• Пожаловаться

Guy de Maupassant: Mademoiselle Fifi – Édition illustrée

Здесь есть возможность читать онлайн «Guy de Maupassant: Mademoiselle Fifi – Édition illustrée» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Классическая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Guy de Maupassant Mademoiselle Fifi – Édition illustrée

Mademoiselle Fifi – Édition illustrée: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Mademoiselle Fifi – Édition illustrée»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La nouvelle qui donne son titre au recueil, est une des plus connues de Maupassant. Le château d'Uville est occupé par cinq officiers prussiens. Parmi eux, «un tout petit blondin fier et brutal», surnommé Mademoiselle Fifi à cause de son allure féminine. Le saccage du luxueux château ne parvenant pas à tromper l'ennui, on décide d'organiser une petite fête avec des dames de Rouen. Elles arrivent, ces cinq «filles à plaisir», dont Rachel, «une brune toute jeune, à l'œil noir comme une tache d'encre». Elle échoit en partage à Mademoiselle Fifi, qui la brutalise, «saisi d'une férocité rageuse, travaillé par son besoin de ravage». Au moment des toasts, les Allemands insultent les Français vaincus, et surtout les Françaises, qu'ils déclarent toutes leur propriété. Rachel se révolte alors…

Guy de Maupassant: другие книги автора


Кто написал Mademoiselle Fifi – Édition illustrée? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Mademoiselle Fifi – Édition illustrée — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Mademoiselle Fifi – Édition illustrée», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Elle prit un air fâché.

«Oh! non, très bon.

– Mais tu ne l’aimes pas, toi?»

Elle me fixa avec ses larges yeux étonnés.

«Si, je l’aime beaucoup, au contraire, beaucoup, beaucoup, mais pas tant que toi, mon cœurrr.»

Je ne comprenais plus du tout, et comme je cherchais à deviner, elle appuya sur ma bouche une de ces caresses dont elle connaissait le pouvoir, puis elle murmura:

«Tu viendras, dis?»

Je résistai cependant. Alors elle s’habilla tout de suite et s’en alla.

Elle fut huit jours sans se montrer. Le neuvième jour elle reparut, s’arrêta gravement sur le seuil de ma chambre et demanda:

«Viendras-tu ce soir dorrrmirrr chez moi? Si tu ne viens pas, je m’en vais.»

Huit jours, c’est long, mon ami, et, en Afrique, ces huit jours-là valaient bien un mois. Je criai: «Oui» et j’ouvris les bras. Elle s’y jeta.

Elle m’attendit, à la nuit, dans une rue voisine, et me guida.

Ils habitaient près du port une petite maison basse.

Je traversai d’abord une cuisine où le ménage prenait ses repas, et je pénétrai dans la chambre blanchie à la chaux, propre, avec des photographies de parents le long des murs et des fleurs de papier sous des globes. Marroca semblait folle de joie; elle sautait, répétant: «Te voilà chez nous, te voilà chez toi.»

J’agis, en effet, comme chez moi.

J’étais un peu gêné, je l’avoue, même inquiet. Comme j’hésitais, dans cette demeure inconnue, à me séparer de certain vêtement sans lequel un homme surpris devient aussi gauche que ridicule, et incapable de toute action, elle me l’arracha de force et l’emporta dans la pièce voisine, avec toutes mes autres hardes.

Je repris enfin mon assurance et je lui prouvai de tout mon pouvoir, si bien qu’au bout de deux heures nous ne songions guère au repos, quand des coups violents frappés soudain contre la porte nous firent tressaillir; et une voix forte d’homme cria: «Marroca, c’est moi.»

Elle fit un bond: «Mon mari! Vite, cache-toi sous le lit.» Je cherchais éperdument mon pantalon; mais elle me poussa, haletante: «Va donc, va donc.»

Je m’étendis à plat ventre et me glissai sans murmurer sous ce lit, sur lequel j’étais si bien.

Alors elle passa dans la cuisine. Je l’entendis ouvrir une armoire, la fermer, puis elle revint, apportant un objet que je n’aperçus pas, mais qu’elle posa vivement quelque part; et, comme son mari perdait patience, elle répondit d’une voix forte et calme: «Je ne trrrouve pas allumettes»; puis soudain: «Les voilà, je t’ouvrrre.» Et elle ouvrit.

L’homme entra. Je ne vis que ses pieds, des pieds énormes. Si le reste se trouvait en proportion, il devait être un colosse.

J’entendis des baisers, une tape sur de la chair nue, un rire; puis il dit avec un accent marseillais: «Zé oublié ma bourse, té, il a fallu revenir. Autrement, je crois que tu dormais de bon cœur.» Il alla vers la commode, chercha longtemps ce qu’il lui fallait; puis Marroca s’étant étendue sur le lit comme accablée de fatigue, il revient à elle, et sans doute il essayait de la caresser, car elle lui envoya, en phrases irritées, une mitraille d’r furieux.

Les pieds étaient si près de moi qu’une envie folle, stupide, inexplicable, me saisit de les toucher tout doucement. Je me retins.

Comme il ne réussissait pas en ses projets, il se vexa. «Tu es bien méçante aujourd’hui», dit-il. Mais il en prit son parti. «Adieu, pétite.» Un nouveau baiser sonna; puis les gros pieds se retournèrent, me firent voir leurs gros clous en s’éloignant, passèrent dans la pièce voisine; et la porte de la rue se referma.

