• Пожаловаться

Anatole France: Le Crime De Sylvestre Bonnard

Здесь есть возможность читать онлайн «Anatole France: Le Crime De Sylvestre Bonnard» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Классическая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Anatole France Le Crime De Sylvestre Bonnard

Le Crime De Sylvestre Bonnard: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Crime De Sylvestre Bonnard»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Sylvestre Bonnard, membre de l'Institut, est un historien et un philologue, doté d'une érudition non dénuée d'ironie. «Savoir n'est rien – dit-il un jour – imaginer est tout.» Il mène une vie austère au milieu de ses livres. Mais il consacre également tous ses efforts à trouver un manuscrit du XIVe siècle, la Légende dorée de Jacques de Voragine, dont il rêve comme un enfant peut convoiter quelque jouet extraordinaire. Au cours d'un voyage en Sicile, il fait la connaissance du prince et de la princesse Trépof, mais ne parvient pas à mettre la main sur l'ouvrage. À son retour à Paris, il a la douleur de voir le précieux livre lui échapper encore, lors d'une vente aux enchères. Mais il obtiendra finalement l'objet convoité, d'une manière que le soin au lecteur de découvrir… Le hasard lui fait rencontrer la petite fille d'une femme qu'il a jadis aimée et, pour protéger l'enfant d'un tuteur abusif, il l'enlève… Ce roman, spirituel, généreux et tendre, fit connaître Anatole France.

Anatole France: другие книги автора


Кто написал Le Crime De Sylvestre Bonnard? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Le Crime De Sylvestre Bonnard — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Crime De Sylvestre Bonnard», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le docteur veut me prouver, à l’aide de grands mots grecs et latins, que je suis en bon état. Le français est trop clair pour une démonstration de ce genre. Toutefois je consens à être persuadé et je le reconduis jusqu’à ma porte.

– À la bonne heure! me dit Thérèse, voilà comme il faut mettre dehors les médecins. Pour peu que vous vous y preniez encore deux ou trois fois de cette manière, il n’y reviendra plus, et ce sera bien fait.

– Eh bien, Thérèse, puisque je suis redevenu un si vaillant homme, ne me refusez plus mes lettres. Il y en a un bon paquet sans doute, et ce serait une méchanceté de m’empêcher plus longtemps de les lire.

Thérèse, après quelques façons, me donna mes lettres. Mais, à quoi bon? j’ai regardé toutes les enveloppes et aucune n’est écrite par cette petite main que je voudrais voir ici, feuilletant le Vecellio. J’ai rejeté tout le paquet, qui ne me dit plus rien.

Avril-juin.

L’affaire a été chaude.

– Attendez, monsieur, que j’aie mis mes nippes propres, m’a dit Thérèse, et cette fois encore, je sortirai avec vous; je prendrai votre pliant, comme j’ai fait ces derniers jours, et nous irons nous mettre au soleil.

En vérité, Thérèse me croit infirme. J’ai été malade, sans doute, mais il y a fin à tout. Madame la Maladie s’en est allée, il y a beau temps, et voilà bien trois mois que sa suivante au pâle et gracieux visage, dame Convalescence, m’a fait gentiment ses adieux. Si j’écoutais ma gouvernante, je serais M. Argan tout bonnement, et je me coifferais, pour le reste de mes jours, d’un bonnet de nuit à rubans… Pas de cela! J’entends sortir seul. Thérèse ne l’entend pas. Elle tient mon pliant et veut me suivre.

– Thérèse, nous nous mettrons demain en espalier contre le mur de la petite Provence, tant qu’il vous fera plaisir. Mais aujourd’hui j’ai des affaires qui pressent.

Des affaires! Elle croit qu’il s’agit d’argent et m’explique que rien ne presse.

– Tant mieux! mais il y a d’autres affaires que celles-là, en ce monde.

Je supplie, je gronde, je m’échappe.

Il fait assez beau temps. Moyennant un fiacre et si Dieu ne m’abandonne, je viendrai à bout de mon aventure.

Voici le mur qui porte en lettres bleues ces mots: Pensionnat de demoiselles tenu par mademoiselle Virginie Préfère . Voici la grille qui s’ouvrirait largement sur la cour d’honneur, si elle s’ouvrait jamais. Mais la serrure en est rouillée et des lames de tôle, appliquées aux barreaux, protègent contre les regards indiscrets les petites âmes auxquelles mademoiselle Préfère enseigne sans nul doute la modestie, la sincérité, la justice et le désintéressement. Voici une fenêtre grillée dont les carreaux barbouillés révèlent les communs, œil terne, seul ouvert sur le monde extérieur.

