Nikolaï Gogol - Le Nez

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Né en Ukraine en 1809, Nicolaï Vassilievitch Gogol quitte à 19 ans sa petite ville natale pour chercher un emploi modeste à Saint-Pétersbourg. Attaché de ministère il est un fonctionnaire plutôt inexact et aigri, mais son séjour dans les bureaux lui donne l’occasion d’observer ses collègues, leur allure, leur langage.
C’est la représentation du Révizor, en 1836, qui lui apporte le succès, mais la même mise à nue de la mesquinerie humaine se retrouve dans ses nouvelles fantastiques, comme en témoignent les Nouvelles Pétersbourgeoises.
Issu de ce recueil, «le Nez», composé en 1838, conte l’histoire d’un fonctionnaire du Caucase venu faire carrière à Saint-Pétersbourg…

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– Il n’y a rien, monsieur, on ne voit aucun bouton sur votre nez.

– C’est bon, cela, que le diable m’emporte! se dit à part soi le major, en faisant claquer ses doigts.

En ce moment le barbier Ivan Iakovlievitch passa sa tête par la porte timidement, comme un chat qu’on viendrait de fouetter pour avoir volé du lard.

– Dis-moi d’abord: tes mains sont-elles propres? lui cria Kovaliov en l’apercevant.

– Oui, monsieur.

– Tu mens.

– Par ma foi, elles sont parfaitement propres, monsieur.

– Tu sais, prends garde!

Kovaliov s’assit, Ivan Iakovlievitch lui noua une serviette sous le menton et en un instant, à l’aide du blaireau, lui transforma toute la barbe et une partie des joues en une crème telle qu’on en sert chez les marchands le jour de leur fête.

– Voyez-vous cela, se dit-il, en jetant un coup d’œil sur le nez. Puis il pencha la tête et l’examina de côté:

– Le voilà lui-même en personne… vraiment, quand on y songe… continua-t-il en poursuivant son monologue mental et en attachant un long regard sur le nez.

Puis, tout doucement, avec des précautions infinies, il leva en l’air deux doigts, afin de le saisir par le bout: tel était le système d’Ivan Iakovlievitch.

– Allons, allons, prends garde! s’exclama Kovaliov.

Ivan Iakovlievitch laissa tomber ses bras et se troubla comme il ne s’était encore jamais troublé de sa vie. Finalement, il se mit à chatouiller tout doucement du rasoir le menton du major, et quoiqu’il fût très difficile de faire la barbe sans avoir un point d’appui dans l’organe olfactif, il réussit pourtant, en appliquant son pouce rugueux contre la joue et la mâchoire inférieure du major, à vaincre tous les obstacles et à mener à bonne fin son entreprise.

Lorsque tout fut prêt, Kovaliov s’empressa de s’habiller, prit un fiacre et se rendit tout droit à la pâtisserie. En entrant, il cria de loin:

– Garçon, une tasse de chocolat!

Et il courut aussitôt vers la glace: le nez était là! Il se retourna triomphant et jeta un coup d’œil ironique sur deux officiers qui se trouvaient là et dont l’un possédait un nez pas plus gros qu’un bouton de gilet. Après quoi il se rendit au bureau de l’administration où il faisait des démarches dans le but d’obtenir une place de gouverneur, ou à défaut un emploi d’huissier. En traversant la salle de réception, il jeta un coup d’œil dans la glace: le nez était là. Puis il alla rendre visite à un autre assesseur de collège ou major, esprit très ironique, à qui il avait coutume de dire en réponse à ses observations gouailleuses:

– Toi, je te connais, tu es piquant comme une épingle.

Chemin faisant, il s’était dit:

– Si le major lui-même n’éclate pas de rire à ma vue, ce sera l’indice le plus certain que tout se trouve à sa place accoutumée.

Mais l’assesseur de collège ne dit rien.

– C’est bien, c’est bien, c’est parfait, se dit à part lui Kovaliov. En revenant, il rencontra la femme de l’officier supérieur Podtotchine avec sa fille; il les aborda et fut accueilli par elles avec de grandes démonstrations de joie: donc il ne présentait aucune défectuosité! Il s’entretint très longtemps avec elles et, sortant sa tabatière, se mit à bourrer exprès de tabac son nez des deux côtés, en se disant:

«Tenez, je me moque bien de vous, femmelettes, coquettes que vous êtes!… et quant à la fille, je ne l’épouserai tout de même pas. Comme cela – par jeu – je veux bien.»

Et, depuis lors, le major Kovaliov se promenait comme si de rien n’était, et sur la Perspective de Nievsky et dans les théâtres et partout. Et son nez aussi, comme si de rien n’était, restait sur sa figure sans même avoir l’air de s’être jamais absenté. Et depuis lors on voyait le major Kovaliov toujours de bonne humeur, toujours souriant, courtisant toutes les jolies personnes sans exception aucune.

IV

Telle fut l’histoire qui se passa dans la capitale du nord de notre vaste empire! Maintenant, tout bien pesé, nous nous apercevons qu’elle offre beaucoup de côtés invraisemblables. Sans parler du fait vraiment étrange de la fuite miraculeuse du nez, et de sa présence en différents endroits sous l’aspect d’un conseiller d’État. Comment Kovaliov ne comprit-il pas qu’on ne pouvait décemment publier une annonce sur un nez perdu? Non que je veuille dire par là qu’il lui aurait fallu la payer beaucoup trop cher; cela, c’est une bagatelle, et je ne suis pas du tout du nombre des gens cupides. Mais ce n’est pas convenable, cela ne se fait pas, ce n’est pas bien. Et puis encore… comment le nez s’était-il trouvé dans le pain cuit et comment Ivan Iakovlievitch lui-même… non, cela, je ne le comprends pas du tout! Mais ce qui est le plus étrange et le plus incompréhensible, c’est que les auteurs puissent choisir des sujets pareils pour leurs récits. Cela, je l’avoue, est tout à fait inconcevable; cela, vraiment… non, non, cela me dépasse. En premier lieu, il n’en résulte aucun bien pour la patrie et en second lieu… mais en second lieu également, il n’en résulte non plus aucun mal. C’est tout simplement un je-ne-sais-quoi.

Et pourtant, avec tout cela, quoique… certes, on puisse admettre bien des choses, peut-être même… et enfin où ne se glisse-t-il pas certaines discordances?… Et tout de même, quand on y réfléchit bien, il y a vraiment quelque chose là-dedans. On a beau dire, de pareils faits arrivent dans ce monde, rarement, mais ils arrivent…

***
1Terme de jeu 2Espèce de voiture - фото 4

[1]Terme de jeu.

[2]Espèce de voiture.

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