J’étais sauvé!

Je sortis lentement de ma retraite, humble et piteux, et tandis que Marroca, toujours nue, dansait une gigue autour de moi en riant aux éclats et battant des mains, je me laissai tomber lourdement sur une chaise. Mais je me relevai d’un bond; une chose froide gisait sous moi, et comme je n’étais pas plus vêtu que ma complice, le contact m’avait saisi. Je me retournai.

Je venais de m’asseoir sur une petite hachette à fendre le bois, aiguisée comme un couteau. Comment était-elle venue à cette place? Je ne l’avais pas aperçue en entrant.

Marroca, voyant mon sursaut, étouffait de gaieté, poussait des cris, toussait, les deux mains sur son ventre.

Je trouvai cette joie déplacée, inconvenante. Nous avions joué notre vie stupidement; j’en avais encore froid dans le dos, et ces rires fous me blessaient un peu.

«Et si ton mari m’avait vu?» lui demandai-je.

Elle répondit: «Pas de danger.

– Comment! pas de danger. Elle est raide celle-là! Il lui suffisait de se baisser pour me trouver.»

Elle ne riait plus; elle souriait seulement en me regardant de ses grands yeux fixés, où germaient de nouveaux désirs.

«Il ne se serait pas baissé.»

J’insistai. «Par exemple! S’il avait seulement laissé tomber son chapeau, il aurait bien fallu le ramasser, alors… j’étais propre, moi, dans ce costume.»

Elle posa sur mes épaules ses bras ronds et vigoureux, et, baissant le ton, comme si elle m’eût dit: «Je t’adorrre», elle murmura: «Alorrrs, il ne se serait pas relevé.»

Je ne comprenais point:

«Pourquoi ça?»

Elle cligna de l’œil avec malice, allongea sa main vers la chaise où je venais de m’asseoir; et son doigt tendu, le pli de sa joue, ses lèvres entrouvertes, ses dents pointues, claires et féroces, tout cela me montrait la petite hachette à fendre le bois, dont le tranchant aigu luisait.

Elle fit le geste de la prendre; puis m’attirant du bras gauche tout contre elle, serrant sa hanche à la mienne, du bras droit elle esquissa le mouvement qui décapite un homme à genoux!…

Et voilà, mon cher, comment on comprend ici les devoirs conjugaux, l’amour et l’hospitalité!

2 mars 1882

LA BÛCHE

Le salon était petit, tout enveloppé de tentures épaisses, et discrètement odorant. Dans une cheminée large, un grand feu flambait- tandis qu’une seule lampe posée sur le coin de la cheminée versait une lumière molle, ombrée par un abat-jour d’ancienne dentelle, sur les deux personnes qui causaient.

Elle, la maîtresse de la maison, une vieille à cheveux blancs, mais un de ces vieilles adorables dont la peau sans rides est lisse comme un fin papier et parfumée, tout imprégnée de parfums, pénétrée jusqu’à la chair vive par les essences fines dont elle se baigne, depuis si longtemps, l’épiderme: une vieille qui sent, quand on lui baise la main, l’odeur légère qui vous saute à l’odorat lorsqu’on ouvre une boîte de poudre d’iris florentine.

Lui était un ami d’autrefois, resté garçon, un ami de toutes les semaines, un compagnon de voyage dans l’existence. Rien de plus d’ailleurs.

Ils avaient cessé de causer depuis une minute environ, et tous deux regardaient le feu, rêvant à n’importe quoi, en l’un de ces silences amis des gens qui n’ont pas besoin de parler toujours pour se plaire l’un près de l’autre.

Et soudain une grosse bûche, une souche hérissée de racines enflammées, croula. Elle bondit par-dessus les chenets, et, lancée dans le salon, roula sur le tapis en jetant des éclats de feu autour d’elle.

La vieille femme, avec un petit cri, se dressa comme pour fuir, tandis que lui, à coups de botte, rejetait dans la cheminée l’énorme charbon et ratissait de sa semelle toutes les éclaboussures ardentes répandues autour.

Quand le désastre fut réparé, une forte odeur de roussi se répandit; et l’homme, se rasseyant en face de son amie, la regarda en souriant: «Et voilà, dit-il, en montrant la bûche replacée dans l’âtre, voilà pourquoi je ne me suis jamais marié.»

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Mademoiselle Fifi – Édition illustrée»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Mademoiselle Fifi – Édition illustrée» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Théophile Gautier: Mademoiselle De Maupin
Mademoiselle De Maupin
Théophile Gautier
Guy de Maupassant: Pierre Et Jean
Pierre Et Jean
Guy de Maupassant
Alexandre Jardin: Mademoiselle Liberté
Mademoiselle Liberté
Alexandre Jardin
Juliette Benzoni: Les reines du faubourg
Les reines du faubourg
Juliette Benzoni
Olivier Bourdeaut: En attendant Bojangles
En attendant Bojangles
Olivier Bourdeaut
Отзывы о книге «Mademoiselle Fifi – Édition illustrée»

Обсуждение, отзывы о книге «Mademoiselle Fifi – Édition illustrée» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.