Alexandre Dumas fils - Dame aux camelias
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Un soir, Olympe était allée je ne sais où, et s'y était rencontrée avec Marguerite, qui cette fois n'avait pas fait grâce à la sotte fille qui l'insultait, au point que celle-ci avait été forcée de céder la place. Olympe était rentrée furieuse, et l'on avait emporté Marguerite évanouie.
En rentrant, Olympe m'avait raconté ce qui s'était passé, m'avait dit que Marguerite, la voyant seule, avait voulu se venger de ce qu'elle était ma maîtresse, et qu'il fallait que je lui écrivisse de respecter, moi absent ou non, la femme que j'aimais.
Je n'ai pas besoin de vous dire que j'y consentis, et que tout ce que je pus trouver d'amer, de honteux et de cruel, je le mis dans cette épître que j'envoyai le jour même à son adresse.
Cette fois le coup était trop fort pour que la malheureuse le supportât sans rien dire.
– 262 –
Je me doutais bien qu'une réponse allait m'arriver ; aussi étais-je résolu à ne pas sortir de chez moi de tout le jour.
Vers deux heures on sonna et je vis entrer Prudence.
J'essayai de prendre un air indifférent pour lui demander à quoi je devais sa visite ; mais ce jour-là madame Duvernoy n'était pas rieuse, et d'un ton sérieusement ému elle me dit que, depuis mon retour, c'est-à-dire depuis trois semaines environ, je n'avais pas laissé échapper une occasion de faire de la peine à Marguerite ; qu'elle en était malade, et que la scène de la veille et ma lettre du matin l'avaient mise dans son lit.
Bref, sans me faire de reproches, Marguerite m'envoyait demander grâce, en me faisant dire qu'elle n'avait plus la force morale ni la force physique de supporter ce que je lui faisais.
– Que mademoiselle Gautier, dis-je à Prudence, me congédie de chez elle, c'est son droit, mais qu'elle insulte une femme que j'aime, sous prétexte que cette femme est ma maîtresse, c'est ce que je ne permettrai jamais.
– Mon ami, me fit Prudence, vous subissez l'influence d'une fille sans cœur et sans esprit ; vous en êtes amoureux, il est vrai, mais ce n'est pas une raison pour torturer une femme qui ne peut se défendre.
– Que mademoiselle Gautier m'envoie son comte de N…, et la partie sera égale.
– Vous savez bien qu'elle ne le fera pas. Ainsi, mon cher Armand, laissez-la tranquille ; si vous la voyiez, vous auriez honte de la façon dont vous vous conduisez avec elle. Elle est pâle, elle tousse, elle n'ira pas loin maintenant.
– 263 –
Et Prudence me tendit la main en ajoutant :
– Venez la voir, votre visite la rendra bien heureuse.
– Je n'ai pas envie de rencontrer M. de N…
– M. de N… n'est jamais chez elle. Elle ne peut le souffrir.
– Si Marguerite tient à me voir, elle sait où je demeure, qu'elle vienne, mais moi je ne mettrai pas les pieds rue d'Antin.
– Et vous la recevrez bien ?
– Parfaitement.
– Eh bien, je suis sûre qu'elle viendra.
– Qu'elle vienne.
– Sortirez-vous aujourd'hui ?
– Je serai chez moi toute la soirée.
– Je vais le lui dire.
Prudence partit.
Je n'écrivis même pas à Olympe que je n'irais pas la voir. Je ne me gênais pas avec cette fille. À peine si je passais une nuit avec elle par semaine.
Elle s'en consolait, je crois, avec un acteur de je ne sais quel théâtre du boulevard.
– 264 –
Je sortis pour dîner et je rentrai presque immédiatement. Je fis faire du feu partout et je donnai congé à Joseph.
Je ne pourrais pas vous rendre compte des impressions diverses qui m'agitèrent pendant une heure d'attente ; mais, lorsque vers neuf heures j'entendis sonner, elles se résumèrent en une émotion telle, qu'en allant ouvrir la porte je fus forcé de m'appuyer contre le mur pour ne pas tomber.
Heureusement l'antichambre était dans la demi-teinte, et l'altération de mes traits était moins visible.
