. La seconde version, plus connue et plus longue, paraît en 1887 dans un recueil de nouvelles homonyme1.
Les trois versions de l'histoire se présentent sous trois formes littéraires différentes : Lettre d'un fou, comme son titre l'indique, est un courrier fictif, la première version du Horla est un récit-cadre et la deuxième version prend la forme d’un journal intime inachevé qui laisse craindre que son propriétaire n’ait sombré dans la folie ou ne se soit suicidé.
La rédaction du Horla coïncide avec les prémices de la folie de Maupassant, de plus en plus victime d'hallucinations et de dédoublement de la personnalité à cause de la syphilis qu'il a contractée. Il tentera lui aussi de se suicider en 1892.

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« Soudain, j’entends un bruit derrière moi. Je me r’tourne. C’était l’autre, la grosse, qui tombait sur ma femme à coups d’ombrelle. Pan ! Pan ! Mélie en r’çoit deux. Mais elle rage, Mélie, et puis elle tape, quand elle rage. Elle vous attrape la grosse par les cheveux, et puis v’lan, v’lan, v’lan, des gifles qui pleuvaient comme des prunes.

« Moi, je les aurais laissé faire. Les femmes entre elles, les hommes entre eux. Il ne faut pas mêler les coups. Mais le petit coutil se lève comme un diable et puis il veut sauter sur ma femme. Ah ! Mais non ! Ah ! Mais non ! Pas de ça, camarade. Moi je le reçois sur le bout de mon poing, cet oiseau-là. Et gnon, et gnon. Un dans le nez, l’autre dans le ventre. Il lève les bras, il lève la jambe et il tombe sur le dos, en pleine rivière, juste dans l’trou.

« Je l’aurais repêché pour sûr, m’sieu l’président, si j’avais eu le temps tout de suite. Mais, pour comble, la grosse prenait le dessus, et elle vous tripotait Mélie de la belle façon. Je sais bien que j’aurais pas dû la secourir pendant que l’autre buvait son coup. Mais je ne pensais pas qu’il se serait noyé. Je me disais : « Bah ! Ça le rafraîchira ! »

« Je cours donc aux femmes pour les séparer. Et j’en reçois des gnons, des coups d’ongles et des coups de dents. Cristi, quelles rosses !

« Bref, il me fallut bien cinq minutes, peut-être dix, pour séparer ces deux crampons-là.

« J’me r’tourne. Pu rien. L’eau calme comme un lac. Et les autres là-bas qui criaient : « Repêchez-le, repêchez-le. »

« C’est bon à dire, ça, mais je ne sais pas nager, moi, et plonger encore moins, pour sûr !

« Enfin le barragiste est venu et deux messieurs avec des gaffes, ça avait bien duré un grand quart d’heure. On l’a retrouvé au fond du trou, sous huit pieds d’eau, comme j’avais dit, mais il y était, le petit coutil !

« Voilà les faits tels que je les jure. Je suis innocent, sur l’honneur. »

Les témoins ayant déposé dans le même sens, le prévenu fut acquitté.

Sauvée

Elle entra comme une balle qui crève une vitre, la petite marquise de Rennedon, et elle se mit à rire avant de parler, à rire aux larmes comme elle avait fait un mois plus tôt, en annonçant à son amie qu’elle avait trompé le marquis pour se venger, rien que pour se venger, et rien qu’une fois, parce qu’il était vraiment trop bête et trop jaloux.

La petite baronne de Grangerie avait jeté sur son canapé le livre qu’elle lisait et elle regardait Annette avec curiosité, riant déjà elle-même.

Enfin elle demanda :

— Qu’est-ce que tu as encore fait ?

— Oh !… ma chère… ma chère… C’est trop drôle… trop drôle…, figure-toi… je suis sauvée !… sauvée !… sauvée !

— Comment sauvée ?

— Oui, sauvée !

— De quoi ?

— De mon mari, ma chère, sauvée ! Délivrée ! Libre ! Libre ! Libre !

— Comment libre ? En quoi ?

— En quoi ! Le divorce ! Oui, le divorce ! Je tiens le divorce !

— Tu es divorcée ?

— Non, pas encore, que tu es sotte ! On ne divorce pas en trois heures ! Mais j’ai des preuves… des preuves… des preuves qu’il me trompe… un flagrant délit… songe !… un flagrant délit… je le tiens…

— Oh ! Dis-moi ça ! Alors il te trompait ?

— Oui… c’est-à-dire non… oui et non… je ne sais pas. Enfin, j’ai des preuves, c’est l’essentiel.

— Comment as-tu fait ?

