Alexandre Pouchkine - La Fille Du Capitaine

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«Que dit-on de moi à Orenbourg? demanda Pougatcheff après un court silence.

– Mais on dit que tu n’es pas facile à mater. Il faut en convenir, tu nous as donné de la besogne.»

Le visage de l’usurpateur exprima la satisfaction de l’amour-propre.

«Oui, me dit-il d’un air glorieux, je suis un grand guerrier. Connaît-on chez vous, à Orenbourg, la bataille de Iouzeïeff [58]? Quarante généraux ont été tués, quatre armées faites prisonnières. Crois-tu que le roi de Prusse soit de ma force?»

La fanfaronnade du brigand me sembla passablement drôle.

«Qu’en penses-tu toi-même? lui dis-je; pourrais-tu battre Frédéric?

– Fédor Fédorovitch [59]? et pourquoi pas? Je bats bien vos généraux, et vos généraux l’ont battu. Jusqu’à présent mes armes ont été heureuses. Attends, attends, tu en verras bien d’autres quand je marcherai sur Moscou.

– Et tu comptes marcher sur Moscou?»

L’usurpateur se mit à réfléchir; puis il dit à demi-voix: «Dieu sait,… ma rue est étroite,… j’ai peu de volonté,… mes garçons ne m’obéissent pas,… ce sont des pillards,… il me faut dresser l’oreille… Au premier revers ils sauveront leurs cous avec ma tête.

– Eh bien, dis-je à Pougatcheff, ne vaudrait-il pas mieux les abandonner toi-même avant qu’il ne soit trop tard, et avoir recours à la clémence de l’impératrice?»

Pougatcheff sourit amèrement: «Non, dit-il, le temps du repentir est passé; on ne me fera pas grâce; je continuerai comme j’ai commencé. Qui sait?… Peut-être!… Grichka Otrépieff a bien été tsar à Moscou.

– Mais sais-tu comment il a fini? On l’a jeté par une fenêtre, on l’a massacré, on l’a brûlé, on a chargé un canon de sa cendre et on l’a dispersée à tous les vents.»

Le Tatar se mit à fredonner une chanson plaintive; Savéliitch, tout endormi, vacillait de côté et d’autre. Notre kibitka glissait rapidement sur le chemin d’hiver… Tout à coup j’aperçus un petit village bien connu de mes yeux, avec une palissade et un clocher sur la rive escarpée du Iaïk. Un quart d’heure après, nous entrions dans la forteresse de Bélogorsk.

CHAPITRE XII LORPHELINE La kibitka sarrêta devant le perron de la maison - фото 28

CHAPITRE XII L’ORPHELINE

La kibitka sarrêta devant le perron de la maison du commandant Les habitants - фото 29

La kibitka s’arrêta devant le perron de la maison du commandant. Les habitants avaient reconnu la clochette de Pougatcheff et étaient accourus en foule. Chvabrine vint à la rencontre de l’usurpateur; il était vêtu en Cosaque et avait laissé croître sa barbe. Le traître aida Pougatcheff à sortir de voiture, en exprimant par des paroles obséquieuses son zèle et sa joie. À ma vue il se troubla; mais se remettant bientôt: «Tu es avec nous? dit-il; ce devrait être depuis longtemps».

Je détournai la tête sans lui répondre.

Mon cœur se serra quand nous entrâmes dans la petite chambre que je connaissais si bien, où se voyait encore, contre le mur, le diplôme du défunt commandant, comme une triste épitaphe. Pougatcheff s’assit sur ce même sofa où maintes fois Ivan Kouzmitch s’était assoupi au bruit des gronderies de sa femme. Chvabrine apporta lui-même de l’eau-de-vie à son chef. Pougatcheff en but un verre, et lui dit en me désignant: «Offres-en un autre à Sa Seigneurie».

Chvabrine s’approcha de moi avec son plateau; je me détournai pour la seconde fois. Il me semblait hors de lui-même. Avec sa finesse ordinaire, il avait deviné sans doute que Pougatcheff n’était pas content de lui. Il le regardait avec frayeur et moi avec méfiance. Pougatcheff lui fit quelques questions sur l’état de la forteresse, sur ce qu’on disait des troupes de l’impératrice et sur d’autres sujets pareils. Puis, tout à coup, et d’une manière inattendue:

«Dis-moi, mon frère, demanda-t-il, quelle est cette jeune fille que tu tiens sous ta garde? Montre-la-moi.»

