Émile Zola - Germinal
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Le milieu ouvrier minier, dans le nord de la France à la fin du XIXe siècle, les premières revendications des mineurs, la grève qui tourne à la violence…
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– Nom de Dieu! jura Bébert, les voilà encore qui se sucent la peau!
Puis, lorsque Trompette fut passé, il répondit au sujet de Bataille:
– Va, il a du vice, le vieux!… Quand il s’arrête comme ça, c’est qu’il devine un embêtement, une pierre ou un trou; et il se soigne, il ne veut rien se casser… Aujourd’hui, je ne sais ce qu’il peut avoir, là-bas, après la porte. Il la pousse et reste sur les pieds… Est-ce que tu as senti quelque chose?
– Non, dit Jeanlin. Il y a de l’eau, j’en ai jusqu’aux genoux.
Le train repartit. Et, au voyage suivant, lorsqu’il eut ouvert la porte d’aérage d’un coup de tête, Bataille de nouveau refusa d’avancer, hennissant, tremblant. Enfin, il se décida, fila d’un trait.
Jeanlin, qui refermait la porte, était resté en arrière. Il se baissa, regarda la mare où il pataugeait; puis, élevant sa lampe, il s’aperçut que les bois avaient fléchi, sous le suintement continu d’une source. Justement, un haveur, un nommé Berloque dit Chicot, arrivait de sa taille, pressé de revoir sa femme, qui était en couches. Lui aussi s’arrêta, examina le boisage. Et, tout d’un coup, comme le petit allait s’élancer pour rejoindre son train, un craquement formidable s’était fait entendre, l’éboulement avait englouti l’homme et l’enfant.
Il y eut un grand silence. Poussée par le vent de la chute, une poussière épaisse montait dans les voies. Et, aveuglés, étouffés, les mineurs descendaient de toutes parts, des chantiers les plus lointains, avec leurs lampes dansantes, qui éclairaient mal ce galop d’hommes noirs, au fond de ces trous de taupe. Lorsque les premiers butèrent contre l’éboulement, ils crièrent, appelèrent les camarades. Une seconde bande, venue par la taille du fond, se trouvait de l’autre côté des terres, dont la masse bouchait la galerie. Tout de suite, on constata que le toit s’était effondré sur une dizaine de mètres au plus. Le dommage n’avait rien de grave. Mais les cœurs se serrèrent, lorsqu’un râle de mort sortit des décombres.
Bébert, lâchant son train, accourait en répétant:
– Jeanlin est dessous! Jeanlin est dessous!
Maheu, à ce moment même, déboulait de la cheminée, avec Zacharie et Etienne. Il fut pris d’une fureur de désespoir, il ne lâcha que des jurons.
– Nom de Dieu! nom de Dieu! nom de Dieu!
Catherine, Lydie, la Mouquette, qui avaient galopé aussi, se mirent à sangloter, à hurler d’épouvante, au milieu de l’effrayant désordre, que les ténèbres augmentaient. On voulait les faire taire, elles s’affolaient, hurlaient plus fort, à chaque râle.
Le porion Richomme était arrivé au pas de course, désolé que ni l’ingénieur Négrel ni Dansaert ne fussent à la fosse. L’oreille collée contre les roches, il écoutait; et il finit par dire que ces plaintes n’étaient pas des plaintes d’enfant. Un homme se trouvait là, pour sûr. A vingt reprises déjà, Maheu avait appelé Jeanlin. Pas une haleine ne soufflait. Le petit devait être broyé.
Et toujours le râle continuait, monotone. On parlait à l’agonisant, on lui demandait son nom. Le râle seul répondait.
– Dépêchons! répétait Richomme, qui avait déjà organisé le sauvetage. On causera ensuite.
