Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Alors elle lui prit le bras, comme s’il eût été son mari, pour aller jusqu’au canapé où ils s’assirent côte à côte.

Il lui fallait un début de causerie habile et séduisant ; ne le découvrant point à son gré, il balbutia :

« Alors vous ne m’en voulez pas trop ? »

Elle lui mit une main sur la bouche :

« Tais-toi ! »

Ils demeurèrent silencieux les regards mêlés, les doigts enlacés et brûlants.

« Comme je vous désirais ! » dit-il.

Elle répéta : « Tais-toi. »

On entendait la bonne remuer les assiettes dans la salle, derrière le mur.

Il se leva :

« Je ne veux pas rester si près de vous. Je perdrais la tête. »

La porte s’ouvrit :

« Madame est servie. »

Et il offrit son bras avec gravité.

Ils déjeunèrent face à face, se regardant et se souriant sans cesse, occupés uniquement d’eux, tout enveloppés par le charme si doux d’une tendresse qui commence. Ils mangeaient, sans savoir quoi. Il sentit un pied, un petit pied, qui rôdait sous la table. Il le prit entre les siens et l’y garda, le serrant de toute sa force.

La bonne allait, venait, apportait et enlevait les plats d’un air nonchalant, sans paraître rien remarquer.

Quand ils eurent fini de manger, ils rentrèrent dans le salon et reprirent leur place sur le canapé, côte à côte.

Peu à peu, il se serrait contre elle, essayant de l’étreindre. Mais elle le repoussait avec calme :

« Prenez garde, on pourrait entrer. »

Il murmura :

« Quand pourrai-je vous voir bien seule pour vous dire comme je vous aime ? »

Elle se pencha vers son oreille, et prononça tout bas :

« J’irai vous faire une petite visite chez vous un de ces jours. »

Il se sentit rougir :

« C’est que… chez moi… c’est… c’est bien modeste. »

Elle sourit :

« Ça ne fait rien. C’est vous que j’irai voir et non pas l’appartement. »

Alors il la pressa pour savoir quand elle viendrait. Elle fixa un jour éloigné de la semaine suivante, et il la supplia d’avancer la date, avec des paroles balbutiées, des yeux luisants, en lui maniant et lui broyant les mains, le visage rouge, enfiévré, ravagé de désir, de ce désir impétueux qui suit les repas en tête-à-tête.

Elle s’amusait de le voir l’implorer avec cette ardeur, et cédait un jour, de temps en temps. Mais il répétait : « Demain… dites… demain. »

Elle y consentit à la fin :

« Oui. Demain. Cinq heures. »

Il poussa un long soupir de joie ; et ils causèrent presque tranquillement, avec des allures d’intimité, comme s’ils se fussent connus depuis vingt ans.

Un coup de timbre les fit tressaillir ; et, d’une secousse, ils s’éloignèrent l’un de l’autre.

Elle murmura : « Ce doit être Laurine. »

L’enfant parut, puis s’arrêta interdite, puis courut vers Duroy en battant des mains, transportée de plaisir en l’apercevant, et elle cria :

« Ah ! Bel-Ami ! »

Mme de Marelle se mit à rire :

« Tiens ! Bel-Ami ! Laurine vous a baptisé ! C’est un bon petit nom d’amitié pour vous, ça ; moi aussi je vous appellerai Bel-Ami ! »

Il avait pris sur ses genoux la fillette, et il dut jouer avec elle à tous les petits jeux qu’il lui avait appris.

Il se leva à trois heures moins vingt minutes, pour se rendre au journal ; et sur l’escalier, par la porte entrouverte, il murmura encore du bout des lèvres : « Demain. Cinq heures. »

La jeune femme répondit : « Oui », d’un sourire, et disparut.

Dès qu’il eut fini sa besogne journalière, il songea à la façon dont il arrangerait sa chambre pour recevoir sa maîtresse et dissimuler le mieux possible la pauvreté du local. Il eut l’idée d’épingler sur les murs de menus bibelots japonais, et il acheta pour cinq francs toute une collection de crépons, de petits éventails et de petits écrans, dont il cacha les taches trop visibles du papier. Il appliqua sur les vitres de la fenêtre des images transparentes représentant des bateaux sur des rivières, des vols d’oiseaux à travers des ciels rouges, des dames multicolores sur des balcons et des processions de petits bonshommes noirs dans les plaines remplies de neige.

