• Пожаловаться

Jane Austen: Catherine Morland

Здесь есть возможность читать онлайн «Jane Austen: Catherine Morland» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Классическая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Jane Austen Catherine Morland

Catherine Morland: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Catherine Morland»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Écrit en 1803, Catherine Morland (Northanger Abbey) est le premier roman de Jane Austen, même s'il n'a été publié qu'en 1818, un an après sa mort. La jeune et naïve Catherine Morland est invitée par des voisins de ses parents à passer quelques semaines à Bath. Là, elle se lie d'amitié avec la jeune et inconstante Isabelle Thorpe et son frère, le présomptuteux John qui se pose rapidement en prétendant de Catherine. Elle y rencontre également Henry Tilney et sa charmante soeur Eléonore. Catherine n'est pas insensible au charme de Henry. Aussi, quand le père d'Henry invite Catherine à passer quelques jours dans sa maison, elle est au comble du bonheur. D'autant plus que Catherine, très imprégnée par ses lectures de romans gothiques alors très à la mode, apprend que la demeure de M. Tilney est une ancienne abbaye: Northanger Abbey…

Jane Austen: другие книги автора


Кто написал Catherine Morland? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Catherine Morland — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Catherine Morland», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Mais quand une jeune lady est destinée à être une héroïne, le caprice de cinquante familles de l’environ ne saurait prévaloir contre elle. Sur sa route, le destin doit susciter et suscitera un héros.

M. Allen, qui possédait la plupart des terres qui entourent Fullerton, le village du Wiltshire où vivaient les Morland, fut envoyé à Bath, dont le séjour convenait mieux à sa constitution goutteuse; et sa femme, qui aimait fort M lleMorland, et qui probablement estimait que, si les aventures ne tombent pas sur une jeune fille dans son propre village, cette jeune fille doit les chercher ailleurs, l’invita à venir avec eux. M. et M meMorland furent tout bonne volonté, et Catherine tout joie.

II

Au moment où Catherine Morland va être jetée dans les difficultés et les dangers d’un séjour de six semaines à Bath, et pour le cas où les pages suivantes ne parviendraient pas à documenter suffisamment le lecteur, ajoutons quelques mots à ce qui a déjà été dit sur elle: Son cœur était affectueux; son caractère, gai et ouvert, sans vanité ni affectation. Ses manières perdaient leur gaucherie effarouchée. Sa personne était avenante et, dans ses bons jours, jolie; son intelligence à peu près aussi inculte que l’est ordinairement l’intelligence d’une fille de dix-sept ans.

On pourrait supposer que, l’heure du départ approchant, l’anxiété maternelle de M meMorland fut très cruelle; mille pressentiments des maux qui pouvaient résulter pour sa chère Catherine de cette terrible séparation devaient accabler son cœur et la «jeter dans les larmes», le dernier ou les deux derniers jours de leur vie en commun; et les avis les plus topiques devaient naturellement fluer de ses lèvres sages dans leur entretien d’adieu, en son cabinet. Des instructions en vue de déjouer la violence de tels nobles et baronnets, qui se plaisent à enlever de vive force les jeunes femmes et les conduisent en quelque ferme isolée, devaient, en un tel moment, soulager le trop plein de son cœur. Qui ne le penserait? Mais M meMorland savait si peu de chose des lords et baronnets qu’elle ne dit pas un mot de leur coutumière malfaisance et ne se méfia pas du danger que leurs machinations pouvaient faire courir à sa fille. Ses avis se restreignirent aux points suivants: «Je vous prie, Catherine, de vous envelopper toujours bien chaudement le cou, pour rentrer le soir; et je désire que vous teniez à jour le compte de l’argent que vous dépenserez; voici un petit livre à cet effet.»

Sally, ou plutôt Sarah (comment une jeune fille de grandes manières atteindrait-elle seize ans sans donner à son nom de tous les jours une forme plus romantique?) doit, de par la force des choses, être en l’occurrence l’amie intime et la confidente de sa sœur. Cependant (est-ce assez remarquable!) elle ne contraignit pas Catherine à faire telles promesses solennelles: écrire par chaque poste, fournir des renseignements sur tout le monde, relater en détail les conversations entendues à Bath.

Vraiment toute chose relative à cet important voyage fut traitée par les Morland avec une modération et un calme mieux d’accord avec les usages de la vie courante qu’avec cette sensibilité affinée que devrait mettre en éveil la première séparation d’une héroïne et de sa famille. Son père, au lieu de lui ouvrir un compte illimité chez son banquier ou même de lui mettre dans la main une centaine de livres en bank-notes, lui donna seulement dix guinées et lui promit de lui envoyer d’autre argent quand elle en aurait besoin.

Sous ces modestes auspices, le voyage commença. Il fut dénué d’événements. Ni voleurs ni tempêtes n’intervinrent, ni d’accident de voiture propice à la présentation d’un héros. Rien de plus alarmant ne se produisit, qu’une crainte, – savoir: si madame Allen n’avait pas oublié ses socques dans une auberge; et heureusement cette crainte était sans fondement.

Elles arrivèrent à Bath. Catherine était toute ardente de plaisir; ses regards erraient ici, là, partout, émerveillés. Elle était venue pour être heureuse et elle se sentait heureuse déjà.

