Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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« Non, écoute, j’ai trouvé, laisse-moi faire, ne t’occupe de rien. Je t’enverrai un petit bleu demain matin. »

Elle appelait des « petits bleus » les télégrammes fermés circulant dans Paris.

Elle souriait maintenant, ravie de son invention, qu’elle ne voulait pas révéler ; et elle fit mille folies d’amour.

Elle était bien émue cependant, en redescendant l’escalier, et elle s’appuyait de toute sa force sur le bras de son amant, tant elle sentait fléchir ses jambes.

Ils ne rencontrèrent personne.

Comme il se levait tard, il était encore au lit, le lendemain vers onze heures, quand le facteur du télégraphe lui apporta le petit bleu promis.

Duroy l’ouvrit et lut :

« Rendez-vous tantôt, cinq heures, rue de Constantinople, 127. Tu te feras ouvrir l’appartement loué par Mme Duroy.

CLO t’embrasse. »

À cinq heures précises, il entrait chez le concierge d’une grande maison meublée et demandait :

« C’est ici que Mme Duroy a loué un appartement ?

— Oui, Monsieur.

— Voulez-vous m’y conduire, s’il vous plaît ? »

L’homme, habitué sans doute aux situations délicates où la prudence est nécessaire, le regardant dans les yeux, puis, choisissant dans la longue file de clefs :

« Vous êtes bien M. Duroy ?

— Mais oui, parfaitement. »

Et il ouvrit un petit logement composé de deux pièces et situé au rez-de-chaussée, en face de la loge.

Le salon, tapissé de papier ramagé, assez frais, possédait un meuble d’acajou recouvert en reps verdâtre à dessins jaunes, et un maigre tapis à fleurs, si mince que le pied sentait le bois par-dessous.

La chambre à coucher était si exiguë que le lit l’emplissait aux trois quarts. Il tenait le fond, allant d’un mur à l’autre, un grand lit de maison meublée, enveloppé de rideaux bleus et lourds, également en reps, et écrasé sous un édredon de soie rouge maculé de taches suspectes.

Duroy, inquiet et mécontent, pensait : « Ça va me coûter un argent fou, ce logis-là. Il va falloir que j’emprunte encore. C’est idiot, ce qu’elle a fait. »

La porte s’ouvrit, et Clotilde se précipita en coup de vent, avec un grand bruit de robe, les bras ouverts. Elle était enchantée.

« Est-ce gentil, dis, est-ce gentil ? Et pas à monter, c’est sur la rue, au rez-de-chaussée ! On peut entrer et sortir par la fenêtre sans que le concierge vous voie. Comme nous nous aimerons, là-dedans. »

Il l’embrassait froidement, n’osant faire la question qui lui venait aux lèvres.

Elle avait posé un gros paquet sur le guéridon, au milieu de la pièce. Elle l’ouvrit et en tira un savon, une bouteille d’eau de Lubin, une éponge, une boîte d’épingles à cheveux, un tire-bouchon et un petit fer à friser pour rajuster les mèches de son front qu’elle défaisait toutes les fois.

Et elle joua à l’installation, cherchant la place de chaque chose, s’amusant énormément.

Elle parlait tout en ouvrant les tiroirs :

« Il faudra que j’apporte un peu de linge, pour pouvoir en changer à l’occasion. Ce sera très commode. Si je reçois une averse, par hasard, en faisant des courses, je viendrai me sécher ici. Nous aurons chacun notre clef, outre celle laissée dans la loge pour le cas où nous oublierions les nôtres. J’ai loué pour trois mois, à ton nom, bien entendu, puisque je ne pouvais donner le mien. »

Alors il demanda :

« Tu me diras quand il faudra payer ?

Elle répondit simplement :

« Mais c’est payé, mon chéri ! »

Il reprit :

« Alors, c’est à toi que je le dois ?

— Mais non, mon chat, ça ne te regarde pas, c’est moi qui veux faire cette petite folie. »

Il eut l’air de se fâcher :

« Ah ! Mais non, par exemple. Je ne le permettrai point. »

Elle vint à lui suppliante, et, posant les mains sur ses épaules :

« Je t’en prie, Georges, ça me fera tant de plaisir, tant de plaisir que ce soit à moi, notre nid, rien qu’à moi ! Ça ne peut pas te froisser ? En quoi ? Je voudrais apporter ça dans notre amour. Dis que tu veux bien, mon petit Géo, dis que tu veux bien ?… » Elle l’implorait du regard, de la lèvre, de tout son être.