Son logis, grand tout juste pour y dormir et s’y asseoir, eut bientôt l’air de l’intérieur d’une lanterne de papier peint. Il jugea l’effet satisfaisant, et il passa la soirée à coller sur le plafond des oiseaux découpés dans des feuilles coloriées qui lui restaient.

Puis il se coucha, bercé par le sifflet des trains.

Il rentra de bonne heure le lendemain, portant un sac de gâteaux et une bouteille de madère achetée chez l’épicier. Il dut ressortir pour se procurer deux assiettes et deux verres ; et il disposa cette collation sur sa table de toilette, dont le bois sale fut caché par une serviette, la cuvette et le pot à l’eau étant dissimulés par-dessous.

Puis il attendit.

Elle arriva vers cinq heures un quart, et, séduite par le papillotement coloré des dessins, elle s’écria :

« Tiens, c’est gentil chez vous. Mais il y a bien du monde dans l’escalier. »

Il l’avait prise dans ses bras, et il baisait ses cheveux avec emportement, entre le front et le chapeau, à travers le voile.

Une heure et demie plus tard, il la reconduisit à la station de fiacres de la rue de Rome. Lorsqu’elle fut dans la voiture, il murmura : « Mardi, à la même heure. »

Elle dit : « À la même heure, mardi. » Et, comme la nuit était venue, elle attira sa tête dans la portière et le baisa sur les lèvres. Puis, le cocher ayant fouetté sa bête, elle cria : « Adieu, Bel-Ami « et le vieux coupé s’en alla au trot fatigué d’un cheval blanc.

Pendant trois semaines, Duroy reçut ainsi Mme de Marelle tous les deux ou trois jours, tantôt le matin, tantôt le soir.

Comme il l’attendait, un après-midi, un grand bruit, dans l’escalier, l’attira sur sa porte. Un enfant hurlait. Une voix furieuse, celle d’un homme, cria : « Qu’est-ce qu’il a encore à gueuler, ce bougre-là ? » La voix glapissante et exaspérée d’une femme répondit : « C’est ct’e sale cocotte qui vient chez l’journaliste d’en haut qu’a renversé Nicolas sur l’palier. Comme si on devrait laisser des roulures comme ça qui n’font seulement pas attention aux enfants dans les escaliers ! »

Duroy, éperdu, se recula, car il entendait un rapide frôlement de jupes et un pas précipité gravissant l’étage au-dessous de lui.

On frappa bientôt à sa porte, qu’il venait de refermer. Il ouvrit, et Mme de Marelle se jeta dans la chambre, essoufflée, affolée, balbutiant :

« As-tu entendu ? »

Il fit semblant de ne rien savoir.

« Non, quoi ?

— Comme ils m’ont insultée ?

— Qui ça ?

— Les misérables qui habitent au-dessous.

— Mais non, qu’est-ce qu’il y a, dis-moi ? »

Elle se mit à sangloter sans pouvoir prononcer un mot.

Il dut la décoiffer, la délacer, l’étendre sur le lit, lui tapoter les tempes avec un linge mouillé ; elle suffoquait ; puis, quand son émotion se fut un peu calmée, toute sa colère indignée éclata.

Elle voulait qu’il descendît tout de suite, qu’il se battît, qu’il les tuât.

Il répétait : « Mais ce sont des ouvriers, des rustres. Songe qu’il faudrait aller en justice, que tu pourrais être reconnue, arrêtée, perdue. On ne se commet pas avec des gens comme ça. »

Elle passa à une autre idée : « Comment ferons-nous, maintenant ? Moi, je ne peux pas rentrer ici. » Il répondit : « C’est bien simple, je vais déménager. »

Elle murmura : « Oui, mais ce sera long. » Puis, tout d’un coup, elle imagina une combinaison, et rassérénée brusquement :

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