Chvabrine devint pâle comme la mort.

«Tsar, dit-il d’une voix tremblante, tsar,… elle n’est pas sous ma garde, elle est au lit dans sa chambre.

– Mène-moi chez elle», dit l’usurpateur en se levant.

Il était impossible d’hésiter. Chvabrine conduisit Pougatcheff dans la chambre de Marie Ivanovna. Je les suivis.

Chvabrine s’arrêta dans l’escalier: «Tsar, dit-il, vous pouvez exiger de moi ce qu’il vous plaira; mais ne permettez pas qu’un étranger entre dans la chambre de ma femme.

– Tu es marié! m’écriai-je, prêt à le déchirer.

– Silence! interrompit Pougatcheff, c’est mon affaire. Et toi, continua-t-il en se tournant vers Chvabrine, ne fais pas l’important. Qu’elle soit ta femme ou non, j’amène qui je veux chez elle. Votre Seigneurie, suis-moi.»

À la porte de la chambre Chvabrine s’arrêta de nouveau et dit d’une voix entrecoupée: «Tsar, je vous préviens qu’elle a la fièvre, et depuis trois jours elle ne cesse de délirer.

– Ouvre!» dit Pougatcheff.

Chvabrine se mit à fouiller dans ses poches et finit par dire qu’il avait oublié la clef. Pougatcheff poussa la porte du pied; la serrure céda, la porte s’ouvrit et nous entrâmes.

Je jetai un rapide coup d’œil dans la chambre et faillis m’évanouir. Sur le plancher et dans un grossier vêtement de paysanne, Marie était assise, pâle, maigre, les cheveux épars. Devant elle se trouvait une cruche d’eau recouverte d’un morceau de pain. À ma vue elle frémit et poussa un cri perçant. Je ne saurais dire ce que j’éprouvai.

Pougatcheff regarda Chvabrine de travers, et lui dit avec un amer sourire: «Ton hôpital est en ordre!»

Puis, s’approchant de Marie: «Dis-moi, ma petite colombe, pourquoi ton mari te punit-il ainsi?

– Mon mari! reprit-elle; il n’est pas mon mari; jamais je ne serai sa femme. Je suis résolue à mourir plutôt, et je mourrai si l’on ne me délivre pas.»

Pougatcheff lança un regard furieux sur Chvabrine: «Tu as osé me tromper, s’écria-t-il; sais-tu, coquin, ce que tu mérites?»

Chvabrine tomba à genoux.

Alors le mépris étouffa en moi tout sentiment de haine et de vengeance. Je regardai avec dégoût un gentilhomme se traîner aux pieds d’un déserteur cosaque. Pougatcheff se laissa fléchir.

«Je te pardonne pour cette fois, dit-il à Chvabrine; mais sache bien qu’à ta première faute je me rappellerai celle-là.»

Puis, s’adressant à Marie, il lui dit avec douceur: «Sors, jolie fille, je suis le tsar».

Marie Ivanovna lui jeta un coup d’œil rapide, et devina que c’était l’assassin de ses parents qu’elle avait devant les yeux. Elle se cacha le visage des deux mains, et tomba sans connaissance. Je me précipitais pour la secourir, lorsque ma vieille connaissance Palachka entra fort hardiment dans la chambre et s’empressa autour de sa maîtresse. Pougatcheff sortit, et nous descendîmes tous trois dans la pièce de réception.

«Eh! Votre Seigneurie, me dit Pougatcheff en riant, nous avons délivré la jolie fille; qu’en dis-tu? ne faudrait-il pas envoyer chercher le pope, et lui faire marier sa nièce. Si tu veux, je serai ton père assis , Chvabrine le garçon de noce, puis nous nous mettrons à boire, et nous fermerons les portes.»

Ce que je redoutais arriva. Dès qu’il entendit la proposition de Pougatcheff, Chvabrine perdit la tête.

«Tsar, dit-il en fureur, je suis coupable, je vous ai menti; mais Grineff aussi vous trompe. Cette jeune fille n’est pas la nièce du pope: elle est la fille d’Ivan Mironoff, qui a été supplicié à la prise de cette forteresse.»

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