Quant à la petite porte bâtarde par laquelle je suis tant de fois entré et qui m’est désormais interdite, je la retrouve avec son judas grillé. Le degré de pierre qui y conduit est usé, et, sans avoir de trop bons yeux sous mes lunettes, je vois sur la pierre les petites lignes blanches qu’ont faites en passant les semelles ferrées des écolières. Ne puis-je donc y passer à mon tour? Il me semble que Jeanne souffre dans cette maison maussade, et qu’elle m’appelle en secret. Je ne puis m’éloigner. L’inquiétude me prend: je sonne. La servante effarée vient m’ouvrir, plus effarée que jamais. La consigne est donnée; je ne puis voir mademoiselle Jeanne. Je demande au moins de ses nouvelles. La servante, après avoir regardé de droite et de gauche, me dit qu’elle va bien et me referme la porte au nez. Me voilà de nouveau dans la rue.

Et depuis, que de fois j’ai erré ainsi, sous ce mur, et passé devant la petite porte, honteux, désespéré d’être plus faible moi-même que l’enfant qui n’a en ce monde d’appui que le mien.

10 juin.

J’ai surmonté ma répugnance et suis allé voir maître Mouche. Je remarque tout d’abord que l’étude est plus poudreuse et plus moisie que l’an passé. Le notaire m’apparaît avec ses gestes étroits et ses prunelles agiles sous les lunettes. Je lui fais mes plaintes. Il me répond… Mais à quoi bon fixer, même dans un cahier qui doit être brûlé, le souvenir d’un plat coquin? Il donne raison à mademoiselle Préfère, dont il a depuis longtemps apprécié l’esprit et le caractère. Sans vouloir se prononcer sur le fond du débat, il doit dire que les apparences ne me sont pas favorables. Cela me touche peu. Il ajoute (et cela me touche davantage) que la faible somme qu’il avait entre les mains pour l’éducation de sa pupille se trouve épuisée et qu’en cette circonstance il admire vivement le désintéressement de mademoiselle Préfère, qui consent à garder près d’elle mademoiselle Jeanne.

Une magnifique lumière, la lumière d’un beau jour verse ses ondes incorruptibles dans ce lieu sordide et éclaire cet homme. Au-dehors, elle répand sa splendeur sur toutes les misères d’un quartier populeux.

Qu’elle est douce, cette lumière dont mes yeux s’emplissent depuis si longtemps, et dont je ne jouirai bientôt plus! Je m’en vais, songeur, les mains derrière le dos, le long des fortifications, et je me trouve, sans savoir comment, dans des faubourgs perdus, plantés de maigres jardins. Sur le bord d’un chemin poudreux, je rencontre une plante dont la fleur à la fois éclatante et sombre semble faite pour s’associer aux deuils les plus nobles et les plus purs. C’est une ancolie. Nos pères la nommaient le gant de Notre-Dame. Une Notre-Dame qui se ferait toute petite, pour apparaître à des enfants, pourrait seule glisser ses doigts mignons dans les étroites capsules de cette fleur.

Voici un gros bourdon qui s’y fourre brutalement; sa bouche ne peut atteindre au nectar et le gourmand s’efforce en vain. Il renonce enfin et sort tout barbouillé de pollen. Il a repris son vol lourd; mais les fleurs sont rares dans ce faubourg souillé par la suie des usines. Il revient à l’ancolie, et cette fois, il perce la corolle et suce le nectar à travers l’ouverture qu’il a faite; je n’aurais pas cru qu’un bourdon eût tant de sens. Cela est admirable. Les insectes et les fleurs m’émerveillent davantage à mesure que je les observe mieux. Je suis comme le bon Rollin, que les fleurs de ses pêchers ravissaient. Je voudrais bien avoir un beau jardin, et vivre à l’orée d’un bois.

Août – septembre.

J’eus l’idée de venir, un dimanche matin, épier le moment où les élèves de mademoiselle Préfère vont en file à la messe paroissiale. Je les vis passer deux par deux, les petites en tête, avec des mines sérieuses. Il y en avait trois, semblablement vêtues, courtes, rondes, importantes, que je reconnus pour être les demoiselles Mouton. Leur sœur aînée est l’artiste qui dessina la terrible tête de Tatius, roi des Sabins. Au flanc de la colonne, la sous-maîtresse, un paroissien à la main, s’agitait et fronçait les sourcils. Les moyennes, puis les grandes, passèrent en chuchotant. Mais je ne vis pas Jeanne.

J’ai demandé au ministère de l’Instruction publique s’il n’y avait pas au fond de quelque carton des notes sur l’institution de la rue Demours. J’ai obtenu qu’on y envoyât des inspectrices. Elles sont revenues apportant les meilleures notes. La pension Préfère est à leur avis une pension modèle. Si je provoque une enquête, il est certain que mademoiselle Préfère recevra les palmes académiques.

3 octobre.

Ce jeudi étant jour de sortie, je rencontrai, aux abords de la rue Demours, les trois petites demoiselles Mouton. Ayant salué leur mère, je demandai à l’aînée, qui peut avoir douze ans, comment se portait mademoiselle Jeanne Alexandre, sa compagne.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Crime De Sylvestre Bonnard»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Crime De Sylvestre Bonnard» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Crime De Sylvestre Bonnard»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Crime De Sylvestre Bonnard» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.