— Comment j’ai fait ?… Voilà ! Oh ! J’ai été forte, rudement forte. Depuis trois mois il était devenu odieux, tout à fait odieux, brutal, grossier, despote, ignoble enfin. Je me suis dit : « Ça ne peut pas durer, il me faut le divorce ! » Mais comment ? Ça n’était pas facile. J’ai essayé de me faire battre par lui. Il n’a pas voulu. Il me contrariait du matin au soir, me forçait à sortir quand je ne voulais pas, à rester chez moi quand je désirais dîner en ville ; il me rendait la vie insupportable d’un bout à l’autre de la semaine, mais il ne me battait pas.

« Alors, j’ai tâché de savoir s’il avait une maîtresse. Oui, il en avait une, mais il prenait mille précautions pour aller chez elle. Ils étaient imprenables ensemble. Alors, devine ce que j’ai fait ?

— Je ne devine pas.

— Oh ! Tu ne devinerais jamais. J’ai prié mon frère de me procurer une photographie de cette fille.

— De la maîtresse de ton mari ?

— Oui. Ça a coûté quinze louis à Jacques, le prix d’un soir, de sept heures à minuit, dîner compris, trois louis l’heure. Il a obtenu la photographie par-dessus le marché.

— Il me semble qu’il aurait pu l’avoir à moins en usant d’une ruse quelconque et sans… sans… sans être obligé de prendre en même temps l’original.

— Oh ! Elle est jolie. Ça ne déplaisait pas à Jacques. Et puis moi j’avais besoin de détails sur elle, de détails physiques sur sa taille, sur sa poitrine, sur son teint, sur mille choses enfin.

— Je ne comprends pas.

— Tu vas voir. Quand j’ai connu tout ce que je voulais savoir, je me suis rendue chez un… comment dirais-je… chez un homme d’affaires… tu sais… de ces hommes qui font des affaires de toute sorte… de toute nature… des agents de… de… de publicité et de complicité… de ces hommes… enfin tu comprends.

— Oui, à peu près. Et tu lui as dit ?

— Je lui ai dit, en lui montrant la photographie de Clarisse (elle s’appelle Clarisse) : « Monsieur, il me faut une femme de chambre qui ressemble à ça. Je la veux jolie, élégante, fine, propre. Je la paierai ce qu’il faudra. Si ça me coûte dix mille francs, tant pis. Je n’en aurai pas besoin plus de trois mois. »

« Il avait l’air très étonné, cet homme. Il demanda : « Madame la veut-elle irréprochable ? »

« Je rougis, et je balbutiai : « Mais oui, comme probité. »

« Il reprit : « Et… comme mœurs… » Je n’osai pas répondre. Je fis seulement un signe de tête qui voulait dire : non. Puis, tout à coup, je compris qu’il avait un horrible soupçon, et je m’écriai, perdant l’esprit : « Oh ! Monsieur… c’est pour mon mari… qui me trompe… qui me trompe en ville… et je veux… je veux qu’il me trompe chez moi… vous comprenez… pour le surprendre… »

« Alors, l’homme se mit à rire. Et je compris à son regard qu’il m’avait rendu son estime. Il me trouvait même très forte. J’aurais bien parié qu’à ce moment-là il avait envie de me serrer la main.

« Il me dit : « Dans huit jours, Madame, j’aurai votre affaire. Et nous changerons de sujet s’il le faut. Je réponds du succès. Vous ne me payerez qu’après réussite. Ainsi cette photographie représente la maîtresse de Monsieur votre mari ?

« — Oui, Monsieur.

« — Une belle personne, une fausse maigre. Et quel parfum ?

« Je ne comprenais pas ; je répétai : – Comment, quel parfum ?

« Il sourit : « Oui, Madame, le parfum est essentiel pour séduire un homme ; car cela lui donne des ressouvenirs inconscients qui le disposent à l’action ; le parfum établit des confusions obscures dans son esprit, le trouble et l’énerve en lui rappelant ses plaisirs. Il faudrait tâcher de savoir aussi ce que monsieur votre mari a l’habitude de manger quand il dîne avec cette dame. Vous pourriez lui servir les mêmes plats le soir où vous le pincerez. Oh ! Nous le tenons, Madame, nous le tenons. »

« Je m’en allai enchantée. J’étais tombée là vraiment sur un homme très intelligent.

* * *

« Trois jours plus tard, je vis arriver chez moi une grande fille très brune, très belle, avec l’air modeste et hardi en même temps, un singulier air de rouée. Elle fut très convenable avec moi. Comme je ne savais pas trop qui c’était, je l’appelais « Mademoiselle » ; alors, elle me dit : « Oh ! Madame peut m’appeler Rose tout court. » Nous commençâmes à causer.

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