Jane Austen - Catherine Morland

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Écrit en 1803, Catherine Morland (Northanger Abbey) est le premier roman de Jane Austen, même s'il n'a été publié qu'en 1818, un an après sa mort.
La jeune et naïve Catherine Morland est invitée par des voisins de ses parents à passer quelques semaines à Bath. Là, elle se lie d'amitié avec la jeune et inconstante Isabelle Thorpe et son frère, le présomptuteux John qui se pose rapidement en prétendant de Catherine. Elle y rencontre également Henry Tilney et sa charmante soeur Eléonore. Catherine n'est pas insensible au charme de Henry. Aussi, quand le père d'Henry invite Catherine à passer quelques jours dans sa maison, elle est au comble du bonheur. D'autant plus que Catherine, très imprégnée par ses lectures de romans gothiques alors très à la mode, apprend que la demeure de M. Tilney est une ancienne abbaye: Northanger Abbey…

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– Le gouvernement, dit Henry, s’efforçant de ne pas sourire, n’ose ni ne désire intervenir en ces choses. Il faut qu’il y ait des meurtres, et le gouvernement ne se soucie pas de leur nombre.

Les jeunes filles le regardèrent. Il ajouta en riant:

– Voyons, dois-je vous expliquer à toutes deux ce dont il s’agit, ou vous laisser vous embourber? Je serai généreux. Je n’imiterai pas ces hommes qui dédaignent de se faire comprendre de vos pareilles. Peut-être l’esprit des femmes manque-t-il d’application, de discernement, d’activité…

– Miss Morland, ne faites pas attention à ce qu’il dit. Mais ayez la bonté de me donner satisfaction, touchant cette terrible émeute.

– Une émeute? quelle émeute?

– Ma chère Éléonore, l’émeute est uniquement dans votre cervelle. La confusion y est scandaleuse. Ce qui doit paraître à Londres – et M lleMorland a-t-elle parlé d’autre chose? – c’est un nouvel ouvrage en trois volumes in-12, de deux cent soixante seize pages chacun, avec, comme frontispice au premier, deux pierres tombales et une lanterne, comprenez-vous? Miss Morland, ma déplorable sœur a mal interprété tout ce que vous disiez et qui était si clair. Vous parliez d’horreurs auxquelles on s’attendait à Londres. Au lieu de comprendre, comme eût fait une personne raisonnable, que vos paroles ne pouvaient concerner que des histoires de cabinet de lecture, elle vit aussitôt trois mille hommes massés à Saint-George’s Field, la Banque attaquée, la Tour menacée, les rues de Londres torrentueuses de sang, un détachement du 12 edragons léger (l’espoir de la nation) appelé de Northampton pour réprimer l’émeute, et le galant capitaine Frédéric Tilney, au moment de charger à la tête de sa troupe, jeté bas de son cheval par une brique lancée d’une fenêtre. Pardonnez-lui. Les craintes de la sœur ont ajouté à la faiblesse de la femme; mais, à l’ordinaire, elle n’est point du tout une niaise.

Catherine semblait grave.

– Et maintenant, Henry, dit M lleTilney, que vous nous avez expliqué de quoi il s’agissait, vous pourriez aussi rendre votre personnage plus clair à M lleMorland: sinon vous risquez qu’elle vous trouve intolérablement dur pour votre sœur et d’une grande discourtoisie pour les femmes en général. M lleMorland n’est pas habituée à vos façons bizarres.

– Je serais très heureux de lui faire faire plus ample connaissance avec elles.

– Soit. Mais ce n’est pas là une explication.

– Que dois-je faire?

– Vous le savez bien. En galant homme, rendez-lui compréhensible votre caractère. Dites-lui que vous avez une très haute opinion de l’intelligence des femmes.

– Miss Morland, j’ai une très haute opinion de l’intelligence de toutes les femmes, surtout de celles – quelles qu’elles soient – en la compagnie de qui je me trouve.

– Ce n’est pas suffisant. Soyez plus sérieux.

– Miss Morland, personne ne peut avoir de l’intelligence des femmes meilleure opinion que moi. À mon avis, la nature leur a tant donné qu’elles ne trouvent jamais nécessaire d’en employer plus de la moitié.

– Il n’y a rien à en tirer de sérieux pour le moment, miss Morland. Mais il ne faut pas prendre ses paroles au pied de la lettre quand il paraît injuste pour les femmes ou désobligeant pour sa sœur.