Marguerite entra.
Elle était tout en noir et voilée. À peine si je reconnaissais son visage sous la dentelle.
Elle passa dans le salon et releva son voile.
Elle était pâle comme le marbre.
– Me voici, Armand, dit-elle ; vous avez désiré me voir, je suis venue.
Et laissant tomber sa tête dans ses deux mains, elle fondit en larmes.
Je m'approchai d'elle.
– Qu'avez-vous, lui dis-je d'une voix altérée.
Elle me serra la main sans me répondre, car les larmes voilaient encore sa voix. Mais quelques instants après, ayant repris un peu de calme, elle me dit :
– 265 –
– Vous m'avez fait bien du mal, Armand, et moi je ne vous ai rien fait.
– Rien ? répliquai-je avec un sourire amer.
– Rien que ce que les circonstances m'ont forcée à vous faire.
Je ne sais pas si de votre vie vous avez éprouvé ou si vous éprouverez jamais ce que je ressentais à la vue de Marguerite.
La dernière fois qu'elle était venue chez moi, elle s'était assise à la place où elle venait de s'asseoir ; seulement, depuis cette époque, elle avait été la maîtresse d'un autre ; d'autres baisers que les miens avaient touché ses lèvres, auxquelles, malgré moi, tendaient les miennes, et pourtant je sentais que j'aimais cette femme autant et peut-être plus que je ne l'avais jamais aimée.
Cependant il était difficile pour moi d'entamer la conversation sur le sujet qui l'amenait. Marguerite le comprit sans doute, car elle reprit :
– Je viens vous ennuyer, Armand, parce que j'ai deux choses à vous demander : pardon de ce que j'ai dit hier à Mademoiselle Olympe, et grâce de ce que vous êtes peut-être prêt à me faire encore. Volontairement ou non, depuis votre retour, vous m'avez fait tant de mal, que je serais incapable maintenant de supporter le quart des émotions que j'ai supportées jusqu'à ce matin. Vous aurez pitié de moi, n'est-ce pas ? et vous comprendrez qu'il y a pour un homme de cœur de plus nobles choses à faire que de se venger d'une femme malade et triste comme je le suis. Tenez, prenez ma main. J'ai la fièvre, j'ai quitté mon lit pour venir vous demander, non pas votre amitié, mais votre indifférence.
En effet, je pris la main de Marguerite. Elle était brûlante, et la pauvre femme frissonnait sous son manteau de velours.
Je roulai auprès du feu le fauteuil dans lequel elle était assise.
– 266 –
– Croyez-vous donc que je n'ai pas souffert, repris-je, la nuit où, après vous avoir attendue à la campagne, je suis venu vous chercher à Paris, où je n'ai trouvé que cette lettre qui a failli me rendre fou ? Comment avez-vous pu me tromper, Marguerite, moi qui vous aimais tant !
– Ne parlons pas de cela, Armand, je ne suis pas venue pour en parler. J'ai voulu vous voir autrement qu'en ennemi, voilà tout, et j'ai voulu vous serrer encore une fois la main. Vous avez une maîtresse jeune, jolie, que vous aimez, dit-on : soyez heureux avec elle et oubliez-moi.
– Et vous, vous êtes heureuse, sans doute ?
– Ai-je le visage d'une femme heureuse, Armand ? Ne raillez pas ma douleur, vous qui savez mieux que personne quelles en sont la cause et l'étendue.
– Il ne dépendait que de vous de n'être jamais malheureuse ; si toutefois vous l'êtes comme vous le dites.
– Non, mon ami, les circonstances ont été plus fortes que ma volonté. J'ai obéi, non pas à mes instincts de fille, comme vous paraissez le dire, mais à une nécessité sérieuse et à des raisons que vous saurez un jour, et qui vous feront me pardonner.
– Pourquoi ne me dites-vous pas ces raisons aujourd'hui ?
– Parce qu'elles ne rétabliraient pas un rapprochement impossible entre nous, et qu'elles vous éloigneraient peut-être de gens dont vous ne devez pas vous éloigner.
– Quelles sont ces gens ?
– Je ne puis vous le dire.
– 267 –
– Alors, vous mentez.
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