Il se fit prier, refusant avec des mines irritées, puis il céda, trouvant cela juste, au fond.

Et quand elle fut partie, il murmura, en se frottant les mains et sans chercher dans les replis de son cœur d’où lui venait, ce jour-là, cette opinion : « Elle est gentille, tout de même. »

Il reçut quelques jours plus tard un autre petit bleu qui lui disait :

« Mon mari arrive ce soir, après six semaines d’inspection. Nous aurons donc relâche huit jours. Quelle corvée, mon chéri !

Ta CLO. »

Duroy demeura stupéfait. Il ne songeait vraiment plus qu’elle était mariée. En voilà un homme dont il aurait voulu voir la tête, rien qu’une fois, pour le connaître.

Il attendit avec patience cependant le départ de l’époux, mais il passa aux Folies-Bergère deux soirées qui se terminèrent chez Rachel.

Puis, un matin, nouveau télégramme contenant quatre mots :

« Tantôt, cinq heures.

CLO. »

Ils arrivèrent tous les deux en avance au rendez-vous. Elle se jeta dans ses bras avec un grand élan d’amour, le baisant passionnément à travers le visage ; puis elle lui dit :

« Si tu veux, quand nous nous serons bien aimés, tu m’emmèneras dîner quelque part. Je me suis faite libre. »

On était justement au commencement du mois, et bien que son traitement fût escompté longtemps d’avance, et qu’il vécût au jour le jour d’argent cueilli de tous les côtés, Duroy se trouvait par hasard en fonds ; et il fut content d’avoir l’occasion de dépenser quelque chose pour elle.

Il répondit :

« Mais oui, ma chérie, où tu voudras. »

Ils partirent donc vers sept heures et gagnèrent le boulevard extérieur. Elle s’appuyait fortement sur lui et lui disait, dans l’oreille : « Si tu savais comme je suis contente de sortir à ton bras, comme j’aime te sentir contre moi ! »

Il demanda :

« Veux-tu aller chez le père Lathuille ? »

Elle répondit : « Oh ! Non, c’est trop chic. Je voudrais quelque chose de drôle, de commun, comme un restaurant, où vont les employés et les ouvrières ; j’adore les parties dans les guinguettes ! Oh ! Si nous avions pu aller à la campagne ! »

Comme il ne connaissait rien en ce genre dans le quartier, ils errèrent le long du boulevard, et ils finirent par entrer chez un marchand de vin qui donnait à manger dans une salle à part. Elle avait vu, à travers la vitre, deux fillettes en cheveux attablées en face de deux militaires.

Trois cochers de fiacre dînaient dans le fond de la pièce étroite et longue, et un personnage, impossible à classer dans aucune profession, fumait sa pipe, les jambes allongées, les mains dans la ceinture de sa culotte, étendu sur sa chaise et la tête renversée en arrière par-dessus la barre. Sa jaquette semblait un musée de taches, et dans les poches gonflées comme des ventres on apercevait le goulot d’une bouteille, un morceau de pain, un paquet enveloppé dans un journal, et un bout de ficelle qui pendait. Il avait des cheveux épais, crépus, mêlés, gris de saleté ; et sa casquette était par terre, sous sa chaise.

L’entrée de Clotilde fit sensation par l’élégance de sa toilette. Les deux couples cessèrent de chuchoter, les trois cochers cessèrent de discuter, et le particulier qui fumait, ayant ôté sa pipe de sa bouche et craché devant lui, regarda en tournant un peu la tête.

Mme de Marelle murmura : « C’est très gentil ! Nous serons très bien ; une autre fois, je m’habillerai en ouvrière. » Et elle s’assit sans embarras et sans dégoût en face de la table de bois vernie par la graisse des nourritures, lavée par les boissons répandues et torchée d’un coup de serviette par le garçon. Duroy, un peu gêné, un peu honteux, cherchait une patère pour y pendre son haut chapeau. N’en trouvant point, il le déposa sur une chaise.

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