Catherine n’avait à faire nul effort pour croire Henry Tilney impeccable. L’expression, elle en convenait, pouvait parfois surprendre, mais l’idée était toujours noble, et, du reste, ce qu’elle ne comprenait pas, elle était aussi encline à l’admirer que ce qu’elle comprenait. La promenade, qui toute fut charmante, se conclut à souhait pour Catherine: ses amis la reconduisirent chez elle, et M lleTilney obtint de M meAllen la permission d’avoir Catherine à dîner le surlendemain.

Le temps avait passé d’une façon si agréable, qu’au cours de la promenade Catherine n’avait pas pensé une fois à Isabelle et à James. Les Tilney partis, sa sollicitude pour Isabelle revint; mais M meAllen ne détenait aucun renseignement qui pût rassurer Catherine. Celle-ci s’aperçut alors qu’elle avait besoin de quelques yards de ruban: il fallait de toute nécessité les acheter et sans un instant de délai. Elle sortit et, dans Bond Street, rejoignit la seconde des demoiselles Thorpe, qui flânait du côté d’Edgar’s Buildings avec deux délicieuses jeunes filles qui avaient été ses amies chéries toute la matinée. Elle apprit ainsi que l’excursion à Clifton avait eu lieu.

– Ils sont partis ce matin à huit heures, dit Anne, et je ne les envie pas. Ce doit être la promenade la plus assommante. Il n’y a pas une âme à Clifton en ce moment. Belle était avec votre frère et John avec Maria.

Catherine exprima son plaisir de savoir que Maria était de la partie.

– Oui. Maria est avec eux. Elle était folle de joie. Elle s’attendait à quelque chose d’exquis. Drôle de goût! Pour ma part, dès le premier moment, j’étais décidée à ne pas les accompagner, même s’ils m’en priaient instamment.

Catherine, un peu incrédule, ne put s’empêcher de dire:

– Quel dommage que vous n’ayez pu partir tous!

– Je vous remercie. Mais cela m’était bien égal. À aucun prix je n’aurais voulu être des leurs. Je le disais justement à Émilie et à Sophie quand vous nous avez rejointes.

Catherine resta sceptique; mais, heureuse de savoir qu’Anne eût pour consolation l’amitié d’une Émilie et d’une Sophie, elle leur dit adieu sans tristesse, et rentra à la maison, se félicitant de ce que la partie n’eût pas été manquée du fait de son refus.

– Puisse-t-elle avoir été assez agréable pour que James et Isabelle ne soient pas restés sous la mauvaise impression de ma résistance! souhaitait Catherine.

XV

Le lendemain, de bonne heure, une lettre d’Isabelle sollicitait, sur le mode le plus affectueux et pour une communication de haute importance, la présence immédiate de Catherine. Celle-ci se hâta vers Edgar’s Buildings, toute curiosité et prête, elle aussi, aux confidences. Les deux Thorpe cadettes étaient dans le petit salon et, pendant que l’une allait appeler sa sœur, Catherine demanda à l’autre quelques détails sur l’excursion de la veille. Maria ne se fit pas prier: la partie avait été la plus exquise du monde, inimaginablement charmante, plus délicieuse que rien qui se pût concevoir, – et ainsi pendant les cinq premières minutes de la conversation. Les cinq suivantes furent du même ton quant aux détails. On avait poussé directement jusqu’à l’hôtel d’York, avalé un potage, commandé le dîner; ensuite on était descendu vers la Pump-Room, on avait goûté l’eau, dépensé quelque argent à de menus achats, pris des glaces chez un pâtissier; puis on était retourné à l’hôtel, où on avait dîné rapidement afin d’être rentrés avant la nuit. Et ce retour avait été charmant. Toutefois la lune était absente, – et il pleuvait un peu, – et le cheval de M. Morland était si las qu’on avait eu beaucoup de peine à le faire marcher. Catherine écoutait avec satisfaction: il n’avait pas été question de Blaize Castle, et le reste ne valait guère un regret.

– Quel dommage, dit Maria, en terminant, que ma sœur Anne n’ait pu venir. Elle était furieuse d’avoir été exclue de la partie. Elle ne me pardonnera jamais cela, j’en suis bien sûre. Mais quoi… John avait voulu m’emmener, et non pas elle: il ne lui trouvait pas la jambe assez bien faite. Elle en a pour longtemps à être de mauvaise humeur. Quant à moi, ce n’est pas si peu de chose qui me mettrait en colère.

Isabelle entra d’un pas allègre et s’épanouissant toute pour monopoliser l’attention. Maria fut renvoyée sans cérémonie, et Isabelle embrassant Catherine, commença ainsi:

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