Elles furent bientôt installées en de confortables appartements dans Pulteney Street.

M meAllen était de la nombreuse classe des femmes dont le commerce ne peut que provoquer qu’une émotion: la surprise qu’il y ait eu des hommes capables de les aimer assez pour les épouser. Elle n’avait ni finesse, ni beauté, ni talents. Son air de femme du monde, son calme, sa bonté, d’ailleurs inerte, son esprit frivole, c’est tout ce qui pouvait expliquer qu’elle eût été élue par l’homme sensible et intelligent qu’était M. Allen. Si l’on veut, elle était admirablement apte à ce rôle de présenter dans le monde une jeune fille, car elle était, autant et plus qu’aucune jeune fille, curieuse d’aller partout et de tout voir. S’habiller était sa passion. Elle avait un très naïf plaisir à être belle.

Notre héroïne ne put faire son entrée dans la vie qu’après trois ou quatre jours: il fallait que M meAllen s’enquît minutieusement de ce qui se portait et choisît à bon escient une robe du dernier modèle. Catherine fit aussi quelques emplettes. Et, tous ces préparatifs terminés, l’importante soirée advint où elle devait paraître à la Pump-Room. Ses cheveux s’échafaudaient le mieux du monde, et avec un soin jaloux elle avait fait sa toilette. M meAllen et la bonne déclarèrent qu’elle était tout à fait bien. Forte d’un tel encouragement, Catherine espérait passer tout au moins sans critiques. Si elle suscitait l’admiration, tant mieux, mais son bonheur n’en dépendait pas.

M meAllen fut si longue à s’habiller qu’elles n’entrèrent que tard à Pump-Room. La saison était en son plein. Les deux femmes se faufilèrent à travers la foule, tant bien que mal. Quant à M. Allen, il se réfugia d’emblée dans la salle de jeu, les abandonnant aux délices de la cohue. Avec plus de souci de sa toilette que de sa protégée, M meAllen se frayait un chemin, aussi vite que le permettait la prudence, parmi la multitude qui obstruait la porte. Catherine serrait trop fort le bras de son amie pour que le remous d’une assemblée en lutte parvînt à les séparer.

Mais, à sa grande stupéfaction, elle constata que s’avancer dans la salle n’était point du tout le moyen de se dégager de la foule. Celle-ci, d’instant en instant, semblait accrue. Une fois la porte passée, on trouverait aisément des sièges et l’on pourrait voir commodément les danses: cela – qu’elle s’était imaginé – ne correspondait nullement à la réalité. Avec une application opiniâtre, elles avaient atteint l’autre extrémité de la salle, et pourtant la situation ne changeait pas: des danseurs elles ne voyaient rien, que les hautes plumes de quelques dames. Elles se remirent en marche: justement elles venaient de découvrir, dans le lointain, une place convenable. Par force et par ruses elles y parvinrent, et les voilà maintenant au haut de gradins d’où M lleMorland, dominant la foule, se rendait compte des dangers de son récent passage à travers elle. Spectacle splendide, et, pour la première fois, elle commença à se sentir dans un bal. Elle avait grande envie de danser, mais ne connaissait personne. M meAllen fit tout ce qu’elle pouvait faire en pareil cas. De temps en temps elle proférait, d’un ton détaché: «Je voudrais vous voir danser, ma chère; je voudrais que vous trouviez un cavalier.» D’abord sa jeune amie se sentit reconnaissante de ces vœux; mais ils furent si souvent répétés, et prouvés si totalement inutiles, qu’à la fin Catherine s’en fatigua et n’eut plus envie de remercier.

Elles ne purent jouir longtemps de la position éminente qu’elles avaient si industrieusement gagnée. On se mit bientôt en mouvement pour le thé, et elles durent faire comme tout le monde. Catherine commençait à éprouver quelque désappointement: elle était lasse d’être sans cesse pressée entre des gens, sans même qu’elle pût atténuer l’ennui de son emprisonnement en échangeant une syllabe avec aucun de ses anonymes compagnons de captivité; et quand, à la fin, elle fut dans la salle où l’on prenait le thé, elle sentit plus encore la détresse de n’avoir pas de société à rejoindre, aucune personne de connaissance à appeler, nul gentlemen à qui demander secours. De M. Allen elles ne virent pas l’ombre, et, après avoir vraiment cherché à l’entour une place plus commode, elles se résignèrent à s’asseoir au bout d’une table où une nombreuse société avait déjà pris place, sans qu’elles eussent là rien à faire, sans qu’elles sussent à qui parler, sauf l’une à l’autre.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Catherine Morland»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Catherine Morland» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Jane Austen: Northanger Abbey
Northanger Abbey
Jane Austen
Margaret Sullivan: There Must Be Murder
There Must Be Murder
Margaret Sullivan
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Виктория Холт
Val McDermid: Northanger Abbey
Northanger Abbey
Val McDermid
Amanda Grange: Henry Tilney's Diary
Henry Tilney's Diary
Amanda Grange
Отзывы о книге «Catherine Morland»

Обсуждение, отзывы о книге «Catherine Morland» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.