Des deux côtés, les mineurs attaquaient l’éboulement, avec la pioche et la pelle. Chaval travaillait sans une parole, à côté de Maheu et d’Etienne; tandis que Zacharie dirigeait le transport des terres. L’heure de la sortie était venue, aucun n’avait mangé; mais on ne s’en allait pas pour la soupe, tant que des camarades se trouvaient en péril. Cependant, on songea que le coron s’inquiéterait, s’il ne voyait rentrer personne, et l’on proposa d’y renvoyer les femmes. Ni Catherine, ni la Mouquette, ni même Lydie ne voulurent s’éloigner, clouées par le besoin de savoir, aidant aux déblais. Alors, Levaque accepta la commission d’annoncer là-haut l’éboulement, un simple dommage qu’on réparait. Il était près de quatre heures, les ouvriers en moins d’une heure avaient fait la besogne d’un jour: déjà la moitié des terres auraient dû être enlevées, si de nouvelles roches n’avaient glissé du toit. Maheu s’obstinait avec une telle rage, qu’il refusait d’un geste terrible, quand un autre s’approchait pour le relayer un instant.
– Doucement! dit enfin Richomme. Nous arrivons… Il ne faut pas les achever.
En effet, le râle devenait de plus en plus distinct. C’était ce râle continu qui guidait les travailleurs; et, maintenant, il semblait souffler sous les pioches mêmes. Brusquement, il cessa.
Tous, silencieux, se regardèrent, frissonnants d’avoir senti passer le froid de la mort, dans les ténèbres. Ils piochaient, trempés de sueur, les muscles tendus à se rompre. Un pied fut rencontré, on enleva dès lors les terres avec les mains, on dégagea les membres un à un. La tête n’avait pas souffert. Des lampes l’éclairaient, et le nom de Chicot circula. Il était tout chaud, la colonne vertébrale cassée par une roche.
– Enveloppez-le dans une couverture, et mettez-le sur une berline, commanda le porion. Au mioche maintenant, dépêchons!
Maheu donna un dernier coup, et une ouverture se fit, on communiqua avec les hommes qui déblayaient l’éboulement, de l’autre côté. Ils crièrent, ils venaient de trouver Jeanlin évanoui, les deux jambes brisées, respirant encore. Ce fut le père qui apporta le petit dans ses bras; et, les mâchoires serrées, il ne lâchait toujours que des nom de Dieu! pour dire sa douleur; tandis que Catherine et les autres femmes s’étaient remises à hurler.
On forma vivement le cortège. Bébert avait ramené Bataille, qu’on attela aux deux berlines: dans la première, gisait le cadavre de Chicot, maintenu par Etienne; dans la seconde, Maheu s’était assis, portant sur les genoux Jeanlin sans connaissance, couvert d’un lambeau de laine, arraché à une porte d’aérage. Et l’on partit, au pas. Sur chaque berline, une lampe mettait une étoffe rouge. Puis, derrière, suivait la qu’elle des mineurs, une cinquantaine d’ombres à la file. Maintenant, la fatigue les écrasait, ils traînaient les pieds, glissaient dans la boue, avec le deuil morne d’un troupeau frappé d’épidémie. Il fallut près d’une demi-heure pour arriver à l’accrochage. Ce convoi sous la terre, au milieu des épaisses ténèbres, n’en finissait plus, le long des galeries qui bifurquaient, tournaient, se déroulaient.
A l’accrochage, Richomme, venu en avant, avait donné l’ordre qu’une cage vide fût réservée. Pierron emballa tout de suite les deux berlines. Dans l’une, Maheu resta avec son petit blessé sur les genoux, pendant que, dans l’autre, Etienne devait garder, entre ses bras, le cadavre de Chicot, pour qu’il pût tenir. Lorsque les ouvriers se furent entassés aux autres étages, la cage monta. On mit deux minutes. La pluie du cuvelage tombait très froide, les hommes regardaient en l’air, impatients de revoir le jour.
Heureusement, un galibot, envoyé chez le docteur Vanderhaghen, l’avait trouvé et le ramenait. Jeanlin et le mort furent portés dans la chambre des porions, où, d’un bout de l’année à l’autre, brûlait un grand feu. On rangea les seaux d’eau chaude, tout prêts pour le lavage des pieds; et, après avoir étalé deux matelas sur les dalles, on y coucha l’homme et l’enfant. Seuls, Maheu et Etienne entrèrent. Dehors, des herscheuses, des mineurs, des galopins accourus faisaient un groupe, causaient à voix basse.
Dès que le médecin eut donné un coup d’œil à Chicot, il murmura:
– Fichu!… Vous pouvez le laver.
Deux surveillants déshabillèrent, puis lavèrent à l’éponge ce cadavre noir de charbon, sale encore de la sueur du travail.
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